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Francis Mer | |
Francis Mer en 2009. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie | |
– (1 an, 10 mois et 23 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Premier ministre | Jean-Pierre Raffarin |
Gouvernement | Raffarin I et II |
Prédécesseur | Laurent Fabius |
Successeur | Nicolas Sarkozy |
Biographie | |
Nom de naissance | Francis Paul Mer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pau, France |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | Bourg-la-Reine, France |
Sépulture | Cimetière de Bourg-la-Reine |
Nationalité | Français |
Parti politique | Indépendant |
Profession | Industriel |
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Francis Mer, né le à Pau (Basses-Pyrénées) et mort le à Bourg-la-Reine, est un industriel et homme politique français.
Dans les années 1980 et 1990, il dirige les entreprises Saint-Gobain Pont-à-Mousson et Usinor. De 2002 à 2004, il est ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans deux gouvernements Raffarin, sous la présidence de Jacques Chirac.
Francis Mer est le fils de René Mer (1902-1962), ingénieur général des eaux et forêts, officier de la Légion d'honnneur, et de Yvonne Casalta.
Il est diplômé de l'École polytechnique (X1959) et de l'École nationale supérieure des mines de Paris,,, et obtient une licence ès sciences économiques en 1964.
À sa sortie de l'École des mines et après son service militaire, il commence sa carrière dans l'Administration française en 1966. Il y est notamment Chargé de mission au Secrétariat général du comité interministériel pour les questions de coopération économique européenne (1969-1970).
Après avoir atteint le grade d'ingénieur en chef du corps des mines,,, et avoir été mis provisoirement en disponibilité, il est mis définitivement en retraite de l'Administration en 1980.
Francis Mer entre dans le groupe Saint-Gobain en . Il est responsable du « Plan » dans la société Saint-Gobain Industries en 1971, directeur du « Plan » à la Compagnie de Saint-Gobain Pont-à-Mousson en 1973 et directeur général de Saint-Gobain Industries de 1974 à 1978, avant d'être nommé directeur général adjoint du groupe Saint-Gobain, chargé de la politique industrielle en .
En , il devient président-directeur général de Pont-à-Mousson SA et directeur de la branche « Canalisations et Mécanique » du groupe Saint-Gobain. En , l'État, actionnaire, décide de procéder à la fusion des sociétés Usinor et Sacilor et confie à Francis Mer la présidence du nouveau groupe sidérurgique. En 1988, le groupe Usinor-Sacilor renoue avec les bénéfices pour la première fois depuis 1974, mais retombe dans les pertes entre 1991 et 1994.
En juillet 1994, il est coopté administrateur d'Usinor, en remplacement de Jean-Pierre Desgeorges.
En , Usinor Sacilor est privatisé et Francis Mer est nommé président par le nouveau conseil d'administration le . Pendant ses dix ans de gestion du groupe, le nombre d'employés est passé de 116 000 à 46 000, et le groupe a renoué avec les bénéfices après plusieurs années de crise. Francis Mer avait passé un pacte avec les syndicats en amont de ces réductions d'effectifs, nommé Cap 2000, un programme de réinsertion ou de pré-retraite des employés remerciés.
Par ailleurs, à compter de , Francis Mer est président de la Fédération française de l'acier.
De 1990 à 1997, il a également présidé Eurofer, l'association des producteurs d'acier européens.
D' à , il préside l‘International Iron and Steel Institute.
À partir de 2005, il est membre du directoire de Vale Inco et, en , il est nommé président du conseil de surveillance du groupe Safran,,. À compter du , à la suite du changement de structure de l'entreprise qui adopte un fonctionnement avec conseil d'administration, il est nommé vice-président du groupe Safran,.
De 1989 à 1997, Francis Mer est président du conseil d'administration du CNAM.
En 2009, il lance la Fondation Condorcet Paris-Dauphine, un think tank sur la gestion des entreprises,.
Du au , Francis Mer est membre du premier et du deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en tant que ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie,.
Il conduit des privatisations, comme celles de Renault, Air France ou France Télécom. Une loi conduit par ailleurs à la création de l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Lors de la constitution du troisième gouvernement Raffarin, il est remplacé par Nicolas Sarkozy à ce poste,.
En 2004, il est le président de la Fondation pour l'innovation politique.
En , il devient président du Comité d'évaluation des stratégies ministérielles de réforme.
Il meurt à l'âge de 84 ans le à Bourg-la-Reine,,, et est inhumé au cimetière communal.
Catholique, il est père de trois filles.