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Union et fraternité française (UFF) | |
Présentation | |
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Président | Pierre Poujade |
Fondation | 1956 |
Disparition | 1958 |
Syndicat | Union de défense des commerçants et artisans |
Symbole | Coq gaulois |
Positionnement | Droite à extrême droite |
Idéologie | Poujadisme Corporatisme Conservatisme Populisme de droite Défense du contribuable Conservatisme fiscal Résistance fiscale |
Couleurs | Bleu, blanc, rouge |
Représentation | |
Députés (1956) | 52 / 595 |
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L'Union et fraternité française (UFF) constitua, de 1956 à 1958, le groupe parlementaire de l'Union de défense des commerçants et artisans (UDCA), le syndicat professionnel de Pierre Poujade.
Avec le mot d'ordre « Sortez les sortants », ce mouvement obtint 52 députés (2,4 millions de suffrages, 11,6 %) à l'Assemblée nationale en 1956. Comme les autres partis opposés au régime de la IVe République (Rassemblement du peuple français…), il fut pénalisé par la loi électorale qui favorisait les listes « apparentées », c'est-à-dire celles susceptibles de trouver des alliés et donc de former une majorité dans un parlement très divisé.
Parmi eux se trouvait Jean-Marie Le Pen, qui était alors, à 27 ans, le deuxième plus jeune député de France après le communiste André Chène, et qui allait devenir la figure marquante de l'extrême droite française. S'y trouvait également Henri Dorgères, ancien leader paysan d'avant-guerre. Après l'élection, 11 députés UFF furent invalidés, à la suite de la contestation d'apparentement de listes, qui étaient toutes poujadistes. Il s'agissait d'apparentement avec les listes de Défense des intérêts agricoles et viticoles (DIAV) et d'Action civique de défense des consommateurs et des intérêts familiaux. Ces invalidations, sans doute contestables sur le fond, furent cependant tout à fait légalement décidées. La polémique qu'elles entrainèrent ne fut sans doute pas étrangères à la décision, après 1958, de confier le contentieux des élections législatives non plus aux députés eux-mêmes, mais au Conseil constitutionnel.
Le groupe UFF subit d'autres invalidations[Quand ?] et n’a plus que 30 députés à la fin de la législature. Trois députés devaient par la suite se démarquer de leur groupe : Jean-Maurice Demarquet, Jean Dides et Jean-Marie Le Pen, qui fut exclu de l'UFF en 1957.
L'UFF a fait trois interventions fondamentales à l'Assemblée nationale :
L'UFF prit position pour le maintien de l'Algérie française et fut hostile à l'Europe du traité de Rome, première base de l'Union européenne, ainsi qu'aux organismes internationaux en général, dans lesquels elle voit se dissoudre la souveraineté française.
La plupart des députés UFF furent battus aux élections législatives de 1958.