Vestiges des expositions internationales de Paris est un sujet qui a suscité de nombreux débats ces dernières années. À mesure que la société progresse, cette question devient de plus en plus pertinente et polarisante, générant des opinions contradictoires dans différents secteurs. Cet article vise à analyser Vestiges des expositions internationales de Paris en profondeur, en explorant ses différentes facettes et en fournissant des informations objectives et actualisées sur le sujet. Grâce à une approche globale, il vise à offrir au lecteur une vision complète et équilibrée de Vestiges des expositions internationales de Paris, permettant ainsi une compréhension plus large et enrichissante de la problématique traitée.
Au cours des XIXe et XXe siècles, Paris accueille une dizaine d'expositions internationales. Ces événements conduisent à la création de nombreux édifices. Ces constructions sont essentiellement temporaires, la quasi-totalité étant démantelée à la fin des expositions. Toutefois, quelques-unes existent encore au XXIe siècle : certaines à leur emplacement d'origine, beaucoup déplacées, voire démantelées et intégrées à d'autres constructions.
Cet article recense les édifices, parties d'édifices ou œuvres spécialement réalisées pour les expositions internationales de Paris et existant toujours en 2020. Toutefois, elle ne prend pas en compte les œuvres exposées lors de ces expositions, mais qui n'ont pas été créées spécialement pour elles, ni les éventuels travaux d'infrastructure ou de transport (bateaux-mouches en 1867, gare d'Orsay et métro en 1900, etc.).
La structure intérieure de l'église, construite en 1900, réutiliserait une partie de celle du palais de l'Industrie, démoli à la même époque ; Classé MH (2016)
Monolithe orné, haut de 8 m, large de 2,53 m et épais de 18 cm, réalisé par la compagnie des carrières Wincqz et ramené devant le siège de la société après l'exposition.
Érigé dans le pavillon de la Prusse, acquis par l'entrepreneur Bethel Henry Strousberg à la fin de l'exposition et déplacé dans sa demeure de Zbiroh ; à sa mort, le kiosque est acheté par le roi de Bavière Louis II qui le fait déplacer en 1876 au château de Linderhof.
Ensemble de trois édifices du « village russe typique », bâtiments préfabriqués érigés dans le pavillon de la Russie et remonté à leur emplacement actuel en 1872 ; Inscrit MH (1992)
Œuvre commandée pour l'exposition ; installée ensuite dans le jardin des Tuileries, puis attribuée en 1889 à Montpellier. Installée dans le domaine de Grammont depuis 1986.
Hormis la tour Eiffel, il reste peu de vestiges de l'exposition, la plupart des matériaux utilisés ayant été réemployés ensuite à d'autres fins. Toutefois, des ornements du palais des Beaux-Arts ont été installés square Paul-Langevin (5e arrondissement de Paris), une partie du pavillon d'Hawaï sur une parcelle privée à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), tandis que le pavillon du Chili a été reconstruit dans la capitale, Santiago, pour devenir le museo Artequin.
De nombreux vestiges de l'exposition subsistent, en France et à l'étranger.
Éléments architecturaux et urbains
La porte du « Pavillon du métal » réalisée par Raymond Subes, achetée par Marcel Dassault pour équiper son usine de Saint-Cloud. Lors de la destruction de l'usine, pour laisser la place au siège de Dassault Aviation en 2000, la porte est démontée, remaniée puis, en partie remontée sur la façade principale de ce nouveau bâtiment, côté Seine.
L'avenue des Nations-Unies, qui traverse les jardins du Trocadéro, est traversée par deux passages souterrains pour piétons, qui permettaient, lors de l'Exposition, de circuler dans l'Exposition sans avoir à sortir de l'enceinte.
Le Palais de la découverte, qui occupe l'aile occidentale du Grand Palais : l'Exposition de 1937 avait une finalité pédagogique et scientifique, dont le Palais de la découverte est l'illustration. Le planétarium date de cette époque.
L'Architecture, modèle original de la statue commandée pour le « Pavillon de l'enseignement » de l'Exposition au sculpteur François Méheut, est conservée au musée de Mont-de-Marsan.
L'armature métallique du pavillon de la Pologne a été réemployée pour la construction de la salle des fêtes de Romainville.
Les 128 panneaux en laque réalisés par Gaston Suisse pour décorer les rampes d'accès aux salons de réceptions du commissariat général de l'Exposition situés dans le musée d'art moderne de Paris, sont en partie conservés au musée des Années Trente à Boulogne-Billancourt,.
Les croquis de l'aménagement intérieur du hall tronconique, conçu par Félix Aublet et Robert Delaunay réalisé par l'association Art et lumière sont conservés au centre Pompidou, ainsi que l'œuvre de Robert Delaunay Rythmes sans fin.
↑Julie Alves, Gaston Suisse La commande du décor Art et Technique pour la grande galerie du Commissariat Général de l'exposition Internationale de 1937 au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Université Panthéon Sorbonne Paris 1 Master 2 histoire du patrimoine et des musées,