Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de Séisme de 1999 à Izmit. C’est un sujet qui a suscité un grand intérêt dans la société contemporaine, suscitant des débats, des opinions contradictoires et des réflexions sans fin. Dans cette optique, nous proposons d'explorer les différentes facettes que nous offre Séisme de 1999 à Izmit, de ses origines à son impact aujourd'hui. De son influence sur la culture populaire à sa pertinence dans des domaines plus spécifiques, Séisme de 1999 à Izmit a réussi à capter l'attention d'un large spectre de la population. Il s’agit sans aucun doute d’un sujet qui ne laisse personne indifférent et qui mérite d’être analysé en profondeur pour en comprendre sa véritable portée.
Séisme de 1999 à Izmit | |
Localisation de l'épicentre du séisme | |
Date | |
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Magnitude | 7,2 à 7,6 |
Épicentre | 40° 42′ 07″ nord, 29° 59′ 13″ est |
Hauteur maximale du tsunami | 3 m |
Régions affectées | Région de Marmara, Turquie |
Victimes | env. 17 118-17 127 morts |
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Le séisme de 1999 à Izmit (en turc : 17 Ağustos 1999 depremi ou 1999 Gölcük Depremi ou İzmit Depremi ou Marmara Depremi), de magnitude 7,2 à 7,6 selon les instituts, a frappé le à 3 h 2 (UTC+3), pendant 45 secondes, le nord-ouest de la Turquie. L'hypocentre, estimé à 17 km de profondeur, a été localisé à proximité d'Izmit, dans la ville de Gölcük. Ce séisme très destructeur a été ressenti jusque dans les villes d'Ankara et d'Izmir. Malgré le fait que les mouvements de rupture aient été surtout latéraux (par la présence d'une faille décrochante), des glissements de terrain et slumpings ont ensuite indirectement provoqué un tsunami dans la baie d'Izmit.
Le séisme a pour cause un mouvement le long de la faille nord-anatolienne, dont l'histoire montre une inquiétante progression de rupture de différents segments, globalement d'est en ouest. Il s'agit ici du segment situé le plus à l'ouest des différents segments, le risque d'un grand séisme près d'Istanbul (plus de 14 millions d'habitants en 2016) ne serait donc pas négligeable.
Le séisme d'Izmit a été particulièrement bien instrumenté et documenté. De nombreux enregistrements, provenant d'instruments permanents, ou installés temporairement dans des campagnes ultérieures de plusieurs réseaux mondiaux différents, ont pu aider les scientifiques à essayer de comprendre le phénomène : enregistrements de mouvements forts, télésismiques, enregistrements géodésiques comme les interférogrammes InSAR (radars) ou GPS, répliques, etc.
Comme les caractéristiques générales de la faille nord-anatolienne, dont un segment a rompu avec ce séisme, le mécanisme au foyer de la source des ondes sismiques est ici de type décrochant dextre presque pur, avec une profondeur de l'hypocentre de 16 km environ. Les angles caractéristiques du plan de faille qui a rompu sont un azimut de 268°, un pendage de 84° et une direction du mouvement ou rake de 180° (calculs du tenseur centroïde du moment sismique, CMT, Harvard).
Les enregistrements ont révélé une phase de vibration quasi-continue du sol, non décelable par la population, pendant 44 minutes avant le séisme. Cette phase est caractéristique d'une rupture lente sur la faille avant la dislocation, et a donné l'espoir d'être, si on la décelait à chaque événement, un élément de prédiction intéressant.
Les secousses ont endommagé et détruit des milliers d'habitations et d'infrastructures. Le bilan humain officiel est de 17 480 morts et de 23 781 blessés ; environ 10 000 personnes ont été portées disparues et des centaines de milliers se sont retrouvés sans abri. Cet événement met en lumière la faiblesse de certaines constructions en Turquie à l'époque du séisme : des bétons utilisés pour la construction des immeubles étaient mélangés avec du sable de mer, qui n'avait pas au préalable subi de traitement de désalinisation, rendant ainsi le béton friable par la corrosion précoce de l'armature en acier.
Le séisme est évoqué dans le roman Cette chose étrange en moi (2014) d'Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature en 2006. Le livre se focalise sur Istanbul, où le tremblement de terre fut aussi ressenti, et décrit la façon dont les gens préférèrent dormir dans les rues et dans les parcs pendant plusieurs jours, par peur des répliques. Il avait aussi été évoqué dans le roman Tremblement de terre (2009) de Larif Marsik.