Tu banner alternativo

Alphonse Ier (roi de Portugal)

Aujourd'hui, Alphonse Ier (roi de Portugal) est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Depuis son émergence, Alphonse Ier (roi de Portugal) suscite un intérêt croissant et est devenu un élément central dans la discussion sur divers aspects de la vie quotidienne. Que ce soit sur le lieu de travail, dans l'éducation, en politique ou dans le divertissement, Alphonse Ier (roi de Portugal) s'est avéré être un sujet pertinent et actuel qui mérite d'être analysé en profondeur. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives sur Alphonse Ier (roi de Portugal) et examinerons son impact sur la société actuelle.

Tu banner alternativo

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Alphonse Ier.

Alphonse Ier
Le Conquérant, Le Fondateur, Le Grand
Illustration.
Alphonse Ier de Portugal, enluminure du XVe siècle issue de la Généalogie des rois de Portugal.
Titre
Roi de Portugal
[1] –
(46 ans, 4 mois et 11 jours)
Prédécesseur Thérèse de León
Successeur Sanche Ier
Comte de Portugal
–
(11 ans, 1 mois et 1 jour)
Prédécesseur Thérèse de León
Successeur Suppression du titre
Biographie
Dynastie Dynastie de Bourgogne
Nom de naissance Alphonse Henriques
Date de naissance
Lieu de naissance Viseu,
comté de Portugal
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Coimbra,
royaume de Portugal
Père Henri de Bourgogne
Mère Thérèse de León
Conjoint Mathilde de Savoie
Enfants Sanche Ier
6 enfants
Héritier Sanche Ier
Rois de Portugal
modifier 

Alphonse Ier, aussi connu sous le nom d'Alphonse Henriques[2],[n 1] (Afonso Henriques)[3], signifiant « Alphonse, fils d'Henri », surnommé « le Conquérant », « le Fondateur » ou « le Grand »[4],[5], né le à Viseu, mort le à Coimbra, est comte régnant de 1128 à 1139 puis premier roi de Portugal de 1139 à sa mort[6]. Après avoir renversé sa mère, la comtesse-reine Thérèse de Portugal (1112-1128), il conquiert de haute lutte l'indépendance de son pays contre le royaume de León [7],[8],[9],[10]. Comptant parmi les figures les plus importantes de l'histoire du Portugal, il est communement considéré comme une personnalité centrale du processus de formation de la nationalité portugaise, et comme le Père de la Nation portugaise[3].

Biographie

Comte de Portugal

Jeunesse et prise du pouvoir

Alphonse Henriques est le fils d'Henri de Bourgogne et de Thérèse de León. Ses parents règnent conjointement avec le titre de comte et comtesse du Portugal jusqu'à la mort d'Henri le 1er novembre 1112, lors du siège d'Astorga [11]. À la mort de son père, sa mère récupère la pleine souveraineté sur le comté de Portugal, qu'elle érige en royaume, en prenant le titre de reine Thérèse Ire de Portugal[12]. Par une habile politique diplomatique, et par ses victoires militaires sur les Almoravides, elle parvient à faire reconnaître son titre par le pape Pascal II en 1116, et à le faire confirmer en 1117[13]. Mais elle se heurte très vite à la reine Urraque Ire de León, sa demi-sœur, qui règne sur le Royaume de León depuis la mort de leur père le roi Alphonse VI de León[14]. À l'issue du siège de Lanhoso, Thérèse est capturée[15],[12]. Tout en conservant son titre royal, elle est contrainte de réaffirmer sa vassalité envers sa demi-sœur, Urraque Ire de León[16],[12].

Péninsule Ibérique vers 1115 avec le Comté du Portugal en rouge pâle.

Pendant ce temps, élevé à Guimarães sous la direction de l'ancien compagnon d'armes de son père Egas Moniz, Alphonse Henriques se lie étroitement aux élites portugaises[3]. Il récupère également tout le réseau d'alliances de son père, notamment le réseau clunisien, en plein essor. Formé à la guerre auprès de la noblesse militaire portugaise et bourguignonne du comté, il est armé chevalier en 1122. Il a alors treize ans et s'oppose politiquement, sous l'influence de l'archevêque de Braga, à sa mère qui a noué une alliance avec le parti des Traba, une famille de la haute noblesse galicienne, pour faire aboutir le processus d'indépendance du Portugal, en l'unifiant à la Galice, et sous domination de les élites politiques et religieuses galiciennes[17]. À partir de 1125, le conflit politique entre le parti gallaïco-portugais et le parti nationaliste portugais dégénère en guerre ouverte[18].

En 1128, les troupes menées par la comtesse Thérèse de León affrontent celles de son fils qui l'emporte à la bataille de São Mamede. Par sa victoire écrasante, Alphonse Henriques consacre son autorité sur le territoire portugais en prenant le gouvernement et en devenant, de facto, le seul dirigeant du comté de Portugal[17]. Il ne reconnaît pas la suzeraineté de son cousin Alphonse VII de León [19] et entreprend les conquêtes de Tui, Ourense ainsi que d'autres villes galiciennes, auparavant gouvernées par ses parents avant d'être confisquées par le roi de León [20].

Guerre Luso-léonaise en Galice

En 1130, Alphonse Henriques décide de profiter du conflit entre le Royaume de León et le Royaume de Navarre pour lancer une attaque contre la Galice [21] où de nombreux nobles le rejoignent [22]. Cette même année, la mort de Thérèse de Léon élimine toute opposition au Portugal et une trêve est conclue avec les Léonais [23].

En 1132, les Portugais envahissent la région au nord du fleuve Lima [24] mais ils sont repoussés [24],[25]. En 1133, Alphonse Henriques traverse le Minho et prend le contrôle de la région de Limia [26] où il place une garnison [27] mais les Léonais la récupèrent [23].

En 1135, Alphonse VII de Léon, prend le titre d'Imperator totius Hispaniae (Empereur de toute l'Espagne) [28],[27]. Il reçoit les hommages du roi d'Aragon [29], du roi de Pampelune [30] et du Comte de Barcelone [31]. Alphonse Henriques rejette son autorité [23] et fonde le château de Leiria afin de protéger le sud du Portugal contre les attaques musulmanes [32]. Il lance un projet de recrutement, de donation de terres, d'octroi de chartes pour les villes, de restauration d'églises ainsi que de monastères et d'administration de la justice [27].

En 1137, le nouveau roi de Navarre refuse de prêter allégeance au roi de León et la guerre éclate entre les deux [33]. Alphonse Henriques en profite pour faire alliance avec la Navarre et envahit la Galice [34] qui est presque entièrement occupée grâce au ralliement de nombreux nobles galiciens, sauf le seigneur d'Allariz qui défend son château [23]. Cependant, les Almoravides menacent d'attaquer Leiria au sud du Portugal [23],[35] et les Leónais en profite pour reconquérir les villes galiciennes de Tui, Toroño ainsi que Límia [23],[35],[36]. Alphonse VII de Léon prépare une expédition militaire contre le Comté de Portugal [23] ce qui pousse Alphonse Henriques à demander la paix [37]. Le roi de León accepte et signe avec lui le Traité de Tui [23].

En 1139, Alphonse Henriques ignore les termes du traité [38] et envahit la Galice en attaquant Tui ainsi que Toroño. Alphonse VII de Léon lance une offensive au Portugal et son armée atteint le château de Penha da Rainha. Finalement, l'affrontement est indécis, des prisonniers sont échangés et la paix revient [39].

Roi de Portugal

Statue du roi Alphonse Ier Henriques à Guimarães.

Indépendance du Portugal et Reconquista

Le comte concentre alors ses efforts pour obtenir du Saint-Siège l'autonomie totale de l'Église de Portugal et la reconnaissance de l'indépendance envers le roi de Léon. En 1139, après une victoire lors de la bataille d'Ourique contre les Almoravides, Alphonse Henriques est acclamé premier roi de Portugal par ses troupes. Les premiers documents où Alphonse Ier s'intitule roi datent de 1140 [40],[41].

L'année suivante, il réaffirme ses prétentions sur la partie méridionale de la Galice lors de la bataille de Cerneja. Cette violation du traité de Tui provoque une réaction vigoureuse d'Alphonse VII de León. Les deux armées se rencontrent à Arcos de Valdevez. Le sort des armes est décidé lors d'un tournoi gagné par les chevaliers portugais.

Selon la tradition, l'indépendance est confirmée plus tard, aux Cortes de Lamego[42] quand le roi reçoit des mains de l'archevêque de Braga la couronne d'or et de pierreries de Portugal comme successeur des rois wisigoths. La reconnaissance de l'indépendance par le souverain castillo-léonais vient en 1143 avec le traité de Zamora[43]. Elle serait due à l'ambition d'Alphonse VII de devenir l'empereur de toute la Péninsule Ibérique et à l'utilité de disposer d'un roi vassal au Portugal [28],[27].

En 1146, Alphonse Ier épouse Mathilde de Savoie et cherche à consolider l'indépendance de son pays [44],[45]. Il fait d'importants dons à l'Église et fonde divers couvents.

Il tente de conquérir du terrain au sud sur les Maures et prend Santarém ainsi que Lisbonne en 1147. Les Portugais pénètrent jusqu'en Alentejo avec la prise d'Alcácer do Sal en 1158[46],[47] et d'Évora en 1165[48],[49],[50],[51],[52],[53],[54].

Dans les régions dépeuplées reconquises, il installe des colons et invite les ordres religieux militaires comme les Templiers ainsi que les Hospitaliers à s'installer le long des frontières comme défenseurs contre les Maures[55].

  • La fondation du royaume du Portugal en 1139.
    La fondation du royaume du Portugal en 1139.
  • Le royaume du Portugal de 1144 à 1148.
    Le royaume du Portugal de 1144 à 1148.

Guerres luso-léonaises

Après la mort de l'empereur Alphonse VII en 1157, ses domaines sont partagés entre ses fils Sanche III, roi en Castille, et Ferdinand II, roi au León [56]. Par le Traité de Sahagún, les deux frères conviennent de se partager le Portugal [57],[58] mais, lorsque Sanche III meurt peu après [59], Alphonse Ier déclare la guerre au Royaume de León en 1158 [60],[61].

En échange de la paix, Ferdinand II s'engage à épouser Urraque de Portugal, fille d'Alphonse Ier [62]. De ce mariage naît le futur roi Alphonse IX de León [63],[64]. Les territoires frontaliers de Limia et de Turonio sont annexés par le Portugal [63]. Cette paix ne dure pas puisque les hostilités entre le Portugal et le León reprennent en 1167 [65],[66].

Au printemps 1169, Gérald sans Peur, un célèbre conquérant des châteaux maures à la frontière avec les taïfas [67], assiège la ville de Badajoz [68],[69]. Cependant, il n'a pas assez de soldats pour poursuivre l'attaque et demande l'aide d'Alphonse Ier qui est en Galice [10],[68]. Le roi de Portugal arrive sur le front de Badajoz avec ses troupes [70],[71] où les défenseurs Almohades sont finalement secourus par le roi de León [72]. Alors qu’il tente de franchir la porte de la ville avec son cheval, Alphonse Ier se casse la jambe puis est capturé par les Léonais [10],[69],[73].

En échange de sa libération, le roi portugais doit restituer à Ferdinand II de León tous les territoires conquis en Galice ainsi qu'à l'est du Guadiana et lui payer une grosse somme d'argent [10],[74],[75]. Gérald sans Peur retourne à Juromenha, tandis que le gouverneur musulman de Badajoz reprend possession de sa ville [10]. Bien qu'ayant passé quelque temps à se rétablir aux thermes de São Pedro do Sul [76], Alphonse Ier ne peut plus monter à cheval [74],[77].

Fin de règne

Des ambassadeurs portugais sont dépêchés à Séville et une trêve est conclue en 1173 avec les Almohades[78]. Une fois la trêve terminée en 1178, le prince Sanche de Portugal lance un raid en territoire musulman[79],[80]. Les Portugais saccagent les régions almohades de Beja jusqu'à Séville[81].

En 1179, le pape Alexandre III, par sa bulle Manifestis probatum, reconnaît le Portugal comme pays indépendant et vassal de l'Église à condition de lui payer un tribut[82].

De 1182 à 1183, une nouvelle campagne portugaise contre les musulmans est lancée avec le pillage d'El Aljarafe, à l'ouest de Séville, où ils font de nombreux prisonniers[83].

Au printemps 1184, le calife Abu Yaqub Yusuf Ier décide d'attaquer le territoire portugais à Santarém. Informé de l'offensive almohade, Ferdinand II de León envoie des renforts pour soutenir les soldats d'Alphonse Ier [84]. Lors du siège de Santarém, les forces luso-léonaises résistent victorieusement et le calife Abu Yaqub Yusuf Ier y est mortellement blessé par un carreau d'arbalète [85].

Tombe d'Alphonse Ier au monastère de la Sainte-Croix de Coïmbre.

Le roi Alphonse Ier décède le à Coimbra puis est enterré au monastère de Sainte-Croix et son fils, Sanche Ier de Portugal, lui succède sur le trône [86].

Mariage et descendance

De son mariage avec Mathilde de Savoie (1125-1157) naissent [87],[88]:

Le roi a deux fils illégitimes avec Châmoa Gomes de Pombeiro :

  • Alphonse Alphonse de Portugal (1135–1207), connétable de Portugal, 12e supérieur[96] de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem [97],[98] Selon des investigations les plus récentes, c'est le même qu'apparait aussi comme Fernand Alphonse de Portugal, qui fut alferes-majeur du roi et le 12e grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Sa présence se régistre par la première fois en 1159, et en 1169 il suceda dans le poste de alferes-majeur à son demi-frère Pierre Paes da Maia, fils du mariage légitime de sa mère avec Paio Soares da Maia. Manuel de Abranches de Soveral considère Alphonse, grand maître de l'Hôpital, et et Fernand Alphonse, alferes-majeur du royaume, comme deux fils différents, en ajoutant aussi un frère Pierre Alphonse de Portugal, (c. 1130-1169 ou ap. 1183), maître de l'ordre des Templiers au Portugal, mencioné comme 6e grand-maître de l'ordre d'Aviz [99],[100] ;
  • Thérèse Alphonse de Portugal (c. 1134–)[101],[102], dans certaines généalogie apparait comme fille d'Elvira Gálter, e dans autres comme fille de Châmoa Gomes de Pombeiro. Le comte Pierre Alphonse de Barcelos dit qu'Alphonse Ier eut cette fille de dans Elvira Gálter, et qui, portant, était soeur germaine de Urraque Alphonse, mariée avec Pierre Alphonse de Lumiares. Mais cette Urraque est plus bien tardife, se documentant encore mariée en janvier 1216. Thérèse Alphonse fut certainement la première des filles naturelles d'Alphonse Ier, et serait soeur germaine d'Alphonse Alphonse, né en 1135, qui fut grand-maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1202-1206). Fut la deuxième épouse de Sanche Nunes de Celanova, eut descendance.

Le roi a une fille illégitime avec Elvira Gálter[103],[104] :

  • Urraque Alphonse (–décédée après janvier 1216) [105],[106], 1re dame d'Avô, qu'eut de son père en 1185, et qui avait changé par 1re dame d'Aveiro en 1187. Mariée à Pierre Alphonse Viegas, ou de Lumiares, lieutenant de Neiva et de Trancoso, eut descendance. En janvier 1216, avec son mari, elle dona au monastère de Tarouca mille moios de sel retirée des salines de sa seigneurie d'Aveiro.

Titre complet

Comte de Portugal par la grâce de Dieu, puis roi des Portugais par la grâce de Dieu

Ascendance

Ascendance d'Alphonse Ier de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 32. Hugues Capet
 
 
 
 
 
 
 
 16. Robert II de France
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Adélaïde d'Aquitaine
 
 
 
 
 
 
 
8. Robert Ier le Vieux
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Guillaume Ier de Provence
 
 
 
 
 
 
 
17. Constance d'Arles
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Adélaïde d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 4. Henri de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Geoffroy Ier de Semur
 
 
 
 
 
 
 
18. Dalmace Ier de Semur
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. ... de Brioude
 
 
 
 
 
 
 
9. Hélie de Semur-en-Brionnais
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Henri Ier de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
19. Aremberge de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Mahaut de Chalon
 
 
 
 
 
 
 
2. Henri de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Borrell II de Barcelone
 
 
 
 
 
 
 
20. Raimond Borrell de Barcelone
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Letgarde de Rouergue
 
 
 
 
 
 
 
10. Bérenger-Raimond Ier de Barcelone
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Roger Ier de Carcassonne
 
 
 
 
 
 
 
21. Ermessende de Carcassonne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Adélaïde de Melgueil
 
 
 
 
 
 
 
5. Sibylle de Barcelonne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Guisade
seigneur de Lhuça
 
 
 
 
 
 
 
22. Sunifred II de Lluça
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Oda de Besorá
 
 
 
 
 
 
 
11. Gisèle de Lhuça
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Guifred
seigneur de Balçareni
 
 
 
 
 
 
 
23. Ermessende de Balçareni
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Ema Engilgerga de Besorá
 
 
 
 
 
 
 
1. Alphonse Ier de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. García III de Pampelune
 
 
 
 
 
 
 
24. Sanche III de Pampelune
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Jimena Fernández
 
 
 
 
 
 
 
12. Ferdinand Ier de León
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Sanche Ier de Castille
 
 
 
 
 
 
 
25. Munia Mayor de Castille
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Urraca Gómez
 
 
 
 
 
 
 
6. Alphonse VI de Castille
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Bermude II de León
 
 
 
 
 
 
 
26. Alphonse V de León
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Elvire de Castille
 
 
 
 
 
 
 
13. Sancha de León
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Mendo II Gonçalves
 
 
 
 
 
 
 
27. Elvire Mendes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Tutadona Moniz de Coimbra
 
 
 
 
 
 
 
 3. Thérèse de León
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Rodrigo Moniz
seigneur de Guzmán
 
 
 
 
 
 
 
28. Munio Rodríguez
comte de Bierzo, seigneur de Guzmán
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Justa Gondemárez de Asturias
 
 
 
 
 
 
 
14. Munio Moniz
comte de Bierzo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Ordoño Bermúdez de León
 
 
 
 
 
 
 
29. Ximena Ordóñez de León
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Fronilde Paes de Coimbra
 
 
 
 
 
 
 
7. Ximena Moniz de Bierzo
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Munio Fernández
comte de Toro
 
 
 
 
 
 
 
30. Munio Moniz
comte de Cea
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Elvira
 
 
 
 
 
 
 
15. Muniadona Moniz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62.
 
 
 
 
 
 
 
31.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63.
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références

Notes

  1. ↑ « Henriques » n'est pas un prénom mais un patronyme, dérivé d'un cognomen, construit par sufixation, signifiant « fils d'Henri » : Henrique-s. Ce procédé, destiné à marquer la filiation, et courant à l'epoque, est à l'origine de nombreux noms de famille au Portugal : Peres (fils de Pierre), Gonçalves (fils de Gonzalve), Antunes (fils d'Antoine), Álvares (fils d'Albéric), Fernandes (fils de Fernand), etc. Comme tout patronyme, celui-ci ne se traduit pas. La norme encyclopédique et scientifique en France est d'écrire « Alphonse Henriques ».

Références

  1. ↑ Manuel Do Nascimento, Chronologie de l'histoire du Portugal, Éditions L'Harmattan, , 217 p. (ISBN 978-2-7475-2770-5, présentation en ligne)
  2. ↑ Encyclopédie universalis, « Alphonse Ier Henriques (1110 env.-1185) comte (1112-1143) puis roi de Portugal (1143-1185) », sur universalis.fr (consulté le )
  3. ↑ a b et c (pt) José Mattoso, D. Afonso Henriques, Lisboa, Temas e Debates, 2014 (2ª ed.)
  4. ↑ Library of Congress, Afonso I, King of Portugal, 1109?–1185, LC Linked Data Service: Authorities and Vocabularies (lire en ligne)
  5. ↑ (en) Afonso I | king of Portugal (lire en ligne)
  6. ↑ Maria do Rosário Ferreira, « La reine est morte : la succession politique des filles de roi aux XIe et XIIe siècles », e-Spania , no 17,‎ (Maria do Rosário Ferreira, “La reine est morte : la succession politique des filles de roi aux XIe et http://journals.openedition.org/e-spania/23433)
  7. ↑ Mattoso 2014, p. 212.
  8. ↑ H. V. Livermore: A History of Portugal, Cambridge University Press, 1947, pp. 61-64.
  9. ↑ Mattoso 2006, p. 213.
  10. ↑ a b c d et e Livermore 1947, p. 85.
  11. ↑ Mattoso 2014, p. 34.
  12. ↑ a b et c (pt) Luís Carlos Amaral et Mário Jorge Barroca, Teresa, a Condessa-Rainha, Lisbonne, Temas e Debates,
  13. ↑ Michael Gerli, Ibérie médiévale : Une encyclopédie, Routledge, (ISBN 978-1-136-77161-3, lire en ligne), « Portugal, Royaume de, Ancien Comté de »
  14. ↑ S. Lay, Les rois de la Reconquête du Portugal : Réorientation politique et culturelle à la frontière médiévale, Springer, (ISBN 978-0-230-58313-9, lire en ligne), p. 55
  15. ↑ (pt) Janaina Reis Alves, « Desconstrução do conceito sexo frágil a exemplo da governança na Península Ibérica », Revista Veredas da História, vol. 11, no 11,‎ , p. 134–154
  16. ↑ (en) Bernard F. Reilly, The Kingdom of León-Castilla under Queen Urraca, 1109-1126, Princeton, Princeton University Press,
  17. ↑ a et b (en) E. Michael Gerli, Medieval Iberia: An Encyclopedia, Routledge, (ISBN 978-1-136-77161-3, lire en ligne), « Portugal, Kingdom of, Earlier County of »
  18. ↑ (pt) José Mattoso, D. Afonso Henriques, Lisboa, Temas e Debates, 2014 (2ª ed.)
  19. ↑ Lucas 2003, p. 55.
  20. ↑ Archives CUP 1947, p. 61.
  21. ↑ Fitz et Monteiro 2018, p. 169.
  22. ↑ Vicetto 1872, p. 93.
  23. ↑ a b c d e f g et h Livermore 1976, p. 61-64.
  24. ↑ a et b Vicetto 1872, p. 99.
  25. ↑ Fulgosio 1867, p. 53.
  26. ↑ Moxó et Quesada 1984, p. 464.
  27. ↑ a b c et d Veríssimo Serrão, p. 82-83.
  28. ↑ a et b Selvagem 1931, p. 32-35.
  29. ↑ Pueyo 1997, p. 120.
  30. ↑ Picón 1887, p. 936.
  31. ↑ Garrido 2022, p. 31.
  32. ↑ Fletcher et Barton 2000, p. 197.
  33. ↑ Reilly 1993, p. 114.
  34. ↑ Reilly 2016, p. 309.
  35. ↑ a et b Selvagem 1931, p. 35.
  36. ↑ Mattoso 1997, p. 60.
  37. ↑ McMurdo 1888, p. 159.
  38. ↑ Stephens 2020, p. 27.
  39. ↑ Livermore 1947, p. 65.
  40. ↑ Mattoso 2014, p. 168.
  41. ↑ (es) Michael Metzeltin, Las lenguas románicas estándar: historia de su formación y de su uso, Oviedo, Academia de la Llingua Asturiana, (lire en ligne), p. 138
  42. ↑ Les études de l'historien Alexandre Herculano, au XIXe siècle, mettent sérieusement en doute la réalité de la tenue de ces Cortes, vraisemblablement inventées ultérieurement pour étayer l'indépendance de Portugal vis-à-vis de l'Espagne.
  43. ↑ (pt) Mário Jorge Barroca, No tempo de D. Afonso Henriques, Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, (lire en ligne), p. 237
  44. ↑ Rodrigues Oliveira 2010, p. 67–68.
  45. ↑ a et b Rodrigues Oliveira 2010, p. 80.
  46. ↑ (pt) Catarina Oliveira, Castelo de Alcácer do Sal, Lisbonne, Portugal, IGESPAR-Instituto de Gestão do Património Arquitectónico e Arqueológico, (lire en ligne)
  47. ↑ (pt) Isabel Mendonça et Luisa Cortesão, Castelo de Alcácer do Sal/Castelo e cerca urbana de Alcácer do Sal (IPA.00003440/PT041501010001), Lisbon, Portugal, SIPA – Sistema de Informação para o Património Arquitectónico, (lire en ligne)
  48. ↑ Samuel A. Dunham: The History of Spain and Portugal, Volume 3, 1832, pp. 184-185.
  49. ↑ (en) A history of portugal, CUP Archive, , 103 p. (lire en ligne)
  50. ↑ (pt) Grande enciclopédia portuguesa e brasileira: ilustrada com cêrca de 15.000 gravuras e 400 estampas a côres, Editorial Enciclopédia, (lire en ligne)
  51. ↑ (en) Dan Stanislawski, The Individuality of Portugal: A Study in Historical-Political Geography, University of Texas Press, , 175 p. (ISBN 978-1-4773-0509-6, lire en ligne)
  52. ↑ (en) J. E. Kaufmann et H. W. Kaufmann, Castle to Fortress: Medieval to Post-Modern Fortifications in the Lands of the Former Roman Empire, Pen and Sword, (ISBN 978-1-5267-3688-8, lire en ligne)
  53. ↑ (en) Carlos Fiolhais, José Eduardo Franco et José Pedro Paiva, The Global History of Portugal: From Pre-History to the Modern World, Liverpool University Press, (ISBN 978-1-80207-133-7, lire en ligne)
  54. ↑ (en) Paul Hyland, Backwards Out of the Big World: A Voyage Into Portugal, HarperCollins, , 171 p. (ISBN 978-0-00-255556-2, lire en ligne)
  55. ↑ (pt) Miguel Gomes Martins, A arte da guerra em Portugal: 1245 a 1367, Coimbra University Press, , 175 p. (ISBN 978-989-26-0695-8, lire en ligne)
  56. ↑ Verrié 1847, p. 177.
  57. ↑ Ruiz 2000, p. 93.
  58. ↑ Linehan 2009, p. 32.
  59. ↑ Jamieson 1820, p. 145.
  60. ↑ Mattoso 2006, p. 207.
  61. ↑ Álvarez Palenzuela 2005, p. 370.
  62. ↑ Corral, Viso et Díaz 2013, p. 88.
  63. ↑ a et b Mattoso 2006, p. 211–213.
  64. ↑ Rionda 2015, p. 32.
  65. ↑ Guthrie 1774, p. 101.
  66. ↑ Freire 1921, p. 177.
  67. ↑ Beck 2019, p. 170.
  68. ↑ a et b Carroll 1993, p. 118.
  69. ↑ a et b Manjunath.R 2021, p. 1713.
  70. ↑ Lomax 1978, p. 114.
  71. ↑ Disney 2009, p. 78.
  72. ↑ O'Callaghan 2013, p. 237–238.
  73. ↑ Stephens 2021, p. 58.
  74. ↑ a et b O'Callaghan 2013, p. 238.
  75. ↑ Lafuente 1962, p. 22.
  76. ↑ Queiroz et al. 2018, p. 53.
  77. ↑ Jensen 2016, p. 151.
  78. ↑ (pt) Lusitania Sacra - 2a Série - Tome 25 (2012), CEHR-UCP, 304 p. (ISBN 978-972-8361-48-8, lire en ligne)
  79. ↑ Kurt Villads Jensen, Croisades aux confins de l'Europe : Danemark et Portugal vers 1000 – 1250, Taylor & Francis, , 151 p. (ISBN 978-1-317-15670-3, lire en ligne)
  80. ↑ H. V. Livermore, Histoire du Portugal, , 87 p. (lire en ligne)
  81. ↑ Edward McMurdo, Histoire du Portugal : du début de la monarchie au règne d'Alphonse III, S. Low, Marston, Searle, & Rivington, , 229 p. (lire en ligne)
  82. ↑ (pt) ″Está claramente demonstrado.″ Portugal independente faz hoje 840 anos - DN (lire en ligne)
  83. ↑ Hugh Kennedy, L'Espagne musulmane et le Portugal : une histoire politique d'al-Andalus, Routledge, , 234 p. (ISBN 978-1-317-87041-8, lire en ligne)
  84. ↑ Bressler 2018, p. 23.
  85. ↑ Todd Carey 2024, p. 148.
  86. ↑ Magill 2012, p. 31.
  87. ↑ Mattoso 2014, p. 220.
  88. ↑ Mattoso 2014, p. 226–227.
  89. ↑ Caetano de Souza 1735, p. 60.
  90. ↑ a b c et d Rodrigues Oliveira 2010, p. 71.
  91. ↑ a b c et d Mattoso 2014, p. 226.
  92. ↑ a et b Rodrigues Oliveira 2010, p. 79.
  93. ↑ Mattoso 2014, p. 372–373.
  94. ↑ Mattoso 2014, p. 227.
  95. ↑ Mattoso 2014, p. 227, 383.
  96. ↑ B. Galimard Flavigny (2006), p. 317-319.
  97. ↑ Mattoso 2014, p. 227–229.
  98. ↑ Calderón Medina 2008, p. 42–43.
  99. ↑ Mattoso 2014, p. 103, 229, 388.
  100. ↑ Caetano de Souza 1735, p. 28.
  101. ↑ (pt) Memórias Histórico-Genealógicas dos Duques Portugueses do século XIX, João C.F.C.Castello Branco e Torres e Visc. Sanches de Baena, Academia Real das Sciencias, 1re édition, Lisbonne, 1883, p. 130.
  102. ↑ Caetano de Souza 1735, p. 28, 63.
  103. ↑ (pt) António Caetano de Sousa, História Genealógica da Casa Real Portuguesa, Atlântida-Livraria Editora, Lda, 2e édition, Coimbra, 1946, Tome I, p. 36.
  104. ↑ (pt) Nobreza de Portugal e Brasil en trois volumes sous la direction d'Afonso Eduardo Martins Zuquete, Editorial Enciclopédia, 2e édition, Lisbonne, 1989, vol. I, p. 85.
  105. ↑ Caetano de Souza 1735, p. 28, 64.
  106. ↑ Sotto Mayor Pizarro 1997, p. 457, n. 9 and 10, Vol. I.

Voir aussi

Bibliographie

  • Les Cahiers de l'Histoire, no 12, .

Liens externes

v · m
Bourgogne (1139-1383)
Aviz (1385-1580)
Habsbourg (1580-1640)
Bragance (1640-1853)
Bragance-Cobourg (1853-1910)
Wikious
Sapientia
Scientia
Boobota
Sagapedia
Wikithot