Dans l'article suivant, la question de 1652 sera abordée, ce qui est aujourd'hui une question de la plus haute importance et de la plus haute pertinence. 1652 est un sujet qui a suscité l'intérêt et l'attention d'un grand nombre de personnes à travers le monde, et son impact s'étend à divers domaines de la vie quotidienne. Dans cette optique, différents aspects liés à 1652 seront analysés, fournissant des informations détaillées et mises à jour pour approfondir votre compréhension. De plus, divers points de vue et opinions d’experts dans le domaine seront explorés, dans le but d’offrir une perspective large et enrichissante sur 1652.
Deux cents Hollandais conduits par Jan van Riebeeck s’installent au Cap. À l’abri d’un fort, ils cultivent des céréales et introduisent le cheval. Les habitants du Cap et de ses environs immédiats se donnent le nom de free burghers (bourgeois libre). La Compagnie mère exerce un strict monopole sur les échanges, mais les colons instaurent une vie patriarcale et biblique, se donnant le nom de peuple paysan pour fuir la civilisation mercantile, les Boers. Les rapports entre les Boers, les Hottentots, les Xhosas et les Cafres sont mauvais, les derniers n’obéissant pas aux mêmes lois sur l’échange et la propriété. Pour les Hottentots, la terre n’appartient à personne, et on ne saurait la « défendre » par une palissade. Pour les Xhosas, une vache ne peut être échangée contre un objet inanimé. L’usage est de restituer, dans l’échange, un des rejetons de la femelle, la vache servant de gage. Se procurant ainsi des bêtes auprès des Xhosas, les Boers sont surpris et furieux de les voir disparaître, enlevées dès qu’elles ont mis bas.
Le sultan d’Oman ibn Saïf aide Zanzibar et Pemba dans une révolte contre les Portugais. Sa flotte attaque les comptoirs portugais de Pate et de Zanzibar.
Mozambique : le monomotapa (Karanga) Mavoura Mhandé se convertit au catholicisme, mais sa puissance décline, car ses vassaux se détachent peu à peu de lui. Sous le règne de son successeur Siti Karurukumusapa (1652-1666), qui prend le nom de Dom Domingos après son baptême, la situation devient critique pour les Portugais.
Fondation d'Irkoutsk en Sibérie par le cosaque Ivan Pokhabov.
Rébellions contre le quitrent, rentes perpétuelles dues au seigneur, dans le Maryland (cinq entre 1652 et 1689).
9 mars, République des Deux Nations : la Diète est rompue par le veto du député d’Upita, Ladislas Sicinski(pl), à l’incitation du prince Janus Radziwill (rupture provoquée par les troubles en Ukraine). La pratique du liberum veto est reconnue en Pologne. En accordant un droit de veto à tous les députés, elle renforce un système de gouvernement anarchique qui fait passer les intérêts particuliers de la noblesse avant ceux de l’État. Sur 55 Diètes tenues de 1652 à 1704, 48 se dissolvent avant d’avoir achevé leurs travaux.
1er-2 juin : victoire décisive des Zaporogues sur les Polonais à la bataille de Batoh, sur le Boug méridional. En décembre, Bogdan Khmelnitski ouvre des négociations avec le tsar Alexis Ier, et lui demande de rattacher l'Ukraine à la Russie. Un accord est signé en 1654.
12 août : le sol des provinces de Leinster, de Munster et Ulster en Irlande est distribué aux créanciers du parlement et aux vétérans. Un Acte d’Établissement(en)ordonne la déportation des Irlandais de souche dans les comtés de Connaught et de Clare, et la répartition des terres entre les 12 000 vétérans de l’armée anglaise.
15 octobre : bulle Instaurandae regularis disciplinae. Le pape Innocent X réforme le clergé régulier en Italie. Il entreprend de le recenser et compte 70 000 religieux répartis dans 6 238 couvents (les Célestins, les Chartreux et Cisterciens échappent à ce recensement). Les congrégations issues de la Contre-Réforme (Barnabites, Somasques, Théatins, Jésuites) regroupent 5 000 religieux, les ordres mendiants 60 000 moines (34 000 Franciscains). La réforme doit supprimer 1 513 couvents, les plus petits et les plus pauvres. Nombre de moines, chassés de leur couvent, ne sont pas acceptés par les nouveaux établissements car leurs revenus sont trop faibles. Jetés à la rue, ils se transforment souvent en mendiants et en pillards, suscitant crises et troubles. Devant les protestations, Rome revient sur sa décision. La fermeture des couvents doit dépendre désormais d’une enquête locale qui décide de la viabilité des établissements. Près de 40 % des couvents supprimés sont rétablis dès 1654.
21 mai : déclaration royale confirmant l'Édit de Nantes et annulant les restrictions apportées par Louis XIII aux Calvinistes dans le domaine civil et religieux.
4 juillet : attaque et incendie de l’hôtel de ville par les émeutiers du parti des princes et instauration d’un régime de terreur dominé par Condé, Gaston d’Orléans, lieutenant général du royaume; Beaufort, gouverneur de Paris et Broussel, prévôt des marchands.
6 août : Louis XIV convoque à Pontoise les membres du Parlement qui entendent lui rester fidèle.
19 août : sous la pression des parlementaires, Mazarin gagne Bouillon.
27 août : les princes refusent l’amnistie partielle proposée par le roi.
24-28 septembre : les Parisiens réclament le retour du roi.
13 octobre : Condé est chassé de Paris par les bourgeois. Son départ pour la Flandre, puis l’Espagne met fin à la Fronde.
8 juillet : Mme de Rhodes qui aurait été indisposée en apprenant le péril auquel était exposé son beau-père, le maréchal de L'Hospital à la journée des pailles.
18 juillet : Paolo Mancini, un neveu de Mazarin en qui celui-ci plaçait beaucoup d'espoir est blessé à mort, le 2, à la bataille de la porte Saint-Antoine (° 1636).
10 août : À deux ans, le duc de Valois, seul fils de Gaston d'Orléans. Il était très contrefait et anormal mentalement. Il ne parlait ni ne marchait à deux ans.
Jan Asselyn, peintre et dessinateur néerlandais (° vers 1610).
François Nicolas Baudot, sieur Dubuisson-Aubenay, auteur du Journal des guerres civiles (1648-1652), qui raconte la Fronde au quotidien, des suites d'une fluxion de poitrine (° vers 1590).
11 octobre : Léon Le Bouthillier de Chavigny, père de Claude décédé le , à l'âge de 44 ans. Condé l'accusait de l'avoir trahi. Il serait mort d'émotion à la suite du torrent d'insultes de ce prince. (° ).
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