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Le tunnel sous le détroit de Béring est un projet de tunnel ferroviaire sous le détroit de Béring.
En 1860, William Gilpin, premier gouverneur du territoire du Colorado, imagine déjà un projet de relier l'Alaska et la Sibérie dans son livre The Central Gold Region.
Jules Verne avance l'hypothèse d'un pont dans son livre de 1890 César Cascabel où une famille traverse en chariot le détroit, profitant des périodes de glace[réf. nécessaire].
En 1905, l'ingénieur français Loïc Lebel proposa au gouvernement de l'Empire russe de construire un tunnel ferroviaire sous le détroit de Béring.[réf. nécessaire]
À partir des années 1960, l'ancien gouverneur de l'Alaska et ancien secrétaire à l'Intérieur des États-Unis, Walter Hickel fut un des plus ardents défenseurs du projet.[réf. nécessaire]
Le projet d'un réseau mondial a été reproposé en 2006 dans le cadre d'un Trans Global Highway par Frank X. Didik.
La Chine a repris le projet dans le cadre de son grand programme d'interconnexion international dit One Belt One Road.
Bien que techniquement possible, car le trajet se ferait sur une seule plaque tectonique, (la plaque nord-américaine qui couvre non seulement l'Amérique du Nord mais aussi la mer de Béring et l'extrémité orientale de la Sibérie), le projet demande des investissements considérables qui risquent de ne jamais être rentabilisés, car les deux extrémités du tunnel ne sont ni des lieux de production, ni des lieux de consommation, ni des lieux de tourisme importants, que ce soit en Alaska ou en Sibérie. Il faudrait donc relier les extrémités des tunnels au reste du réseau des deux continents.
En août 2011, le gouvernement russe a donné son accord au projet, en annonçant un budget de 70 milliards d'euros pour la construction du tunnel. Le projet comprend aussi une extension à l'est du réseau ferroviaire russe, pour relier le tracé actuel du transsibérien à Iakoutsk. Cette extension longue de plus de 800 kilomètres, coûtera au gouvernement russe plus d'un milliard d'euros et sa construction devrait s'achever en 2013. Cela constituerait la première phase du projet russe, qui se poursuivrait en 2030 jusqu'à Ouelen, à la pointe Nord-Est de la Sibérie, point de départ du tunnel.
Le tunnel pourrait quant à lui ouvrir en 2045.