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Temples du Chefresne | |
Grand temple inachevé | |
Présentation | |
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Culte | Protestantisme |
Rattachement | Église protestante unie de France |
Début de la construction | petit : 1817 grand : 1842 |
Fin des travaux | petit : 1824 grand : inachevé |
Protection | Inscrit MH (2006, temples et le cimetière) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Ville | Le Chefresne |
Coordonnées | 48° 54′ 42″ nord, 1° 08′ 35″ ouest |
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Les temples protestants du Chefresne sont deux édifices religieux situés au Chefresne, dans le département français de la Manche. La paroisse est rattachée à l'Église protestante unie de France.
Plusieurs nobles locaux adoptent la religion réformée au milieu du XVIe siècle et dès 1553, une première église protestante est bâtie. Après la publication de l'édit de Nantes en 1598, ces seigneurs font bâtir un temple dans les années 1610 au lieu-dit « le chêne Guérin », à la limite des paroisses du Chefresne, de Margueray, de Montabot et de Gouvets. Un cimetière est créé à proximité en 1612.
Détruit sur l'ordre de Louis XIV en 1678, il sert de carrière pour le clocher-porche de l'église paroissiale en 1746, et ses revenus sont affectés aux hôpitaux de Torigni-sur-Vire et de Villedieu-les-Poêles.
Après la signature du Concordat en 1801, les protestants réorganisent leur culte, et deux pasteurs sont nommés le pour desservir la Manche, l’un à Cherbourg pour son arrondissement, l’autre au Chefresne pour les arrondissements d’Avranches, Coutances, Mortain et Saint Lô.
Un nouveau temple est érigé sur un plan rectangulaire au lieu-dit « le Neufbourg », entre 1817 et 1824. Construit en moellons de grès et recouvert d'un toit d'ardoises en bâtière, il est éclairé par six grandes baies.
Reconnue officiellement le , l'église du Chefresne engage, sous l'impulsion de son nouveau pasteur, Eugène Sabattier, la construction d'un grand temple de quatre cents places au Neufbourg, d'un presbytère à la Maheudière et d'une école pour les enfants protestants. Le presbytère est érigé en 1845 sur les terres de Félix Samson-La Valesquerie qui finance également sa construction. La première pierre du temple, dont la réalisation sur un plan rectangulaire dans le style néoclassique, est confiée à l'architecte saint-lois Lemercier, est posée le . Les travaux sont dirigés par un nouvel architecte à partir du selon de nouveaux plans moins ambitieux. Mais ils sont abandonnés en 1856 après la mort du pasteur, du fait des coûts trop élevés. Les deux temples sont inscrits aux monuments historiques depuis 2006.