Dans cet article, nous explorerons l'impact de Stéphane Sieczkowski-Samier sur divers aspects de la société. De son influence au niveau personnel à son impact sur l'économie et la politique, Stéphane Sieczkowski-Samier a fait l'objet de débats et d'analyses dans différents scénarios au fil du temps. À travers un voyage à travers différentes perspectives, nous chercherons à comprendre le rôle que joue Stéphane Sieczkowski-Samier dans la vie quotidienne et dans l'avenir de l'humanité. Nous examinerons également les défis et opportunités possibles liés à Stéphane Sieczkowski-Samier, dans le but de mettre en lumière sa pertinence et ses conséquences aujourd'hui.
Conseiller communautaire des Sept Vallées Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d) Hesdin | |
---|---|
depuis le | |
Maire de Hesdin | |
- | |
Conseiller municipal de Hesdin Mandature 2014-2020 des communes et intercommunalités de France (d) | |
- |
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activité |
Stéphane Sieczkowski-Samier, né le à Saint-Pol-sur-Ternoise, est un homme politique Divers droite français.
Il est élu maire de Hesdin (Pas-de-Calais) en 2014 et devient le plus jeune maire de France à l'âge de 22 ans. Le , il est révoqué de ses fonctions en Conseil des ministres à la suite de plusieurs enquêtes judiciaires et une mise en examen pour complicité de faux et usage de faux en écriture publique.
Né le à Saint-Pol-sur-Ternoise, Stéphane Sieczkowski-Samier est étudiant en droit en 2014 et souhaite devenir avocat.
Il est alors élu maire d'Hesdin (Pas-de-Calais) aux élections municipales de 2014 sous l'étiquette Divers droite, la liste qu'il conduisait ayant obtenu 48,42 % des suffrages exprimés au second tour. Âgé de 22 ans, il devient ainsi le plus jeune maire élu de France.
Stéphane Sieczkowski-Samier se présente aux élections législatives de 2017 dans la quatrième circonscription du Pas-de-Calais : il obtient 2,86 % des suffrages exprimés au premier tour et ne peut donc pas participer au second tour, remporté par Daniel Fasquelle.
La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques rejette ses comptes de campagne « aux motifs que certaines dépenses afférentes à une manifestation ne figuraient pas au compte, que le coût de cette manifestation avait été pris en charge par une personne morale et que le compte de campagne n’avait pas été présenté par un membre de l’ordre des experts-comptables et des comptables agréés ». Le , le Conseil constitutionnel valide ce rejet et déclare Stéphane Sieczkowski-Samier « inéligible pour une durée de trois ans à compter de la présente décision ».
Le , Stéphane Sieczkowski-Samier est révoqué de ses fonctions en Conseil des ministres par un décret signé du président de la République. Il devient le sixième maire à être révoqué dans l'histoire de la Ve République tout en conservant son statut de conseiller municipal,.
Le , recherché par la gendarmerie pour lui remettre en mains propres la révocation, il publie sur Facebook une photographie de lui aux Bahamas.
Le , le Conseil d'État confirme cette révocation.
En , il est mis en examen pour prise illégale d’intérêts, complicité de faux et usage de faux en écriture publique pour avoir émis une « fausse délibération » validant l’octroi de la gestion de logements communaux à l’agence immobilière dirigée par sa mère sans vote par le conseil municipal.
Il est présent à son procès le mardi au tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer : il lui est reproché d’avoir détourné 114 343 euros au détriment de la ville ; le ministère public requiert deux ans de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité, . Le , il est condamné à « trois ans de prison avec sursis et cinq ans inéligibilité pour détournement de fonds publics ». Le tribunal retient la somme de 76 767 euros de détournements au détriment de la ville ; cette somme couvre des frais de représentation, de missions, de carburants, de locations de voiture et le parquet retrouvé chez l’ancien élu. Les sommes confisquées pendant la procédure, notamment l’assurance vie et le plan d’épargne logement permettent de compenser une grande partie des détournements. Stéphane Sieczkowski-Samier est condamné une seconde fois pour « détournement de biens saisis » car il avait essayé d'empêcher la confiscation de ces biens. Quant à sa mère, complice des faits, elle est condamnée à « six mois de prison avec sursis ».
Après avoir interjeté appel de sa première condamnation, son jugement est confirmé le par la cour d'appel de Douai qui le condamne à deux ans de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 15 000 € d'amende. Il annonce son intention de se pourvoir devant la Cour de cassation,. Le 07 septembre 2022, celle-ci rejette son pourvoi : il est donc définitivement condamné pour détournement de fonds publics est donc définitivement condamné à deux ans de prison avec sursis et six ans d'inéligibilité pour avoir détourné 77.000 euros.
Sa mère Christiane Samier a été condamnée pour complicité à six mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende. Ils doivent tous les deux verser 1.250 euros à la commune d'Hesdin.
Ce jugement ne sera pas le dernier puisque l'ancien maire d'Hesdin a d'autres affaires en attente pour délit de favoritisme dans le cadre d'un marché public et fausse délibération lors d'un conseil municipal, en 2016. Lui qui avait pour ambition de devenir notaire doit faire une croix sur sa carrière puisqu'il a désormais un casier judiciaire. Il a aujourd'hui ouvert une agence immobilière en face de la mairie d'Hesdin.
Après ses ennuis judiciaires, Stéphane Sieczkowski-Samier s'est reconverti dans l'immobilier, d'après ses nombreuses publications Facebook, et travaille désormais dans la société Orpi.