Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Sainte-Gemmes-sur-Loire et son impact sur la société moderne. Depuis ses origines jusqu’à sa pertinence aujourd’hui, ce sujet a retenu l’attention et l’intrigue des universitaires, des experts et des passionnés. Tout au long de ces pages, nous examinerons les nombreuses facettes de Sainte-Gemmes-sur-Loire, de ses implications historiques à ses implications futures, ainsi que son influence sur divers aspects de la vie quotidienne. De plus, nous analyserons les différentes perspectives et opinions sur Sainte-Gemmes-sur-Loire, offrant une vue complète et exhaustive de ce phénomène fascinant.
Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire, Sainte-Gemmes-sur-Loire est limitrophe d'Angers, située à 6 km, et se trouve aux abords de la route D 112, Bouchemaine - Les Ponts-de-Cé.
Au XVIIe siècle, Port Thibault, la partie au bord de Loire de la commune, devient un lieu de villégiature notamment pour l'évêque et les bourgeois d'Angers ; de nombreuses maisons cossues y sont alors construites, en tuffeau, pierre ou brique, avec des jardins descendant en terrasses vers le fleuve souvent terminés par une petite construction, « bricole » ou « gloriette », qui surplombe la berge.
La commune est située dans l'angle que forme la Loire et la Maine. Elle comprend également deux îles dans le fleuve, appelées l'Île aux Chevaux et l'Île Courgan. C'est sur la commune que l'Authion rejoint la Loire.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 626 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 8 km à vol d'oiseau, est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Gemmes-sur-Loire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes et 248 271 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (49,7 %), prairies (16 %), zones urbanisées (9,9 %), eaux continentales (9,1 %), terres arables (7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), forêts (1,9 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 707, alors qu'il était de 1 647 en 2014 et de 1 578 en 2009.
Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartements.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sainte-Gemmes-sur-Loire en 2020 en comparaison avec celle du Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (3,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 69 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,4 % en 2014), contre 60,4 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 pour la France entière.
Le logement à Sainte-Gemmes-sur-Loire en 2020.
Typologie
Sainte-Gemmes-sur-Loire
Maine-et-Loire
France entière
Résidences principales (en %)
90,5
90,3
82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,7
3,2
9,7
Logements vacants (en %)
7,8
6,6
8,2
Toponymie
Terra Sancte Gemme en 1009, Ste Gemme sur Loyre en 1399. De Gemma de Saintonge, sainte Gemmes ou Gemma, dont le culte était répandu dans les régions bordant l'Atlantique et le Centre. Une autre commune angevine (ancienne commune depuis 2016) commence par « Sainte-Gemmes », Sainte-Gemmes-d'Andigné,.
Histoire
Située au confluent de la Maine et de la Loire, un éperon barré, d'époque au moins protohistorique, contrôlait la navigation sur les deux cours d'eau.
Au XIXe siècle on a trouvé à Port-Thibault un protomé de griffon (il s'agit d'une anse d'un grand chaudron transporté sur la Loire) en bronze provenant de Grèce ou d'Étrurie. Cette pièce est désormais exposée au musée des Beaux-Arts d'Angers.
Au Moyen Âge, la seigneurie de Sainte-Gemmes relève du château d'Angers. Au XVe siècle, la terre est qualifiée de châtellenie puis se constitue en fief et domaine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008.
En 2021, la commune comptait 3 552 habitants, en augmentation de 2,51 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 639 hommes pour 1 757 femmes, soit un taux de 51,74 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
1,8
8,9
75-89 ans
12,1
20,7
60-74 ans
20,3
24,2
45-59 ans
22,5
14,8
30-44 ans
14,5
14,3
15-29 ans
14,2
15,9
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage
Le musée des boissons et de la sommellerie s'installe en 2011 à Sainte-Gemmes-sur-Loire.
On trouve sur la commune plusieurs activités sportives, dont du judo, du cyclisme, de la gymnastique, du basket-ball, de la pétanque, etc.
L'équipe masculine de Handball évolue au niveau national.
Économie
Sur 287 établissements présents sur la commune à fin 2010, 12 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 55 % de celui du commerce et des services et 15 % du secteur de l'administration et de la santé. Fin 2015, sur les 346 établissements actifs, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 61 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé.
Les vestiges archéologiques gallo-romains datant des Ier et IVe siècles situés aux lieux-dits les Chavelliers, les Grandes Maisons et le Ruisseau. Ils ont été classés par décret du .
Le manoir de Belligan, construit au XVe siècle : peintures murales, boiseries. Il a été inscrit par arrêté du .
Le domaine de Chateaubriant édifié au XVIIIe siècle : château, ancienne chapelle, octogonal, temple périptère. Il a été inscrit par arrêté du .
François Cacheux (1923-2011), sculpteur, prix Abdel Tif 1954, dont l'atelier se trouvait sur la commune.
Romain Guyot (1992-2016), cycliste ayant grandi dans la commune. Le cyclo-cross de Sainte-Gemmes-sur-Loire est renommé en son hommage Souvenir Romain Guyot à partir de l'édition 2016.
Héraldique
Blason
Écartelé : au 1er d'azur à la pointe de lance d'argent, au 2e d'or à la crosse d'azur posée en bande, au 3e d'or au bouquet de fleurs au naturel, posé en barre, au 4e d'azur au moulin à vent d'or; à la face ondée d'argent brochant sur la partition; le tout sur une plaine de sinople; sur le tout, d'azur à trois fleurs de lis d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF35857376, lire en ligne), p. 259-266.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑IGN et BRGM, Géoportail Sainte-Gemmes-sur-Loire (49), consulté le 21 octobre 2012.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN978-2-84478-338-7, BNF39295447), p. 156.