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Type d'usine | |
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Superficie |
800 ha |
Opérateur | |
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Date d'ouverture |
1940 |
Situation | |
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Coordonnées |
La station d'épuration Seine Aval ou station d'épuration d'Achères est la plus grande station d'épuration francilienne. Elle est située dans les Yvelines et occupe les terrains de différentes communes : Achères, Maisons-Laffitte et Saint-Germain-en-Laye.
Elle est exploitée par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP).
Cette usine qui traite les effluents d'une partie de l'agglomération parisienne, équivalant à environ 6 millions d'habitants, s'étend sur 800 hectares, couvrant un territoire autrefois inclus dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye. C'est la plus importante station d'épuration d'Europe (deuxième au monde par le volume d'eau traité après celle de Chicago). La capacité de traitement est en moyenne tout temps de 1 500 000 mètres cubes par jour.
Une unité de clarifloculation, qui permet de traiter les phosphores par temps sec, et une unité de traitement de l'azote ont été créées respectivement en 2000 et 2007 pour améliorer la qualité des rejets de la station. L'unité de clarifloculation est détruite par un incendie le .
Créée en 1940, la station d’épuration Seine Aval est actuellement en pleine opération de modernisation. L’objectif est de réhabiliter ses performances concernant le prétraitement et le traitement des eaux usées ainsi que la protection de l’environnement. La refonte de cette station comprend une épuration des eaux ainsi qu’une valorisation des boues, considérées comme néfastes pour l’environnement.
Mise en service en 1940, la première tranche a été suivie de quatre autres pour passer d'une capacité de retraitement de 200 000 mètres cubes par jour en 1940 à 2 100 000 mètres cubes par jour en 1978. Le projet d'une cinquième tranche a été abandonné en 1990 au profit d'autres sites :
L'intégralité des boues générées par le traitement des eaux est recyclé dans l'agriculture en substitution d’engrais et d’amendements : soit par épandage direct, soit après compostage. 13 départements de la région parisienne et de son pourtour font usage de ces boues, riches en matières organiques et phosphore, indispensables à la fertilisation des sols. Les boues font l'objet d'analyses hebdomadaires vérifiant leur conformité à la réglementation et de bilans annuels.
Un article paru dans Le Courrier picard (édition du ) soulève la question des boues d'épurations, qui sont épandues, entre autres, en Picardie. Ces boues seraient chargées de métaux lourds (plomb, mercure, chrome, cadmium), de polychlorobiphényles (PCB) et autres polluants. Elles sont épandues sur des parcelles réservées à la culture. Selon ce même article, en 2007 quelque 3 500 tonnes ont été épandues sur les champs de la Somme, 6 000 tonnes dans l'Oise, et plus de 13 500 tonnes dans l'Aisne.