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5e régiment de dragons | |
![]() Insigne régimentaire du 5e régiment de dragons. | |
Création | 1668 |
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Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de dragons |
Rôle | Interarmes à dominante cavalerie |
Fait partie de | 7e brigade blindée de la 1re division |
Garnison | Mailly-le-Camp |
Ancienne dénomination | Régiment Colonel-Général des Dragons |
Devise | Victoria Pinget (« Seule la Victoire l'ennoblit ») |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Wattignies 1793 Arcole 1796 Austerlitz 1805 Eylau 1807 L'Ourcq 1914 Vosges 1915 La Marne 1918 La Meuse 1940 Résistance Bourgogne 1944 |
Guerres | Guerres de l'Ancien Régime Guerres napoléoniennes Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Bataille de France Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Bataille de Wattignies Bataille du pont d'Arcole Bataille d'Austerlitz Bataille d'Eylau Seconde bataille de la Marne |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 trois palmes deux étoiles d'argent Croix de guerre 1939-1945 une palme |
Commandant | Colonel Denechaud |
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Le 5e régiment de dragons (ou 5e RD) est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment Colonel-Général dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.
Dissous en 2003, il est recréé le , dans le cadre de la remontée en puissance de l'Armée de terre (« Au contact »). Il devient un régiment unique en France, régiment de chars, il comprend aussi deux compagnies d'infanterie et une compagnie mixte artillerie-génie. Il est le seul régiment pleinement interarmes en France en tant que « préfigurateur » du GTIA Scorpion. Il appartient à nouveau à la 7e brigade blindée au sein de la 1re division.
Le 5e régiment de dragons a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Nord ; 1794 à l’armée des Ardennes.
Campagnes des ans IV et V à l’armée d'Italie ; an VI aux armées d’Italie et de l’Ouest ; an VII à l’armée de l’Ouest ; an VIII à l’armée de réserve ; an IX et X au corps d’observation de la Gironde. Faits d’armes : affaire de Primolano et combat de Bassano, les 7 et . Combat de Clausenne et prise du fort de Cavallo.
Campagnes des ans XIII et XIV au 2e corps de réserve de la cavalerie de la Grande Armée ; 1806 au 4e corps de réserve de cavalerie ; 1807 au corps d’observation de la Gironde ; 1808 aux armées de Portugal et d’armée d’Espagne ; 1809 à l’armée d’Espagne et au corps de cavalerie de réserve de l’armée d’Allemagne ; de 1810 à 1812 à l’armée d’Espagne ; 1813 à l’armée d’Espagne et au 10e corps de la Grande Armée (3e de cavalerie) ; 1814 au 6e corps de cavalerie et garnison de Dantzig ; 1815 au 2e corps de cavalerie.
Après le retour de Louis XVIII, le 5e régiment de dragons prend le nom de régiment de dragons du Dauphin, no 3. Il reprend son nom d'origine au retour de Napoléon,.
Le régiment devient en 1816 le régiment des dragons de l'Hérault, caserné à Carcassonne. En 1823, il est engagé dans l'expédition d'Espagne, où il est engagé à Carthagène puis à la capitulation d'Alicante en novembre.
Renommé 5e régiment de dragons en 1825, il participe en 1831 à la campagne des Dix-Jours en Belgique et au siège d'Anvers.
Le régiment change régulièrement de garnison sous le Second Empire. En 1870, il est à Landrecies.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870 le 5e régiment de dragons est rattaché à l'Armée du Rhin, commandée par le général Bazaine. Il participe à la bataille de Forbach-Spicheren, à la bataille de Borny et à la bataille de Rezonville. Assiégé à Metz avec le reste de l'armée, le régiment participe à la bataille de Noisseville. Abandonnant leurs chevaux pour nourrir la garnison, les dragons combattent à pied.
En parallèle, un 5e régiment de marche de dragons est créé à Angers. Rattaché à l'armée de l'Est du général Bourbaki, ce régiment participe à la bataille d'Héricourt mais est interné en Suisse en février 1871.
Le 10 mai 1871, les restes du 5e dragons et du 5e dragons de marche fusionnent à Angoulême.
De 1871 à 1873, le régiment prend garnison au camp de Graves, à Abbeville et à Amiens[réf. nécessaire]. En 1873, il rejoint Saint-Omer[réf. nécessaire] puis Compiègne en 1885.
Le , le 5e régiment de dragons est affecté au corps de cavalerie Sordet. Pendant toute la durée de la guerre, il forme la 13e brigade avec le 21e régiment de dragons rattachée à la 3e division de cavalerie du général Lastour.
En août, il participe au raid en Belgique qui le mène à Liège, puis Neufchâteau, Fleurus, Orbais et Locre (Belgique) pour finalement rentrer en France à Maubeuge le .
Du au , le régiment couvre l’armée française en retraite après la défaite de Charleroi avant de se retrouver le près de Versailles.
Dans la bataille de la Marne, du au , le 5e dragons est engagé à Betz, Nanteuil, Margny, Rosières et Senlis. À la suite de ces combats victorieux le régiment a l’honneur d’inscrire L’Ourcq 1914 sur son étendard.
La course à la mer : le , le 5e dragons franchit la Somme à Péronne, combat en Picardie à Arras, Lens le , attaque à pied à Riez-Bailleuil où il fait reculer les Allemands de plusieurs kilomètres.
Le , il arrive au bord d’Ypres où il s’enterre dans les tranchées.
En février, le régiment est envoyé en Champagne, puis en mars pour les Vosges où il recevra l'inscription Vosges 1915 à son drapeau.
En mai, le 5e dragons se retrouve à Amiens, en juin en Artois où il reprend du service dans les tranchées.
Le régiment assure le même service dans les tranchées par détachement de 200 hommes.
Le colonel Massiat succède au colonel Dauve à la tête du régiment.
Le , le 5e dragons gagne Noyon où il est employé en missions de découvertes dans la région Chauny-Tergnier puis, remis à pied, il reprend une nouvelle fois les tranchées dans le secteur de Coucy.
Le le lieutenant-colonel Bucant succède au colonel Massiat.
Jusqu’à fin mai, le régiment reste inactif dans des stationnements de repos.
Le , nouveau changement de chef de corps, le lieutenant-colonel Letexerant prend le commandement du 5e dragons.
Le , le régiment se porte, après une longue marche à cheval vers Meaux. Le 5e dragons met pied à terre à Mareuil et occupe Montigny.
Le , il attaque à pied l’ennemi à Marizy et Passy-en-Valois cette attaque surprise, sans préparation d’artillerie, enraye la progression des troupes allemandes.
En juillet à Villesaint, les Allemands, qui avaient pris Dormans et Château-Thierry et avaient franchi la Marne, sont repoussés, après plusieurs contre-attaques, par des éléments à pied du 5e dragons.
Le , le régiment participe à la reprise d’Œuilly et au rejet de l’ennemi sur la Marne. La seconde bataille de la Marne est gagnée et l’inscription La Marne 1918 est ajoutée à l'étendard.
Les Allemands battant en retraite, c’est à quelques kilomètres de Nancy que le 5e dragons apprend la fin de la guerre le .
Le 5e régiment de dragons, selon les clauses générales de l'armistice, entre dans le Palatinat le et cantonne à Pirmasens de décembre à , puis à Landau en février et Nierstein-Oppenheim sur le Rhin en , en septembre le régiment s’installe à Worms puis à Düsseldorf.
Pendant l'entre-deux-guerres, le régiment est rattaché à l'armée du Rhin. De 1919 à 1925, il occupe Worms puis Düsseldorf. En 1928, il stationne à Saint-Avold et à Düsseldorf. Il est dissous le .
En 1929, le 5e bataillon de dragons portés est créé pour remplacer le 6e groupe de chasseurs cyclistes de la 5e division de cavalerie. En 1930, le 5e BDP est la première unité de cavalerie à recevoir un escadron motocycliste complet.
À la mobilisation de 1939, le 5e bataillon de dragons portés fait partie de la 1re division de cavalerie et est envoyé le pour l’Aisne.
Le , le 5e BDP devient un régiment, le 5e régiment de dragons portés. En , le 5e régiment de dragons portés constitue la 11e brigade légère mécanique (11e BLM) avec le 1er régiment d'automitrailleuses (1er RAM), la 11e BLM faisant partie de la nouvelle 1re division légère (puis division légère de cavalerie). Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 9e armée dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle en occupant d'abord la Meuse avec ses gros entre le Houx et Hastière, puis en poussant au-delà du fleuve, pour couvrir l'avance de l'armée.
Le il est à Revin, franchit la Meuse à Dinant et combat en Belgique jusqu’au où il participe à l'engagement de Morville qui vaut à son étendard l’inscription La Meuse 1940. Fortement diminués, les éléments restants décrochent et vont se placer à 4 km d’Hirson puis se regroupent à Le Nouvion le .
Le , il s’installe en point d’appui à Oisy.
Le , ce qui reste du régiment, 10 officiers, 130 brigadiers et dragons disposant chacun d'environ 5 cartouches, se replie sur Bohain. En cours de déplacement, ils sont interceptés par des blindés allemands. Après un dernier combat, leurs munitions épuisées, ces éléments sont faits prisonniers. Le train régimentaire parvient à se replier.
Le régiment est reformé en juin 1940, notamment à partir du 17e groupe de reconnaissance de corps d'armée, dont le colonel prend d'ailleurs le commandement du nouveau 5e RDP. Il fait partie de la 4e division légère mécanique créée le . Le régiment défend notamment l'Yonne le avec le 1er RAM. Il combat jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940 et rejoint La Souterraine, où il est dissous le .
Il obtient la croix de guerre 1939-1945 et une citation à l'ordre de l'armée pour son action pendant la campagne de 1940.
Au sein de l’armée d'armistice, le régiment est reformé à Mâcon le , rassemblant des militaires du 5e RDP et du 1er RAM. Il est sous les ordres du colonel Watteau. Il forme le régiment de cavalerie attaché à la 7e division militaire (Bourg-en-Bresse). Un tel régiment regroupe deux escadrons montés, deux escadrons à cheval, trois escadrons cyclistes (équipés notamment de mitrailleuses et de mortiers de 81) et d'un escadron d'AMD Panhard 178 privées de canon antichar.
Le , à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, le régiment est envoyé vers Toulon. Ce déplacement ne dure qu'une semaine. De retour à Mâcon, il est dissous le après l’invasion allemande de la zone libre et le sabordage de la flotte française à Toulon. L’étendard est soustrait aux Allemands et caché au château de Mérieu jusqu'à la Libération.
Les cadres du régiment, dès leur démobilisation, forment la majorité de l'encadrement des maquis AS de Saône-et-Loire. Plusieurs sont arrêtés et déportés, dont le colonel Watteau. Les anciens dragons du 5e en résistance participent à la bataille de Cluny () et à celle de Sennecey et à libération de Montceau-les-Mines et Autun. En souvenir de leur action, l'inscription Résistance Bourgogne 1944 est ajoutée à l’étendard du régiment en 1946.
En , des maquisards de l'Ain, des Hautes-Alpes, de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, du Rhône, de la Haute-Savoie et de la Savoie sont regroupés pour former la division alpine FFI. Un escadron de cavalerie est attaché à chacune des cinq demi-brigades de la division, et la division a également à disposition un groupe de reconnaissance divisionnaire (GRD) à deux escadrons. Bien qu'elles soient formellement des unités de cavalerie, les soldats des escadrons de reconnaissance n'ont ni blindés ni chevaux mais des vélos. Le , la division alpine FFI est renommée 27e division alpine et début juillet 1945 ses escadrons de reconnaissance sont regroupés pour reformer le 5e régiment de dragons, toujours sans blindés. Il est réoganisé avec cinq escadrons : deux escadrons pour les deux demi-brigades de chasseurs alpins de la division, un escadron pour le 159e régiment d'infanterie alpine (RIA), un escadron pour le 99e RIA et un escadron hors-rang. En février, les escadrons sont regroupés pour aller relever le 2e bataillon du 99e RIA qui défend la vallée de l'Ubaye.
Du au , il fait la reconquête du col de Larche. Renforcé d'un premier bataillon du 159e RIA et d'une compagnie du 99e RIA et soutenu par des tirs du 69e régiment d'artillerie et du 1er régiment d'artillerie coloniale, il déloge de leurs positions les troupes de reconnaissances de la 34. Infanterie-division allemande et une compagnie du 3e régiment de grenadiers de la République sociale italienne.
Le Lundi de Pâques 1945 à Chambéry, le général de Gaulle remet l'étendard au régiment[réf. nécessaire]. À partir de mai 1945, à Cognin et Aix-les-Bains puis dans le Jura à partir d'août 1945, le 5e dragons se transforme en vrai régiment blindée avec des chars, surtout des Hotchkiss H39 mais également des Cavalier, ainsi qu'avec des chenillettes Bren Carriers.
Début , il quitte ses cantonnements pour l’Autriche. Le 12, il s'installe à Dornbirn et Lustenau. Le , le PC régimentaire rejoint Reuthe et les escadrons Lermoos, Ehrwald et Mühl (Breitenwang). C'est là qu'il est dissous le . Ses personnels sont répartis sur la 25e DAP, l’École de cavalerie de Saumur et le 2e dragons, seul régiment de l’arme qui subsiste en Autriche[réf. nécessaire].
Le , le 5e régiment de dragons est reconstitué à Tarascon sous la forme d’un régiment de reconnaissance. En octobre, il reprend à Schwaz et Hall en Autriche les cantonnements du 2e dragons. En 1950, il perçoit les chars M24 Chaffee[réf. nécessaire].
En novembre 1953, le 5e dragons rentre en France et s’installe à Périgueux où il se transforme en régiment de chars moyens Sherman. Le , le régiment devient un centre d'instruction au profit des unités engagées en Afrique française du Nord.
Le , à partir de l’encadrement du 5e dragons, un bataillon d'infanterie est créé. Cette unité, stationnée dans un premier temps au camp du Ruchard, prend la dénomination de "bataillon de dragons 2/342" puis débarque à Casablanca le . Elle est ensuite en garnison dans la région est de Rabat. En , le 2/342 fait mouvement sur Touissit au sud d’Oujda pour assurer la protection de la frontière algéro-marocaine entre Oujda et Figuig. Le 1er mars, il devient « 21e régiment de dragons »[réf. nécessaire].
Le 5e dragons est dissous en 1964, devenant 5e régiment de chasseurs.
Le 1er juin 1964, le 7e régiment de chasseurs d’Afrique à Friedrichshafen prend l’appellation de 5e régiment de dragons. Il est équipé de chars AMX 13 et AMX SS 11. En 1968, il tient garnison à Tübingen. Rattaché à la 5e brigade mécanisée (3e division blindée), il partage ses quartiers avec le 24e groupe de chasseurs[réf. nécessaire] jusqu'au où il est dissous.
Le 5e régiment de dragons est recréé le par changement de nom du 30e régiment de dragons. Stationné au Valdahon, il est un des régiments de chars de la 7e division blindée.
En 1991, il dispose de 190 véhicules, dont 52 chars AMX-30B2 et trois dépanneuses AMX-30D. L'escadron d'éclairage divisionnaire (51 véhicules non blindés) est également rattaché au régiment.
En , la réorganisation de l'Armée de terre place le régiment au sein de la 27e division d'infanterie de montagne. Il devient donc le régiment blindé de la division dont le PC est à Grenoble et retrouve le domaine de la montagne, qu'il avait connu en 1945 aux côtés de la 27e DA.
Ses escadrons seront engagés pour des missions de paix de l’O.N.U. au Liban, en Bosnie et aussi pour d’autres missions outre-mer dont la Guadeloupe.
Dans le cadre de la réorganisation de l’Armée de terre, le 5e régiment de dragons est dissous au Valdahon le .
Entre 2009 et 2016, le centre d'entraînement au combat (CENTAC) fut dépositaire de ses traditions. À la recréation du 5e régiment de dragons, le CENTAC devient dépositaire des traditions du 1er bataillon de chasseurs. Dans le cadre de la remontée en puissance de l'Armée de terre, modèle «Au contact», qui exige plus d'effectifs et surtout des régiments plus puissants et mieux entraînés (format « Scorpion »), le 5e régiment de dragons est recréé, en , comme régiment blindé à dimension interarmes et préfigurateur Scorpion. Il devient un régiment des forces projetable qui a, de plus, les missions d'entraînement comme force d’opposition (FOROPS) au profit de l'ensemble des unités de l'Armée de terre. Rattaché à la 7e brigade blindée de la 1re division, il sera organisé en 9 unités élémentaires :
EN déploiement dans le cadre de la Mission Aigle en Roumanie.
Colonels-généraux à partir de 1668
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Mestres de camp-commandants et colonels
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Chefs de corps
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Victoria pinget (La victoire l’ennoblit).
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes :
Sa cravate est décorée :
Le premier insigne est conçu en 1929 par le capitaine Lemaire mais n'est produit qu'à partir de 1932. Il représente une "étoile d'azur entretenue dans un chiffre 5géant d'ivoire - insigne entièrement émaillé et détouré". L'étoile est l'insigne des dragons portés, et les couleurs celles du dolman bleu (azur) à parements blancs (ivoire) portés par les dragons de 1868 à 1914.
L'insigne de 1936 reprend la symbolique, un écusson azur, soutenu par deux dragons, étant chargé de l'étoile et du chiffre cinq. En 1939, le régiment adopte un insigne différent sur ses véhicules, un V (chiffre romain 5 et initiale du chef de corps, le lieutenant-colonel de Villiers) dans un cercle.
Les insignes suivants, à partir de celui de 1941, reprennent les armes de Lauzun, le premier colonel général : tiercé en bande d'or, de gueules et d'azur.
L'insigne de 1965 montre le casque modèle 1874 des dragons, avec une crinire allongée portant le chiffre 5 dans le monogramme de Louis XIV et, en bordure, la date 1668.
Depuis l'été 2016, un nouvel insigne a été créé, il reprend le guidon blanc du colonel général des Dragons. La devise du premier Colonel Général, le Duc de Lauzun, y est inscrite : Victoria pinget, traduite en français par "La victoire l'embellit".