De nos jours, Banque coopérative est un sujet qui capte l’attention de nombreuses personnes à travers le monde. De son impact sur la société à son influence sur la culture populaire, Banque coopérative a réussi à susciter un grand intérêt et un grand débat dans différents secteurs. Au fil des années, Banque coopérative a évolué et acquis de nouvelles dimensions qui le rendent pertinent aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Banque coopérative, de son origine et de son évolution à son impact sur la société moderne. A travers une analyse détaillée, nous cherchons à mieux comprendre ce phénomène et à réfléchir sur son importance dans notre quotidien.
Une coopérative de crédit ou banque mutualiste, est une banque coopérative, c'est-à-dire un établissement bancaire répondant aux principes coopératifs. Cette forme particulière d'entreprise bancaire a vu le jour en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle avec les initiatives de Frédéric-Guillaume Raiffeisen notamment. Ce modèle est diffusé aujourd'hui dans tous les principaux pays européens, tels que l'Autriche, la Belgique, la Finlande, la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse.
Les banques coopératives sont parfois appelées « banque mutualiste » en référence au système de crédit mutuel qu'elles pratiquaient à l'origine.
Selon l'Association internationale des banques coopératives, les coopératives bancaires ont pour points communs :
Les banques mutualistes valorisent leur modèle de fonctionnement dans leur communication. Cependant, la voix des sociétaires est souvent très faible. Les sociétaires, malgré leur droit de vote, ont en réalité un pouvoir extrêmement limité sur le fonctionnement et les prises de décisions face à une technostructure et une administration totalement maîtrisées par un pouvoir central : « la démocratie participative n'a que peu de consistance sur les prises de décisions dans les conseils ».
De même, certains spécialistes s'inquiètent du mode de nomination et des niveaux de rémunération des dirigeants des caisses ou des banques régionales, organisé pour une large part — alors que ce sont des décisions fondamentales — hors du contrôle effectif des sociétaires. La réglementation impose une information minimale quant au mode de rémunération des dirigeants.
À titre d'exemple, en 2012, les 155 dirigeants de BPCE, incluant ceux des banques populaires et des caisses d'épargne, ont perçu une rémunération moyenne annuelle supérieure à 257 000 euros. Cependant, les niveaux de rémunérations, sont rarement ou mal communiqués.
Dans l'Union européenne, plusieurs pays comptent des banques coopératives.
Des banques coopératives organisées dans le Bundesverband der Deutschen Volksbanken und Raiffeisenbanken :
En France, les banques coopératives sont soumises au Code monétaire et financier, étant des établissements de crédit, avec quelques spécificités touchant à leurs statuts , mais non à leurs activités bancaires.
Les banques coopératives les plus connues en France sont :
En Italie, le début de la diffusion des coopératives de crédit (abrégé en BCC, de l'italien Banca di Credito Cooperativo) remonte à 1883, lorsque Léon Wollemberg, un entrepreneur padouan d'origine juive, s'inspira de Frédéric-Guillaume Raiffeisen et fonda le premier institut à Loreggia, pour aider et protéger les agriculteurs défavorisés. Le mouvement continua à se répandre par la suite par la création de petits instituts de crédit au niveau local, régional et interrégional, en parallèle avec l'action accomplie par les banques populaires.
Le groupe BCC s'organise aujourd'hui en 16 fédérations sur le territoire italien. Son patrimoine s'élève à 17,3 milliards d'euros, avec un taux de croissance de 9,6 % (données de 2008). Il dispose de 430 filiales, telles que la CC valdôtaine (Vallée d'Aoste), la Raiffeisen Landesbank Südtirol (Province autonome de Bolzano) et la BCC del Chianti (Province de Florence), pour un réseau de 4127 guichets et plus de 29800 collaborateurs (données mises à jour le 31 mars 2009)
La Banca popolare Etica est née formellement le , mais son histoire date des coopératives MAG (mutuelles d'autogestion).