Dans l'article d'aujourd'hui, nous explorerons le monde fascinant de Tobias Matthay. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Tobias Matthay a fait l'objet d'intérêt et de débats dans différents domaines. Tout au long de cet article, nous analyserons ses principales caractéristiques, son impact sur la société et son évolution dans le temps. De plus, nous examinerons son influence dans différents contextes et sa pertinence pour l’avenir. Tobias Matthay est un sujet passionnant qui mérite notre attention, nous vous invitons donc à vous plonger dans ce fascinant voyage de découverte et d'exploration. Préparez-vous à élargir vos connaissances et à vivre une expérience enrichissante !
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Tobias Augustus Matthay |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Instrument | |
Maîtres |
William Sterndale Bennett, Arthur Sullivan, Walter Macfarren (en) |
Genre artistique | |
Archives conservées par |
Bibliothèques de l'université du Maryland (en) |
Tobias Augustus Matthay, né à Clapham (Londres) le et décédé à High Marley, près de Haslemere (Surrey) le , est un pianiste, professeur et compositeur britannique.
Né de parents d'origine allemande, il se met au piano dès ses six ans en leçons particulières. En 1871, il entre à la Royal Academy of Music dans la classe de William Dorell. Il obtient la bourse Sterndale Bennet qui lui permet de poursuivre ses études avec Macfarren. Il prend également des cours de perfectionnement avec Sterndale Bennet et avec Ebenezer Prout et Arthur Sullivan.
Il se produit en public de 1880 à 1895.
Il est d'abord assistant à la Royal Academy of Music (1876-80), puis nommé professeur en 1880. Il a formé à l'instrument toute une génération de compositeurs : Arnold Bax, York Bowen et tous les pianistes britanniques du début du siècle : Harriet Cohen, Harold Craxton, Clifford Curzon, Myra Hess, Eileen Joyce, Moura Lympany, Eunice Norton, Irene Scharrer et Felix Swinstead. Il y exerce jusqu'en 1925, obligé à la démission par l’attaque de sa méthode. Mais dès 1895, il fonde sa propre école de piano où il développe le Matthay systèm, connu dans le monde entier, et où il abandonne « les données traditionnelles pour découvrir les correspondances entre le jeu et le physique de l'exécutant ».
Avec Frederick Corder et John Blackwood McEwen, en 1905, il cofonde la société des compositeurs Britanniques (en).
En tant que compositeur, il laisse une centaine de pièces, un Konzerstück pour piano et orchestre, un quatuor avec piano.