Rue Dareau

Dans le monde d'aujourd'hui, Rue Dareau a acquis une importance sans précédent. Que ce soit d'un point de vue économique, technologique, social ou culturel, Rue Dareau est une problématique constamment présente dans nos vies. Son impact est si vaste que son analyse et sa compréhension sont essentielles pour comprendre le contexte dans lequel nous nous trouvons. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects et perspectives liés à Rue Dareau, dans le but de mettre en lumière sa pertinence et son influence dans notre société.

14e arrt
Rue Dareau
Voir la photo.
Rue Dareau vue en direction du boulevard Saint-Jacques.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Parc-de-Montsouris
Début 17, boulevard Saint-Jacques
Fin 17, avenue René-Coty
Morphologie
Longueur 430 m
Largeur 18 m
Historique
Création Avant 1672
Dénomination
Ancien nom Rue de la Voie-Creuse
Rue des Catacombes
Géocodification
Ville de Paris 2565
DGI 2572
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Dareau
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue Dareau
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue Dareau est une voie située dans le quartier du Parc-de-Montsouris du 14e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

La rue Dareau est desservie par la ligne 6 à la station Saint-Jacques.

Origine du nom

Cette voie porte depuis 1858 le nom d'Alexandre Dareau (1791-1866), maire de Montrouge de 1852 à 1858, sur le territoire de laquelle elle se trouvait alors. Ce nom lui est attribué suivant le vœu des Montrougiens alors que le maire est encore en fonction. Alexandre Dareau sera après l'annexion du Petit-Montrouge par la Ville de Paris et jusqu'en 1865 le premier maire du 14e arrondissement.

Historique

La plaine de Montsouris est un site d'exploitation de la pierre dans des carrières souterraines depuis le XVIIe siècle. Lorsque Charles-Axel Guillaumot (1730-1807), le premier inspecteur général des Carrières de Paris, nommé en 1777, décide d'y aménager les catacombes dans les vides d'anciennes carrières à la fin du XVIIIe siècle, il n'y a pas de construction en surface.

Un chemin existe à l'emplacement de la rue au moins depuis la fin du XVIIe siècle, qui reliait Vaugirard à la vallée de la Bièvre.

En 1804, et alors que la voie n'était encore qu'un chemin servant à l'extraction de la pierre, la portion du chemin qui s'étendait de la route d'Orléans, actuelle avenue du Général-Leclerc, au mur des Fermiers généraux, remplacé depuis par le boulevard Saint-Jacques, portait le nom de « rue de la Voie-Creuse », parce que son sous-sol était sous-miné par les carrières alors au plus fort de leur exploitation.

Lors de l'urbanisation du quartier à la fin de la première moitié du XIXe siècle, elle fut d'abord nommée « rue des Catacombes » du fait qu'elle se trouvait très précisément au-dessus du dédale transformé en ossuaire municipal de Paris au début du siècle. Par délibération du Conseil municipal de Montrouge en date du la « rue des Catacombes » prend le nom de « rue Dareau » .

L'odonyme est conservé par l'administration parisienne après l'annexion du Petit-Montrouge par la capitale, en 1860.

En 1946, la rue Dareau est amputée de la partie s'étendant à l'ouest de la rue de la Tombe-Issoire (avenue René-Coty), qui forme depuis lors la rue Rémy-Dumoncel.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Passage sous la ligne B du RER.
Immeuble du 9 rue Dareau.
  • No 30 : emplacement de l'ancien siège de la brasserie des frères Dumesnil, attesté le .
  • No 36 : embranchement du passage Dareau, précédemment « passage des jardins » du Petit-Montrouge, territoire de la commune de Montrouge, annexé en 1863.
  • No 43 : après cet immeuble, la rue passe sous un pont ferroviaire de la ligne B du RER.
  • No 45 : embranchement de la rue du Saint-Gothard qui longe la ligne de chemin de fer.
    — Le romancier Georges Simenon situe dans la rue Saint-Gothard, « au coin de la rue Dareau » le domicile de Maurice Dudon, le personnage principal de son roman Une vie comme neuve, publié en 1951. Le lieu est aujourd'hui occupé par un grand immeuble contemporain de logements (1976) portant les nos 45 a 51 rue Dareau et les nos 2 et 4 rue du Saint-Gothard.
  • No 53 : Antoine et Simone Veil ont vécu à cette adresse de 1946 à 1950.
  • Nos 53 et 56 : derniers numéros de la voie à l'angle de l'avenue René-Coty.


Partie de la rue renommée rue Rémy-Dumoncel en 1946

Articles connexes

Notes et références

  1. a et b Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 412-413.
  2. a b et c « Rue Dareau » dans la nomenclature officielle des voies de Paris produite par la Direction de l’Urbanisme de la Ville de Paris, sur capgeo.sig.paris.fr
  3. Patrick Vauzelle, Société historique et archéologique du Grand Montrouge, Si Montrouge m'était conté, Montrouge magazine no 64, septembre-octobre 2004, p. 43
  4. Le tracé est assez nettement visible sur le plan de Roussel de 1748.
  5. « Rue Rémy-Dumoncel », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
  6. « Dossier Léonore de Louis Ferdinand Dumesnil », base Léonore, ministère français de la Culture.
  7. Le patron de Dudon s'étonne qu'il vit « rue du Saint-Gothard, au fond du XIVe. Or peut-être n'avait-il gardé ce logement, au coin de la rue Dareau, qu'à cause de la ligne de chemin de fer qui lui évitait d'avoir un vis-à-vis ».
  8. « Histoire contemporaine, au 53 rue Dareau ».