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Le statut des femmes à l'époque mérovingienne concerne une période allant du Ve siècle à 751, date du couronnement de Pépin le Bref. Si la société mérovingienne est patriarcale, les femmes libres disposent néanmoins d'un certain nombre de droits.
Les Mérovingiens règnent sur un peuple principalement composé d'individus que les textes législatifs désignent comme Romains. À l'instar des autres rois barbares, les souverains mérovingiens prennent soin de conserver l'ancienne législation impériale et ordonnent que chaque individu soit jugé en fonction de son identité ethnique. C'est le principe de personnalité des lois.
Dès lors, la majorité des femmes libres (un droit particulier s'applique aux esclaves) conserve un statut défini par la législation romaine, le statut d'une « éternelle mineure ». En ce qui concerne les documents typiquement mérovingiens, ils témoignent plutôt d'un « accroissement des droits des filles » (Sylvie Joye). Néanmoins, tout comme les femmes romaines, les femmes franques restent subordonnées à la volonté des hommes de leur entourage, qui détiennent le droit et le devoir du mund.
De la même façon, les droits romain et franc s'accordent sur les contraintes liées au mariage (limites d'âge, interdiction du mariage consanguin...) - les filles peuvent être mariées à l'âge de 12 ans, contre 15 pour les garçons - même s'ils diffèrent sur le plan du transfert des biens.
En résumé et selon Sylvie Joye, le droit mérovingien garantit aux femmes une plus grande autonomie économique que le droit romain, mais dans les faits, leur capacité d'action, notamment en politique, est réduite.
L'image contemporaine des femmes mérovingiennes est en partie déformée par la vision qu'en ont les clercs de l'époque. Ainsi, Grégoire de Tours peut parfois rendre certaines reines - comme Brunehaut et Frédégonde - responsables des intrigues et des querelles successorales. Il les montre influentes mais aussi insidieuses et caractérielles[réf. nécessaire].
L'analyse que les historiens allemands du XIXe siècle ont faite du mariage chez les peuples germaniques est également sujette à caution. La réalité des mariages polygames est plutôt douteuse, même si les concubines royales sont avérées, et le mariage par rapt (ou Raubehe) n'est pas plus légal chez les barbares que chez les Romains.
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