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Xavier Martin, né le , est un historien français du droit et des idées politiques.
Il est professeur émérite à l'université d'Angers.
Xavier Martin est docteur en droit (1973).
Après s'être longtemps intéressé aux institutions angevines d'Ancien Régime, Xavier Martin a été conduit à s'intéresser aux travaux préparatoires du Code Napoléon, découvrant que l'enseignement académique prêtait aux rédacteurs du code des intentions très différentes de ce qu'elles étaient en réalité. De là un fructueux travail de recherche entrepris à partir du commencement des années 1980. Il se consacre plus particulièrement à l'époque révolutionnaire. Il a enseigné à l'Université d'Angers et à l'Université de Nancy, et a donné de nombreuses conférences tant en France qu'à travers le monde (Belgique, Chili, Japon, Pologne, etc.).
Son travail sur la révolution française tend à montrer un point de vue peu académique de l'esprit des lumières. Il fait partie de ces conférenciers qui ont été invités à la Cour de cassation lors du bicentenaire des différents codes napoléoniens.
Son ouvrage, La France abîmée, a été couronné du prix Renaissance des lettres en 2011. Cet ouvrage - très passionnant - n'est pas un bilan de la Révolution Française. Il aborde un sujet étant plus rarement évoqué : la violence morale et psychologique subie par les français durant cette période troublée. Il analyse ces blessures au travers des textes d'époques : des lettres, des extraits de discours, des écrits de philosophes, des journaux tenus par de simples citoyens, des écrits d'étrangers présents en France à cette époque-là, etc. On fait un voyage dans le temps dont on ne sort pas indemne.
Dans son livre Nature humaine et Révolution française, il interroge la conception de l'homme que se faisaient les révolutionnaires français. Contrairement à ce qu'affirme l'enseignement académique, les philosophes des Lumières, les acteurs de la Révolution et les rédacteurs du Code Napoléon nourrissaient une conception pessimiste et réductrice de l'homme, matérialiste, utilitariste et sensationniste. L'homme de Voltaire, d'Helvétius, du baron d'Holbach, de Condillac et de Diderot, est une petite machine réagissant aux sensations qu'elle perçoit en fonction d'un seul et unique carburant, l'intérêt égoïste. Sous la Révolution, cette conception matérialiste a contribué à la politique de terreur.