Dans cet article, nous allons explorer le sujet de Astéroïde de type D, qui a retenu l'attention de divers domaines d'étude et a suscité un grand intérêt tant dans le domaine universitaire que dans la société en général. Astéroïde de type D fait depuis longtemps l'objet de débats et de discussions, et sa pertinence est devenue de plus en plus évidente ces dernières années. Ce sujet a suscité l'intérêt des chercheurs, des scientifiques, des professionnels et du grand public, en raison de son impact sur différents aspects de la vie quotidienne. Tout au long de cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Astéroïde de type D, en analysant ses implications, son histoire, son influence aujourd'hui et les scénarios futurs possibles autour de ce sujet.
Le type D (ou classe D) est un type d'astéroïdes qui apparait dans les trois classifications spectrales usuelles de Tholen (1984), Bus (ou SMASS-II) (1999) et Bus-DeMeo (2009). C'est l'une des petites classes situées en périphérie (dans l'espace des données spectrales) des trois grands « complexes » S, C, et X.
À fin 2023, la base de données « Small-Body Database » du Jet Propulsion Laboratory compte 1666 astéroïdes pour lesquels le type SMASS-II (classification de Bus) est renseigné, dont 13 astéroïdes appartenant au type D (1 %),.
Le type D a été introduit au début des années 1980 dans le cadre de l'étude de la partie la plus externe de la ceinture principale, jusqu'aux troyens de Jupiter. La lettre D a été choisie en référence au caractère sombre (dark) des objets considérés.
Les astéroïdes de type D sont schématiquement caractérisés par un spectre rouge, sans relief d'absorption, continument croissant sur la zone visible et proche infrarouge, d'abord modérément dans la zone violette puis plus fortement. Ils sont tendanciellement sombres[réf. nécessaire].
Le tableau ci-dessous regroupe les descriptions spectrales originales, telles que proposées par David J. Tholen, Schelte J. Bus et Francesca E. DeMeo dans les publications décrivant leurs classifications respectives. Il indique également les astéroïdes alors mentionnés comme archétypes.
Les différences de description découlent pour partie des groupements statistiques obtenus mais aussi et surtout des différences de bandes spectrales considérées :
En particulier, la notion de gradient spectral (ou de spectre rouge ou bleu) se réfère toujours à ces bandes spectrales respectives (ou à une partie de celles-ci).
Type | Classification | Description originale | Prototypes |
---|---|---|---|
Type D | Tholen | Albédo faible. Spectre généralement sans relief, neutre à légèrement rouge avant 0,55 μm puis très rouge après 0,55 μm ; les spectres de certains objets tendent à s'aplanir après 0,95 μm. | |
Bus (SMASS-II), | Spectre relativement sans relief, avec un gradient rouge très raide. | 1542, 2246, 4744 | |
Bus-DeMeo | Profil linéaire, avec un gradient très raide, quelques objets montrant une légère courbure ou un léger coude vers 1,5 μm. | 1143, 1542, 3248 |
Selon R. Greeley, leur composition de surface pourrait être globalement proche de celle de la lune de Jupiter Callisto et donc constituée de matière carbonée.
On les trouve dans la ceinture principale extérieure, au niveau du groupe de Hilda et des astéroïdes troyens de Jupiter[réf. nécessaire].
Le modèle de Nice suggère qu'ils sont originaires de la ceinture de Kuiper. Un grand nombre de planétésimaux auraient été capturés dans la partie extérieure de la ceinture principale, à une distance supérieure à 2,6 ua, et dans la région du groupe de Hilda. Ces objets capturés auraient alors subi une érosion induite par des collisions, engendrant le broyage de la population en plus petits fragments qui auraient pu ensuite être déplacés par l'action du vent solaire et de l'effet YORP, éliminant plus de 90 % d'entre eux. La taille et la fréquence de distribution des populations établies par simulation à la suite de l'érosion concordent parfaitement avec les observations astronomiques. Cela suggère que les astéroïdes troyens de Jupiter, Hildas et quelques-uns de la ceinture principale extérieure, ainsi que tous les astéroïdes de type D, sont les planétésimaux restant de cette capture et du processus d'érosion. Ce pourrait aussi être le cas de la planète naine Cérès.
À ce jour (2023), aucune sonde spatiale n'a survolé d'astéroïde appartenant au type D.