Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons explorer le monde fascinant de Stratification sociale. Depuis ses débuts jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Stratification sociale a fait l'objet d'intérêt et de débats dans différents domaines. De nombreux experts ont consacré leur temps à étudier et à analyser Stratification sociale, ce qui a permis de mieux comprendre son importance et son impact sur nos vies. Au fil des années, Stratification sociale a évolué et s'est adapté aux circonstances changeantes du monde moderne, générant de nouvelles perspectives et approches dans son étude. Dans cet article, nous examinerons en détail toutes les facettes de Stratification sociale, de son origine à son impact sur la société actuelle.
La stratification sociale, appelée aussi hiérarchisation sociale, est un processus qui tend à positionner les individus de façon hiérarchique, en strates (ou couches) au sein d'une organisation sociale donnée, et à engendrer des inégalités, en termes d'accès et de répartition des ressources. Le processus de stratification sociale produit une hiérarchie sociale, ainsi qu'un ordre social.
Selon la théorie évolutionniste socioculturelle, les périodes préhistoriques et protohistoriques sont globalement marquées, malgré quelques phrases de nivellement social, par le passage des sociétés relativement égalitaires du Néolithique (période caractérisée par la prédominance des tombes collectives à l'échelle familiale, villageoise ou à recrutement plus large) aux chefferies individualistes des âges du bronze et du fer. Si l'émergence d’une hiérarchie sociale forte est visible dès le Néolithique (prestige de certaines architectures domestiques, cultuelles ou funéraires), elle devient plus marquée aux époques protohistoriques (multiplication de sites fortifiés sur des points topographiques stratégiques, développement de la production d'objets de luxe et de prestige, de l'architecture monumentale, de sépultures individuelles isolées ou bien regroupées en de vastes cimetières, sous forme de tombes simples et d'autres aristocratiques).
Chez les Grecs, la société des cités se divise principalement en trois catégories reconnues :
Chez les Romains, la société se divise en catégories complexes que la notion marxiste de classe sociale ne peut pas rendre parfaitement, compte tenu des critères plus juridiques que socio-économiques :
La stratification des groupes sociaux romains ayant considérablement évolué au cours de l'antiquité romaine, la société romaine se trouve regroupée en deux grands ordres à partir du IIIe siècle ; les honestiores et les humiliores — l'élite et les humbles —, séparés juridiquement et socio-économiquement.
Dans le monde européen des périodes qui ont suivi l'antiquité, c'est une société d'ordres qui s'est mise en place. Dans d'autres continents, ce fut souvent une société de castes. L'un et l'autre ne sont pas synonymes. Dans la Civilisation islamique à partir du VIIe siècle, les couches sociales ont varié selon les lieux et les temps mais toujours au sein d'une famille selon des catégories d'emploi : commerce, administration, etc. Plusieurs de ces types de société se sont en partie maintenus jusqu'à aujourd'hui, d'où les notions encore actuelles de :
Dans la Chrétienté a été élaboré une description de la société chrétienne en trois ordres sociaux, dont seuls les caractères juridiques se sont maintenus jusqu'à l'époque des révolutions du XVIIIe siècle et du XIXe siècle :
Ces catégories n'ont jamais été fondées sur des valeurs de richesse, d'où l'apparition dès l'an Mil d'une bourgeoisie dans les bourgs et villes européennes, au sein du tiers état mais utilisée comme ressource sociale des deux autres ordres (voir anoblissement).
L'évolution des sociétés paysannes, également stratifiées à l'extrême, vers une société ouvrière dans le cadre des révolutions industrielles a profondément modifié la société européenne et les sociétés occidentales installées en Amérique.
Les approches sont diverses pour décrire les strates de la société actuelle issue des révolutions industrielles et des transformations de la société agricole. Ces analyses ne peuvent pas se faire sans être rapprochées des études démographiques, ni sans la compréhension des notions d'Industrialisation, de Colonisation, de Mécanisation ou encore de Mondialisation. Enfin, il ne faut pas oublier de regarder ces transformations avec le prisme des deux guerres mondiales et de la construction des sociétés démocratiques et totalitaires.
De là, divers types d'analyses sont en concurrence, compte tenu des opinions :
Dans la perspective marxiste, la société est hiérarchisée en classes sociales plus ou moins antagonistes dans une lutte des classes, ici rangées de la plus pauvre à la plus riche :
Le marxisme associe à cette vision de la stratification de la société la notion historique de « lutte des classes ». Pour Marx, l'histoire n'est qu'une succession de lutte entre classe dominante et classe dominée. Il associe à la classe dominée le prolétariat et à la classe dominante la bourgeoisie. La lutte des classes se base sur la théorie de la stratification sociale.
Le projet du communisme est de modifier le rapport entre les strates sociales pour parvenir à une société sans classes.
Dans une perspective non marxiste, la société est aussi hiérarchisée en classes, mais celles-ci sont différentes. On parlera notamment de :
La perspective écosophique tend à reconsidérer les classes sociales non pas d'après des strates mais selon un écosystème social. Elle tient compte de la notion d'écologie sociale ou écologie politique.
En France, les études quantitatives se réfèrent souvent à la classification de la population en Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), utilisée par l'INSEE depuis 1982. Ces catégories sont regroupées en 6 groupes socioprofessionnels :
Cette classification remplace la nomenclature des Catégories socioprofessionnelles (CSP), datant de 1954. Les PCS ont subi des rénovations en 2003 et 2020. Si des tables de transcodage théorique existent entre ces différentes versions des PCS, le passage entre les CPS et les PCS est peu aisé en raison des nombreux changements entre les deux nomenclatures.
Les amitiés internationales sont considérées comme enrichissant le savoir et la vie des individus, ; elles influent aussi sur la stratification sociale (avec des enjeux de hiérarchie, statut, pouvoir, subordination voire d'oppression). Avec le Web 2.0 et ses suites, les réseaux sociaux sont devenus plus « virtuels » et se sont notamment développés dans la webosphère, dont via les « amis » sur Facebook.
Deux études conduites par des psychologues de l'Université de Cambridge ont en 2015 étudiés le nombre d'« amis » sur Facebook des internautes.