Dans le monde d'aujourd'hui, Sabaudia - Mouvement Région Savoie, que ce soit comme sujet de débat, comme personnage pertinent ou comme date emblématique, a acquis une importance significative dans divers domaines. Que ce soit dans la politique, la culture, la science ou la vie quotidienne, Sabaudia - Mouvement Région Savoie se positionne comme un élément clé qui donne le ton à nos actions et décisions. Dans cet article, nous analyserons l'impact et la pertinence de Sabaudia - Mouvement Région Savoie dans différents contextes, ainsi que son influence sur notre société. Depuis son apparition, Sabaudia - Mouvement Région Savoie a suscité un intérêt notable et sa présence continue aujourd’hui de susciter débats et réflexions.
| Mouvement Région Savoie (frp) Movement Règ·ion Savouè | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Laurent Blondaz |
| Fondation | 1972 |
| Siège | Annecy |
| Idéologie | Régionalisme savoyard[1] Démocratie directe Fédéralisme Régionalisme Autonomisme |
| Affiliation européenne | Alliance libre européenne Régions et peuples solidaires |
| Couleurs | blanc, rouge |
| Site web | sabaudia-mrs.org |
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Sabaudia-MRS, anciennement Mouvement Région Savoie ou MRS (Movement Règ·ion Savouè en arpitan) est un mouvement politique régionaliste savoyard.

Le géographe Pierre Préau, dans un Colloque organisé à l'université de Saint-Étienne (1973), indique « Un "mouvement pour une région Savoie" (M.R.S.) s'est constitué ou plutôt a été relancé en janvier 1972, dans la perspective du débat sur la réforme régionale »[2]. Il naît de la rencontre de trois personnalités : Xavier de Foras, issu d'une famille noble savoisienne, le libertaire Max Molliet et sa compagne Josiane Floret[3]. Il réunit les membres issus de deux mouvements, concurrent, le Cercle de l'Annonciade et le Club des Savoyards de Savoie[2],[4]. L'objectif est de soutenir le projet de région Savoie, en opposition à la constitution de Rhône-Alpes, jugée trop lointaine et trop technocratique[2],[4]. Le Mouvement est dès ses débuts fortement inspiré par le philosophe genevois Denis de Rougemont, artisan de l'écologie politique et de l'Europe des régions[5].
Lors du congrès annuel des conseillers généraux, maires et adjoints de Haute-Savoie de 1972, la demande d'une région Savoie est soutenue par 608 voix contre 4 refus et 16 abstentions. En revanche, le conseil général de la Savoie, présidé par Joseph Fontanet, s'y oppose : 19 voix contre, 6 pour et deux abstentions[4].
Le Mouvement Région Savoie publie en 1973 un manifeste d'une cinquantaine de pages : le libre blanc et rouge pour une Région Savoie[6].
En , des membres se détachent du mouvement, qu'ils jugent trop modéré, et fondent la Ligue savoisienne[7]. La même année, le MRS participe à la fondation de la fédération de partis régionalistes Régions et peuples solidaires (R&PS)[8], et la même année à la constitution du parti politique européen l'Alliance libre européenne. Il renouvelle son bureau politique en en élisant Benoît Bro à la présidence[9]. Le mouvement change ensuite de stratégie en pratiquant une alliance avec la Ligue savoisienne, qui se formalise en 2007 au sein de Savoie Europe et Liberté (SEL), mais est rompue dès 2009. Le MRS participe au sein de R&PS à la création d'Europe Écologie. Il soutient la candidature de Malika Benarab-Attou qui est élue élue députée européenne en 2009. L'année suivante, le MRS obtient un siège de conseiller régional avec l'élection de Noël Communod. Avec cette alliance, il obtient aussi de bons résultats aux élections cantonales 2011 de, puis aux législatives de 2012 avec la candidature de Gilbert Saillet dans la 3e circonscription de la Haute-Savoie[10].
Le , l'assemblée générale de refondation vote l'approbation du nouveau manifeste du MRS[11]. La même année, le MRS prend position contre le projet du Lyon-Turin[12].
Du 25 au , le MRS organise la 18e université d'été de R&PS en Savoie[13].
En 2015, le mouvement dénonce la loi NOTRe comme étant « expression d’un fantasme jacobin »[14].
En 2022, le MRS, associé à d'autres mouvement régionalistes, présente cinq candidats aux élections législatives, sous l'étiquette change de nom en Sabaudia, quatre en Haute-Savoie, un en Savoie[15]. La principale idée du projet étant de revendiquer une région Savoie avec un statut particulier[15]. La même année, le mouvement se renomme Sabaudia[16].
En 2023, le MRS organise une pétition pour que la Savoir puisse s'émanciper de la Région Auvergne-Rhône-Alpes[17].
Sabaudia-MRS déclare militer pour « la démocratie directe, le fédéralisme, le respect des cultures »[18].

Le mouvement défend l'enseignement de la langue francoprovençale ou arpitane de Savoie (aussi connu sous le nom de « langue savoyarde »)[19], langue considérée comme un élément essentiel de la culture savoyarde, et déclare représenter « d'une certaine manière » l'Arpitanie[20].



Au niveau français, le MRS est membre de la fédération Régions et peuples solidaires[29].
Le Portable (ISSN 1298-7514), le canard déchaîné des jeunes : Savoie (Chambéry, Annecy, Annemasse, Thonon), Suisse (Genève, Lausanne, Sierre) est un bimestriel étudiant d'information gratuit lancé en 1999 par l'association Savoie sans frontière. Le « premier journal étudiant d'information en région Savoie », proche du Mouvement Région Savoie, a été tiré à 10 000 exemplaires, diffusés dans les lycées et pôles universitaires de Savoie et Haute-Savoie et dans plusieurs villes suisses avec des visées d'avenir en Val d'Aoste[30] pour pouvoir couvrir la partie alpine du pays arpitan. Il contenait un supplément culturel encarté, intitulé « Le Bronx ». Il cesse de paraître en , après sept numéros[31].
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