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Sybirak est un mot polonais (prononciation ; sɨˈbirak, pluriel : sybiracy) qui, comme son équivalent russe sibiryák peut qualifier tout habitant de la Sibérie, mais qui désigne plus particulièrement les Polonais emprisonnés ou exilés en Sibérie, voire ceux envoyés dans l'Arctique russe ou dans le Kazakhstan pendant les années 1940.
La déportation de Polonais commença dès le 18e siècle lors de l'Empire russe, notamment avec ceux qui souhaitaient étendre l'influence de la république des Deux Nations, et plus particulièrement les partisans de la confédération de Bar.
Après que le droit pénal russe ait été changé en 1847, faisant du travail forcé et du katorga des peines communes, les Polonais y furent de plus en plus nombreux, commençant à être dénommés Sybiraks et à y former une minorité.
La plupart des Sybiraks étaient en Sibérie à la suite de l'insurrection de Novembre de 1830, l'insurrection de janvier 1863, et la révolution polonaise de 1905. Puis, avec l'invasion soviétique de la Pologne en 1939, ce fut des centaines de milliers de Polonais qui furent déplacés.
Au 18e siècle, il n'y eut qu'un nombre limité de colons volontaires, attirés par le développement économique possible de la Sibérie. Ils y formèrent une minorité polonaise en Russie avec les condamnés à qui il était interdit de retourner chez eux, même après l'exécution de leur peine, et qui purent contribuer à la construction du Transsibérien.
Nombreux furent les intellesctuels polonais à étudier la Sibérie : Aleksander Czekanowski, Jan Czerski, Benedykt Dybowski, Victor Godlewski, Agaton Giller (en), Bronisław Piłsudski et Waclaw Sieroszewski.
Près de 20 000 Polonais vivaient en Sibérie dans les années 1860, et ils se soulevèrent en 1866 : Soulèvement des Sybiraks.