Dans le monde d'aujourd'hui, Veolia Transport a acquis une grande pertinence dans différents domaines. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou social, Veolia Transport est devenu un sujet d'intérêt et de débat constant. Les opinions sur cette question sont variées et souvent polarisées, ce qui démontre l’importance et la complexité de la question. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Veolia Transport, en analysant son impact, ses implications et les solutions possibles pour y remédier efficacement. Quelle que soit la perspective que nous avons sur Veolia Transport, il est crucial de comprendre sa portée et les moyens possibles de la gérer.
Elle fut dénommée Connex en 2000, lorsque Vivendi, le successeur de la CGE, se scinda en deux entités distinctes, Vivendi Environnement (ancêtre de Veolia Environnement) et Vivendi Universal. Cette année-là, Connex acquiert le groupe ferroviaire allemand Bayerische Oberlandbahn.
Son développement s'est accéléré à partir de 2002 en France notamment avec :
la reprise en 2002 du groupe du Grand Ouest Verney, essentiellement interurbain, qui exploitait aussi les réseaux urbains de Vannes, Fougères, Flers, Chinon, Saumur et Sablé-sur-Sarthe, entre autres, ainsi que celui de Granville sous contrat avec le Département de la Manche ;
2008-2010 : Des années de forte évolution pour Veolia Transport
En 2008, Veolia Transport a connu de nombreux succès à l'étranger avec notamment le gain des réseaux urbains de La Nouvelle-Orléans et de Bilbao en Espagne. Fin 2008, a été créée en Chine une coentreprise visant à exploiter deux réseaux urbains dans la banlieue de Nankin et quatre réseaux dans des villes de 0,7 à 1,8 million d'habitants (Huainan, Anqing, Ma'anshan…) pour un chiffre d’affaires de 40 M€, 2 000 bus et 350 millions de voyageurs par an.
En France, les résultats sont plus mitigés puisque :
le réseau d'agglomération de Royan a été gagné contre Keolis ;
le réseau urbain de Bordeaux (TBC), image de marque de la société dans le secteur urbain, a été remporté par Keolis en 2009 ;
le réseau interurbain de Charente-Maritime, géré par la SEMAAS-Aunis-Saintonge, a été emporté par Keolis, qui a créé le réseau « Les Mouettes » (Keolis Littoral, Météreau Autocars, Voyages Goujeau). Sa mise en place, faute de préparation adéquate, s'est avérée particulièrement délicate ;
Veolia n'est aujourd'hui plus présente dans la SEM d'Amiens au profit du groupe espagnol SIBERBUS/CFT, puis Keolis.
En 2009, Veolia Transport a cédé son activité de fret ferroviaire à Veolia Cargo.
En mai 2011, Veolia Transport et Transdev ont signé un accord de fusion qui a donné naissance au 1er groupe privé de transport collectif (tramway, bus, train, ferry) au monde, avec 117 000 salariés et un chiffre d’affaires cumulé de 8,2 milliards d’euros.
Huit mois plus tard, le 6 décembre 2011, le groupe Veolia annonce la cession de l'ensemble de la branche transport, au vu des résultats financiers décevants et de la dette d'environ 15 milliards d'euros.
Activités
Au moment de la fusion, Veolia Transport était présente dans plus d'une trentaine d'agglomérations de plus d'un million d'habitants, et plus de 5 000 collectivités de par le monde. La société employait plus de 77 591 salariés (au ) et était le premier exploitant privé de transport terrestre de voyageurs dans le monde.
Les activités de Veolia Transport se répartissaient en quatre catégories principales :
les transports collectifs en agglomération (transport urbain, périurbain et les services de transport spécifiques) ;
les transports collectifs interurbains et régionaux ;
la gestion d’infrastructures et les services aéroportuaires ;
les services de gestion de la mobilité (information aux voyageurs, centres d’échanges, centres d’appels téléphoniques).
Veolia Transport se caractérise par une diversité de réalisations :
deux lignes de métro : une ligne en service à Séoul (Corée du Sud) et une autre en construction à Bombay (Inde) ;
quatre réseaux de bus à haut niveau de service : Bogota au sein du système TransMilenio transportant près de 1 400 000 voyageurs par jour ; Rouen, TEOR : trois lignes, 45 000 voyageurs par jour ; Las Vegas, (ligne (en) Max(en)), 7 000 voyageurs par jour ; York au Canada dans la banlieue de Toronto, "Viva", cinq lignes
de nombreuses liaisons interurbaines en France et à l'étranger, dont les « Eurolines », lignes internationales par autocars ;
des liaisons maritimes urbaines en France notamment à Toulon et Marseille (Frioul) ainsi que des ferrys vers la Corse avec notamment la reprise en cours de la SNCM ainsi qu'en Suède notamment autour de Göteborg ;
la desserte maritime de certaines îles, par exemple l'île d'Aix ;
une offre de services de vélopartage et de parcs à vélos automatisés, via sa filiale Veloway à Nice et Vannes. Celle-ci s'appuie notamment sur l'expérience d'OyBike, société née en Angleterre et exploitant des services de vélos en libre service en Angleterre et aux États-Unis ;
des voitures à la carte via sa filiale Proxiway en France, qui propose une centaine de véhicules partagés à Paris, La Rochelle et Narbonne ;
des offres de transport à la demande, dont plus de 13 000 véhicules accessibles aux personnes à mobilité réduite ;
des taxis en France, aux Pays-Bas, en Suède et aux États-Unis ;
des véhicules à moteur Diesel équipés de systèmes d'injections spécifiques, de filtres à particules et de pots catalytiques, des bus et taxis à moteur hybride pour réduire la consommation de carburant et limiter les émissions polluantes, des véhicules utilisant le biodiesel… Veolia Transport a formalisé ses engagements en matière de développement durable dans une charte.
La stratégie de Veolia Transport est basée sur :
une série d'acquisitions successives qui lui ont permis d'avoir une présence dans toutes les régions françaises et de nombreux continents (Amérique, du Nord, Asie, Océanie, Europe…). Deux des plus grosses acquisitions étant celle du groupe Tourisme Verney en France en 2002 et ATC aux États-Unis en 2005 ;
un accord de fusion avec Transdev, 4e opérateur de transport public en Europe et filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations, signé en mai 2010 ;
la réponse aux appels d'offres et leur gain, lui permettant de consolider ses parts de marché en France (Tram-trainRhônexpress reliant Lyon à son aéroport, réseaux urbains de Valenciennes (avec Tramway), Bayonne, Rochefort, Louviers, Arcachon,Royan et Arles en 2011) et à l'étranger notamment aux États-Unis : (Tri-Rail à Miami, Bus du comté d'Orange en Californie, Denver, Austin, Antelope Valley, La Nouvelle-Orléans en Louisiane) et Bilbao en Espagne les deux derniers gagnés en 2008. Début 2010, la ville de Phoenix a choisi de confier à Veolia Transportation (filiale américaine de Veolia Transport) l'exploitation de ses réseaux de transport urbain par bus. Le contrat de 5 ans, démarré au 1er juillet 2010, représente un chiffre d’affaires cumulé de 386 millions de dollars.
Apparition dans les médias grand public
Le 7 juillet 2005, les trois opérateurs nationaux, Veolia Transport, Transdev (filiale de la Caisse des dépôts et consignations) et Keolis (filiale du groupe SNCF), ont tous trois été condamnés pour entente visant à se partager le marché des transports urbains sur la période 1996 - 1998. Veolia a dû verser une amende de 5 millions d'euros.
Enfin, Veolia transport exploitait depuis 1996 des lignes ferroviaires de banlieue au sud de Londres, jusqu'à ce que l'autorité organisatrice dénonce le contrat en 2003.
En juin 2003, pour des problèmes répétés de gestion la Connex s'est vue retirer sa licence dans le Kent. L'autorité régulatrice du secteur (le SRA), a décidé de mettre un terme à sa licence après avoir refusé de lui accorder les subventions supplémentaires qu'elle réclamait.
Toutefois, Veolia Transport pourrait être amené à concourir pour de nouvelles franchises en Angleterre le cas échéant et continue à exploiter plusieurs réseaux de bus dans le pays.
Affaire du Tramway de Jérusalem et réaction de ASN Bank
Veolia, par le biais de sa filiale transport, a été mis en cause avec Alstom dans l'affaire du tramway de Jérusalem. À ce titre et dans le cadre de la campagne pour le boycott, désinvestissement et les sanctions contre Israël, la banque néerlandaise ASN Bank s'est retirée de la société Veolia.
Principales filiales
Voyageurs seulement. Pour le fret, voir l'article détaillé Veolia Cargo