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Les sceattas (singulier : sceat, du vieil anglais), ou pseudo-sceattas, étaient des piécettes d'argent, au graphisme barbare et pesant moins d'un gramme, utilisées à partir de 650 par les marchands frisons et anglo-saxons qui commencent à développer le commerce le long des côtes de la mer du Nord, via les ports de Quentovic et Dorestad. Elles remplacèrent, à côté des deniers d'argent frappés par les ateliers laïcs et ecclésiastiques, l'or qui circulait jusqu'au début du VIIe siècle en Occident.
Elles se répandirent dans toute la Gaule, comme en témoigne leur présence dans de nombreux trésors retrouvés à Bais (près de Rennes), Saint-Pierre-les-Étieux (près de Bourges), Nohanent (près de Clermont-Ferrand), Plassac (près de Bordeaux) et Cimiez (près de Nice). De nombreuses imitations locales furent faites en Gaule
Lors de l'assemblée de Ver de 755, le roi franc Pépin le Bref, face au désordre monétaire consécutif à leur succès et à la prolifération des ateliers privés, procéda à une « révolution monétaire », réaffirmant le monopole royal et cherchant à normaliser la frappe du denier d'argent, dès lors orné de son monogramme et d'environ 1,22 gramme (264 deniers dans la livre-poids romaine, soit 22 sous par livre et 12 deniers par sou).
Le denier d'argent se substitua progressivement aux sceattas.