Les Œuvres complètes de Paul Verlaine éditées dans la Bibliothèque de la Pléiade sous la direction de Jacques Borel, composées des Œuvres poétiques complètes (1938 puis 1962, un volume), et des Œuvres en prose complètes (1972, un volume) forment l'édition de référence du corpus verlainien, suivie ici pour dresser la liste exhaustive des œuvres de Verlaine.
Premiers vers (1858-1866) : La Mort, , Crépitus, Imité de Catulle, Imité de Cicéron, Aspiration, Fadaises, Les Dieux, Charles le fou (fragment), Des Morts, À Don Quichotte, Un soir d'octobre, Torquato Tasso, L'Apollon de Pont-Audemer, Vers dorés.
Poèmes contemporains des Poèmes saturniens et des Fêtes galantes (1866-1869) : « D'ailleurs en ce temps léthargique » (quatrain), L'Enterrement, Chanson du pal (fragments), La Machine à coudre et le cerf-volant (1868), L'Ami de la nature (1868), poème sur l'air de La Femme à barbe (1868), Sur le calvaire, Le Monstre, Au pas de charge, Étant né très naïf (1869).
Appendice à La Bonne Chanson (1869-1870) : Vieilles « bonnes chansons » : Vœu final, L'Écolière, À propos d'un mot naïf d'elle.
Contribution à L'Album zutique (vers 1871-1872) : À Madame ***, Sur un poète moderne, Vieux Coppées (« Souvenir d'une enfance ... » ; « Le sous-chef est absent ... » ; « Bien souvent dédaigneux ... »), Bouillons-Duval, « Offrant à Jésus-Christ... ».
Poèmes contemporains de La Bonne Chanson et des Romances sans paroles (1870-1873) : Les Renards (1870), Retour de Naples (1871), Après les massacres de 1871 (1871 ?), Le Bon Disciple (mai 1872), « Vive notre grand Monarquô » (quatrain, 18 mai 1873).
Reliquat de Cellulairement et poèmes contemporains de Sagesse (1873-1878) : ΙΗΣΟΥΣ ΧΡΙΣΤΟΣ ΘΕΟΥ ΥΙΟΣ ΣΩΤΗΡ (1873), Faut hurler avec les loups ! (chansonnette écrite sous le pseudonyme de Pablo de Herlañes, chantée par Edmond Lepelletier au théâtre des Folies-Hainaut) ; « Les écrevisses ont mangé mon cœur » (Vieux Coppées, été 1873) ; Sur Jules Claretie (1874) ; « Dites, n'avez-vous pas », « Pour charmer tes ennuis », « Endiguons les ruisseaux » (Vieux Coppées, 1874) ; Autres Vieux Coppées : « Épris d'absinthe pure » (24 août 1875), « La sale bête ! » (Hiver 1875-1876), « C'est pas injuss' de s'voir » (1876), « Je renonce à Satan », « N. DE D. ! J'ai rien voyagé » (fin 1876), « Ah merde alors, j'aim' mieux » (1877) ; Sur Rimbaud(London, 1876 ?), La Tentation de Saint-Antoine (1878).
Souvenirs (1891) : Mes souvenirs de la Commune ; Souvenirs sur Théodore de Banville ; Souvenirs d'hôpital ; Au quartier. Souvenirs des dernières années..
(1892-1893) : conférence à La Haye ; deuxième conférence à La Haye ; Notes sur la poésie contemporaine : fragments de conférences faites à Bruxelles et à Charleroi ; Conférence sur les poètes contemporains ; conférence à Anvers ; conférence à Nancy et Lunéville.
Articles et préfaces (1893-1895) : Charles Cros ; Les Baisers morts de Paul Vérola ; À propos d'un livre récent ; Tout bas par Francis Poictevin ; Préface à Dame Mélancolie par Émile Boissier ; Préface à Chansons d'amour par Maurice Boukey ; Au bois joli par Gabriel Vicaire ; À propos de Desbordes-Valmore ; Opinions sur la littérature et la poésie contemporaines, Éphémères par le vicomte de Colleville ; Auguste Vacquerie : Notes et souvenirs inédits ; Henri Murger ; Deux poètes français (Édouard Dubus ; Le Parcours du rêve au souvenir par le comte de Montesquiou-Fezensac) ; Deux poètes anglais : Arthur Symons, L. Cranmer Byng ; préface de Arthur Rimbaud : Ses poésies complètes ; Arthur Rimbaud ; Nouvelles notes sur Rimbaud ; Arthur Rimbaud : Chronique.
↑Publié en épigraphe à la nouvelle Claire Lenoir de Villiers de l'Isle-Adam, parue dans la Revue des Lettres et des Arts le 13 octobre 1867.
↑Sonnet signé « J.-M. de Heredia » car composé à la manière de José-Maria de Heredia. Cf. lettre de l'auteur à Émile Blémont le 13 juillet 1871 dans lequel le poème est inséré.
↑Notice des Poèmes divers, Œuvres poétiques complètes, op. cit., Plantilla:P..