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Alain Lambert | |
Alain Lambert en 2007. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil national d'évaluation des normes | |
– (10 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Création de l'institution |
Successeur | Gilles Carrez |
Conseiller général puis départemental de l'Orne | |
– (6 ans et 3 mois) |
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Avec | Sophie Douvry |
Élection | 29 mars 2015 |
Circonscription | Canton de Damigny |
Président | Lui-même Christophe de Balorre |
Groupe politique | LR |
Prédécesseur | Canton créé |
Successeur | Michel Génois |
– (6 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Canton de Putanges-Pont-Écrepin |
Prédécesseur | Amaury de Saint-Quentin |
– (4 ans, 10 mois et 15 jours) |
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Circonscription | Canton d'Alençon-3 |
Prédécesseur | Hervé Olezac |
Successeur | Jean-Claude Pavis |
– (7 ans et 8 jours) |
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Circonscription | Canton d'Alençon-3 |
Prédécesseur | Pierre Mauger |
Successeur | Roger Charuel |
Président du conseil général puis départemental de l'Orne | |
– (9 ans, 2 mois et 17 jours) |
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Réélection | 2 avril 2015 |
Prédécesseur | Gérard Burel |
Successeur | Christophe de Balorre |
Ministre délégué au Budget | |
– (1 an, 10 mois et 23 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
Ministre | Francis Mer |
Gouvernement | Raffarin I et II |
Prédécesseur | Florence Parly (secrétaire d'État) |
Successeur | Dominique Bussereau |
Président de la commission des Finances du Sénat | |
– (3 ans, 9 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Christian Poncelet |
Successeur | Jean Arthuis |
Sénateur français | |
– (6 ans et 17 jours) |
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Circonscription | Orne |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Brigitte Luypaert |
Successeur | Jean-Claude Lenoir |
– (9 ans, 8 mois et 5 jours) |
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Élection | 27 septembre 1992 |
Circonscription | Orne |
Groupe politique | UC |
Successeur | Brigitte Luypaert |
Maire d'Alençon | |
– (13 ans, 1 mois et 13 jours) |
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Élection | 19 mars 1989 |
Réélection | 18 juin 1995 |
Prédécesseur | Pierre Mauger |
Successeur | Christine Roimier |
Vice-président du conseil régional de Basse-Normandie | |
– (3 ans et 3 jours) |
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Élection | |
Président | Jean-Claude Pavis |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alençon (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF UMP UDI |
Profession | Notaire |
modifier |
Alain Lambert, né le à Alençon (Orne), est un homme politique français.
Il est considéré comme l'un des pères de la loi organique relative aux lois de finances de 2001 avec Didier Migaud. Il a présidé le Conseil national d'évaluation des normes de 2013 à 2023.
Notaire de profession, il s'engage en politique en 1983, et devient conseiller municipal d'opposition d'Alençon, en 1983, puis conseiller général de l'Orne en 1985, puis Vice-Président du conseil régional de Basse-Normandie en 1986, puis Maire d’Alençon en 1989, puis Sénateur de l’Orne en 1992, et Ministre délégué au Budget en 2002.
Maire UDF d'Alençon de 1989 à 2002, il démissionne de ses fonctions pour devenir ministre délégué au Budget en 2002, ne restant que président de la communauté urbaine d'Alençon.
Sénateur de l'Orne (1992-2002, membre de la Commission des finances et de l'Union centriste), il fut d'abord rapporteur du budget de la justice, puis rapporteur général du budget en 1995, et enfin président de la Commission des finances en octobre 1998. Avec Didier Migaud, il est l'un des pères de la LOLF, nouveau dispositif budgétaire qui a pour but de fixer des objectifs à l'action de l'État. Selon lui, l'objectif de cette loi était de faire en sorte que « les finances publiques puissent être comprises par des ménages comme si c'était le budget de leur ménage ».
Durant son passage au gouvernement, il annonce que la réduction du déficit budgétaire est son unique priorité. Il retrouve son poste de sénateur en 2004.
Il est élu président du Conseil général de l'Orne le , à la suite de la démission de Gérard Burel. Prenant à plusieurs reprises des libertés vis-à-vis de la majorité présidentielle, sur la réforme des institutions et le financement du RSA notamment, il se déclare candidat à la présidence du Sénat en , puis se rallie à Gérard Larcher.
En , alors qu'il est conseiller général d'Alençon-3 et président du conseil général, il surprend en se présentant dans le canton de Putanges en remplacement d'Amaury de Saint-Quentin, pour repousser l'échéance de son renouvellement à la tête du département à 2014 plutôt que 2011. Élu au second tour le avec 55,12 %, il abandonne son siège d'Alençon-3.
Il est réélu président du conseil départemental en mais démissionne le du poste de président du conseil départemental pour des raisons médicales ,,.
Il siège depuis 2008 à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, et a présidé l'UMP de l'Orne. Il est membre du club Le Siècle.
Désigné chef de file de l'UMP aux régionales 2010 en Basse Normandie par les militants de cette région le par 1385 voix (54,49 %) contre 1152 (45,41 %) à Nicole Ameline, il renonce à mener la droite bas-normande six mois plus tard, invoquant l'absence de consensus autour de sa candidature.
Le , Alain Lambert est nommé conseiller-maître à la Cour des Comptes par le Conseil des ministres. Il abandonne alors son siège de sénateur le , sa nouvelle fonction de magistrat étant incompatible avec un mandat parlementaire.
Il soutient la candidature de François Bayrou à la présidentielle de 2012.
En , il est chargé, avec Jean-Claude Boulard, d'une mission auprès du comité interministériel pour la modernisation de l'action publique pour établir une liste de normes à abroger pour les collectivités territoriales.
Il est nommé au poste de médiateur des normes applicables aux collectivités territoriales le .
Il enseigne à la Prépa ISP les finances publiques.
Il a été membre de la Jeune Chambre Economique Française et bien qu'il le réfute, franc-maçon.
Alain Lambert et Alain Pelleray, son directeur de cabinet, sont accusés par le parquet national financier (PNF) de trafic d'influence. Ils seront jugés par le tribunal correctionnel de Paris en dans le cadre du dossier de la déchetterie GDE à Nonant-le-Pin (Orne),.
Il se marie le 20 juillet 1971 à la mairie de Madré (Mayenne), son village d’origine, avec Catherine Noal, née à Flers de l’Orne le 10 mai 1946, fille de Pierre Noal, résistant puis député de l’Orne de 1973 à 1978. De leur union naîtront quatre enfants.