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Les Xianbei (chinois simplifié : 鲜卑 ; chinois traditionnel : 鮮卑 ; pinyin : ; EFEO : Sien-pei) sont les représentants d'un peuple proto-turco-mongol venu du haut Amour et établi en Mongolie actuelle au IIe siècle. Leur chef Tanshihuai, qui règne de 156 à 181, leur fait accéder à l'hégémonie sur la Mongolie orientale au détriment des Xiongnu septentrionaux.
Pour certains historiens, ce seraient des Proto-Mongols, pour d'autres, ce seraient des Proto-Turcs.
Les chroniques chinoises rapportent qu’ils descendent des Donghu, mentionnés dès le VIIe siècle av. J.-C. Battus par les Xiongnu du Chanyu Modu vers -208, ils reçoivent leur nouveau nom ("Xianbei") du mont Da Xianbei (ou Sien-pei, dans le Grand Khingan), où ils se sont installés.
En 93, ils infligent une sévère défaite aux Xiongnu du Nord affaiblis. Ils incorporent cent mille Xiongnu dans leurs rangs.
Vers 156, Tanshihuai (Tanshikui, Tan Shihuai ou Tan Chi-houaï, 141-181), chef des Xianbei, crée une confédération avec les milliers de Xiongnu. Elle se désintègre à sa mort en 181. Il est élu Khan (roi) par l’assemblée aristocratique, mais par la suite sa dignité deviendra héréditaire. Il se fait construire un palais et s’entoure d’une armée de cavaliers et soumet les aristocrates à sa volonté. Il porte l’empire Xianbei du lac Baïkal à la frontière septentrionale de la Chine. Après sa mort, certains aristocrates tentent vainement de retrouver leur autonomie.
Après le décès de son fils en 235, ils attaquent le pouvoir central. L’empire s’effondre à partir du milieu du IIIe siècle. La puissance des Xianbei renait durant la période des Seize Royaumes, lorsqu'ils fondent la dynastie Wei du Nord (北魏) qui domine la Chine du Nord de 386 à 534.
Les Xianbei sont des éleveurs nomades organisés en clans. Ils maîtrisent la métallurgie et l'orfèvrerie, fabriquent des arcs portant à grande distance à partir de cornes collées. Ils portent des vêtements de cuir et de tissus. Les femmes se coiffent d'un bonnet pointu orné de coraux et de perles.
Ils utilisent des passeports faits de bois et les seigneurs envoient leurs ordres gravés dans le bois. On n'a pas retrouvé de traces de cette sorte d'écriture.
Ils enterrent les morts avec leur cheval et leurs vêtements brûlés. Ils sacrifient un chien à côté du cadavre pour préserver l'âme du mort. Le futur gendre doit travailler deux ans dans la yourte des parents de sa promise avant de l'épouser.
périodique
» manquant, Paris, EHESS, (lire en ligne, consulté le )