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la Bonne | |
Le lac de Valbonnais et la Bonne. Au fond, La Mure. | |
Cours de la Bonne (carte interactive du bassin de l'Isère). | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 40,1 km |
Bassin | 381 km2 |
Bassin collecteur | le Rhône |
Débit moyen | 4,56 m3/s (Entraigues) |
Nombre de Strahler | 5 |
Régime | nival |
Cours | |
Source | source |
· Localisation | Valjouffrey |
· Altitude | 2 632 m |
· Coordonnées | 44° 52′ 14″ N, 6° 11′ 27″ E |
Confluence | le Drac |
· Localisation | Ponsonnas |
· Altitude | 508 m |
· Coordonnées | 44° 52′ 52″ N, 5° 47′ 42″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive droite | Béranger, Malsanne, Roizonne |
Pays traversés | France |
Département | Isère |
Arrondissement | arrondissement de Grenoble |
Canton | Matheysine-Trièves |
Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
Sources : SANDRE:« W23-0400 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap | |
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La Bonne est une rivière française qui coule dans le département de l'Isère. C'est un affluent droit du Drac, et donc un sous-affluent du Rhône par l'Isère.
La Bonne et ses affluents entaillent le mont Pelvoux (Valjouffrey, Valsenestre) ou encadrent le Taillefer méridional (vallée de la Malsanne à l'est, de la Roizonne à l'ouest, Valbonnais au sud).
La Bonne prend sa source dans le parc national des Écrins sur la commune de Valjouffrey, à 2 632 m d'altitude au lac des Pissoux, sous le glacier des Sellettes, ainsi que sous le glacier de la Maye, et sous le glacier de Font Turbat, sur le versant sud-ouest de l'aiguille d'Olan (3 371 m),..
Elle coule approximativement d'est en ouest, et se jette dans le Drac au sud de La Mure, entre le barrage de Saint-Pierre-de-Méaroz et le pont de Ponsonnas, à 508 m d'altitude, après un parcours de 40,1 kilomètres.
Son cours se divise en trois parties distinctes :
Le haut bassin de la Bonne est dominé par le gneiss.
Dans le seul département de l'Isère, la Bonne traverse les neuf communes traversées, de l'amont vers l'aval, de Valjouffrey (source), Entraigues, Valbonnais, en aval de Pont-du-Prêtre, sur les limites de Siévoz (rive droite), Saint-Laurent-en-Beaumont (rive gauche), Nantes-en-Ratier (r.d.), Sousville (r.d.), Saint-Pierre-de-Méaroz (r.g.), Ponsonnas (r.d.). (confluence).
Soit en termes de cantons, la Bonne prend source et conflue dans le canton de Matheysine-Trièves, le tout dans l'arrondissement de Grenoble.
La Bonne traverse les quatre zones hydrographiques W230, W231, W232, W233 pour 381 km2 de superficie totale. Ce bassin versant est constitué à 89,99 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 9,81 % de « territoires agricoles », à 0,25 % de « territoires ertificialisés ».
La Bonne a vingt-deux affluents référencés dont les principaux sont le Béranger, la Malsanne, et la Roizonne. En détail, les affluents sont :
Le rang de Strahler est donc de cinq.
Les informations qui suivent ne concernent que le cours supérieur de la Bonne.
Le débit de la rivière a été observé à Entraigues pendant une période de 111 ans (1905-2015), sur une surface de bassin de 143 km2, et à 770 m d'altitude. Le module est à cet endroit de 4,56 m3/s.
La Bonne présente des fluctuations saisonnières de débit, avec des hautes eaux de printemps-été, liées à la fonte des neiges et portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 6,67 et 10,4 m3/s, de mai à juillet inclus (avec un maximum en juin), et une double période de basses eaux, la première de fin d'été (août-septembre) et la seconde d'hiver (décembre-mars), séparées par un deuxième sommet d'automne (4,16 en octobre). La baisse du débit moyen mensuel atteint 1,89 m3/s au mois de février.
À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche peut chuter jusque 0,79 m3/s.
Les crues peuvent être fort importantes. Ainsi le débit instantané maximal enregistré a été de 68 m3/s le 1er septembre 1968. Le QIX 10 est de 46 m3/s, le QIX 20 de 53 m3/s et le QIX 50 de 62 m3/s. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant à eux respectivement 28 et 39 m3/s.
La Bonne est alimentée par les précipitations fort abondantes qui tombent avant tout sous forme de neige. La lame d'eau vaut 1 005 mm annuellement, ce qui est bien plus élevé que la moyenne française. Le débit spécifique (ou QSP) atteint 31,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.