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Issus de l'Indochine française, les tirailleurs indochinois furent recrutés au Laos, au Tonkin, en Annam et au Cambodge à partir des années 1880 lors de l'expédition du Tonkin. Ils furent dissous en 1946.
Certains tirailleurs indochinois formèrent les cadres des futures armée cambodgienne, armée laotienne et armée de la République du Vietnam. De même, certains choisirent les rangs du Việt Minh et du Pathet Lao.
Nombre de travailleurs débarquent en France : 4 631 arrivent en 1915, 26 098 en 1916, 11 719 en 1917, 5 086 en 1918 et 727 en 1919[réf. nécessaire]. 6 000 soldats européens sont en outre rapatriées en France. 43 430 hommes sont ainsi incorporés dans l'armée française[réf. nécessaire], se répartissant comme suit :
Les bataillons de tirailleurs indochinois qui ont combattu sont le 7e et le 21e en métropole et les 1re et 2e à l'Armée française d'Orient.
La 4e compagnie du 6e bataillon d'étapes, affectée à des travaux à Beauzée-sur-Aire (creusement de parallèles de départ sur le champ de bataille), participe à la bataille de Verdun. Elle est incorporée au 8e régiment de tirailleurs tunisiens qui monte à l'attaque le sur Douaumont et sur Haudremont. Les pertes s'élèvent à cinquante hommes[réf. nécessaire], dont le capitaine Charlet.
À la bataille du Chemin des Dames, participe le 7e bataillon de tirailleurs indochinois, alors incorporés à la 12e division d'infanterie. Il est engagé du 5 au et déplore 195 morts, dont le commandant Dez. Il est ensuite incorporé au 67e régiment d'infanterie. Il combat également dans les Vosges en , entre Saint-Dié et Gérardmer, ainsi que dans le secteur Arnould (Gérardmer), de juin à . Le général Pénet adresse alors « au 7e bataillon indochinois (...) toute sa satisfaction pour les qualités militaires dont il a fait preuve ».
Lors de l'Offensive du Printemps, le 21e bataillon de tirailleurs indochinois se bat devant Reims en tenant La Neuvillette et Pont-Saint-Thierry, du 17 au .
Un autre engagement a lieu pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois à Monastir, d'août à , avec la 122e DI, ainsi qu'au lac d'Ohrid avec le 175e RI. 61 pertes sont comptabilisées pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois. Le 2e bataillon de tirailleurs indochinois participe à l'attaque sur Veliternë (Albanie), le , prenant le village dans lequel il demeure jusqu'en avril. 20 hommes décèdent. Au lac d'Ohrid, en , le 2e bataillon indochinois résiste à la contre-attaque ennemie au prix de 35 soldats morts.
Des unités indochinoises des forces coloniales françaises se qualifièrent aussi durant la bataille de France où elles combattirent avec bravoure. Des soldats indochinois se distinguèrent dans la Meuse où la Wehrmacht subit de lourdes pertes.
En mars 1945, l'Armée impériale japonaise prend d'assaut la garnison française stationnée en Indochine composée essentiellement de tirailleurs indochinois. Les cadres français furent décimés lors de ce coup de force.
Après 1945, les ex-tirailleurs sont regroupés dans des compagnies de marche, qui sont rassemblées pour former le bataillon de marche indochinois en janvier 1948. Les tirailleurs démobilisés forment l'ossature de l'Armée populaire vietnamienne, la guérilla indépendantiste.