Uxoricide

Dans cet article, nous explorerons le sujet de Uxoricide et sa pertinence aujourd'hui. Depuis ses origines jusqu'à son impact sur la société moderne, Uxoricide a été un sujet de débat et d'étude pour des experts de diverses disciplines. Grâce à une analyse détaillée, nous examinerons les différentes facettes de Uxoricide, de son influence sur la culture populaire à son rôle en politique et en économie. Avec un regard critique et objectif, cet article cherchera à donner une vision complète de Uxoricide et de son importance dans le monde contemporain.

L'uxoricide (du latin uxor : « épouse » et -cide, de caedere : « couper, tuer ») est le meurtre d'une femme par son conjoint ou son compagnon. Le terme peut désigner aussi bien l'acte lui-même que la personne qui le commet.

C'est une forme spécifique de féminicide.

Fréquence des uxoricides

Le suicide du Galate, ou Galate se donnant la mort après avoir tué sa femme, palazzo Altemps à Rome.

D'après l'Organisation mondiale de la santé, en Asie du Sud-Est, sur la totalité des femmes assassinées, 55 % sont victimes de leur compagnon ; elles sont 40 % en Afrique et 38 % sur le continent américain. Une enquête de 2013 montre que 38,6 % des assassinats de femmes sont commis par leur compagnon.

La fréquence des uxoricides est variable parmi les cultures occidentales : chaque mois, environ 7 femmes en sont victimes en Angleterre et en Cornouailles, 4 en Australie et 76 aux États-Unis. Il convient de signaler que ces nombres correspondent à des années différentes et que la population des États-Unis dépasse largement celle du Royaume-Uni et de l'Australie.

États-Unis

Aux États-Unis, même si les cas de violence conjugale et d'assassinat dans le couple ont reculé depuis les années 1970, la fréquence des uxoricides est plus élevée que celle des mariticides (l'assassinat de l'époux par son épouse). Aux États-Unis en 2007, sur 2 340 meurtres commis dans le couple, les femmes représentent 70 % des victimes. Les données du Federal Bureau of Investigation recueillies depuis le milieu des années 1980 montre que pour 100 maris qui tuent leur épouse aux États-Unis, environ 75 femmes tuent leur mari. Néanmoins, dans certaines localités américaines, il est plus fréquent de voir une épouse tuer son conjoint : Chicago, Detroit, Houston et Saint Louis. D'après le bureau américain des statistiques criminelles, sur la période 1998-2002, les auteurs d'uxoricide sont plus souvent des hommes blancs que ceux d'autres groupes démographiques.

Notes et références

  1. « Uxoricide », sur cnrtl.fr.
  2. Alice Develey, « Faut-il parler de « féminicide » ou d’« uxoricide » ? », Le Figaro, 3 septembre 2019.
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  4. Heidi Stöckl, Karen Devries, Alexandra Rotstein, Naeemah Abrahams, Jacquelyn Campbell, Charlotte Watts et Claudia Garcia Moreno, « The global prevalence of intimate partner homicide: a systematic review », The Lancet, vol. 382, no 9895,‎ , p. 859–865 (PMID 23791474, DOI 10.1016/S0140-6736(13)61030-2, S2CID 13880566, lire en ligne)
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  12. (en) Matthew R. Durose, Caroline Wolf Harlow, Patrick A. Langan, Mark A. Motivans, Ramona R. Rantala et Erica L. Smith, Family Violence Statistics: Including Statistics on Strangers and Acquaintances, U.S. Department of Justice, Office of Justice programs, Bureau of Justice Statistics, (ISBN 978-1249558972, lire en ligne), p. 1

Voir aussi

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Bibliographie

  • Aline Quenault, Sophie Raymond, Ivan Gasman, « Uxoricide et trouble psychiatrique. Analyse psychodynamique d’un cas clinique », L'information psychiatrique, vol. 95,‎ , p. 339-344 (lire en ligne).
  • Alice Develey, « Faut-il parler de « féminicide » ou d’« uxoricide » ? », Le Figaro, 3 septembre 2019 (en ligne).

Articles connexes

Liens externes