Calamis

Dans le monde d'aujourd'hui, Calamis est un sujet qui continue de susciter intérêt et débat. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence dans la culture populaire ou de son importance dans le domaine scientifique, Calamis continue de faire l'objet d'études et d'analyses à travers le monde. De ses origines à son influence aujourd'hui, Calamis a laissé une marque indélébile dans l'histoire et sa pertinence perdure aujourd'hui. Dans cet article, nous aborderons différents aspects liés à Calamis, en explorant ses différentes facettes et son impact sur le monde contemporain.

Calamis
Biographie
Décès
Époque
Activité
Période d'activité
Ve siècle av. J.-C.Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Kalamis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Art de la Grèce classique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Bronze chariot with Hieron at Olympia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Aspasie, sans doute l'Aphrodite Sosandra de Calamis l'Ancien, copie romaine, Paris, musée du Louvre.

Calamis (en grec ancien : Κάλαμις) est un sculpteur grec du style sévère, actif au début du Ve siècle av. J.-C., entre -480 et -450 environ. Il ne doit pas être confondu avec un autre sculpteur du même nom, actif au début du siècle suivant,.

Calamis l'Ancien 

Aphrodite Sosandra, copie romaine provenant de Baïes.

Calamis dit « l'Ancien » travaille à Athènes, dont il est peut-être originaire,. On ne connaît rien de sa vie. Claude Rolley indique que « Pythagoras, Onatas et Calamis, malgré leur grande célébrité dans l'Antiquité, ne sont guère pour nous que des fantômes ». Il n'évoque aucune sculpture attribuée à cet artiste dans le premier tome de son ouvrage monumental sur la sculpture grecque. Aucune mention, non plus, dans La sculpture grecque de l'historien d'art, Bernard Holtzmann (2010) ni dans le manuel de l'École du Louvre (1998-2011).

La principale œuvre qui lui est attribuée est l'Apollon Alexikakos (protecteur) que Pausanias voit au Céramique d'Athènes au IIe siècle apr. J.-C. On l'a reconnu dans divers types statuaires, comme l'Apollon de Cassel, l’Apollon à l'omphalos ou encore des monnaies en bronze d'Athènes. On lui attribue une autre statue d'Apollon, haute de près de 13 mètres, commande de la cité d'Apollonie du Pont, que Marcus Lucullus emporte à Rome.

Sa statue d'Aphrodite Sosandra (salvatrice des hommes), consacrée par Callias sur l'acropole d'Athènes, est très admirée par Lucien de Samosate, qui vante son « sourire serein et discret », sa légèreté et son élégance. Elle représente probablement Elpinikè, sœur de Cimon et femme de Callias. On a probablement retrouvé sa base, qui porte l'inscription : « Consécration de Callias. Œuvre de Calamis » (λίας θηκε αμις ) », mais pas la statue elle-même. Elle a été identifiée dans le type dit « d'Aspasie ».

Œuvres
Apollon à l'omphalos, vers -470. Copie romaine, musées du Capitole, Rome.

Calamis le Jeune

Calamis dit « le Jeune » est un sculpteur grec du IVe siècle av. J.-C., probablement originaire d'Athènes. Ses œuvres ne sont pas parvenues. Il est seulement mentionné par le voyageur grec Pausanias le Périégète qui déclare avoir vu certaines de ses œuvres lors de sa visite à Delphes, avec celles de son élève le sculpteur athénien Praxias, qui a vécu au IVe siècle av. J.-C.,,,. Il s'ensuit que ce second Calamis, actif au IVe siècle av. J.-C., ne peut être la même personne que le sculpteur Calamis de la première moitié du IVe siècle av. J.-C..

Notes et références

  1. a et b Muller-Duffeu, p. 243.
  2. Léon Lacroix, op. cit., p.244.
  3. Boardman, p. 79.
  4. Claude Rolley, La sculpture grecque : 1, Des origines au milieu du Ve siècle, Picard, , 438 p., 29 cm (ISBN 978-2-7084-0448-9, SUDOC 003475824), p. 379.
  5. Bernard Holtzmann, La sculpture grecque : Une introduction, Paris, Librairie Générale Française, coll. « Le Livre de Poche », , 446 p., 18 cm (ISBN 978-2-253-90599-8, SUDOC 147449987)
  6. Bernard Holzmann et Alain Pasquier, L'Art grec, Paris, École du Louvre. Réunion des musées nationaux - Grand Palais, coll. « Manuels de l'École du Louvre », (1re éd. 1998), 365 p. (ISBN 2-7118-3782-3 et 2-11-003866-7, SUDOC 004503562)
  7. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne], I, 3, 4.
  8. Ma884. Notice no 814, base Atlas, musée du Louvre
  9. Ma691. Notice no 811, base Atlas, musée du Louvre
  10. Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne], VII, 319 ; Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], XXXIV, 39 et Appien, Illyriques, 30.
  11. Pausanias, I, 23, 2.
  12. Lucien, Portraits, 6. Voir aussi Portraits, 4 et Dialogue des courtisanes, III, 2.
  13. Muller-Dufeu, p. 245.
  14. Boardman, p. 80.
  15. Muller-Dufeu, no688.
  16. Dont le nom est devenu Aleméné par les traductions des différents éditeurs. Le professeur Jan Six de l'université d'Amsterdam pense qu'il faut lire ce nom comme étant Algoumén, signifiant en grec la Douloureuse. Cette douloureuse était l'original de la statue dite de Pénélope au Vatican qui offre des analogies frappantes avec les trônes sculptés de l'ancienne collection Ludovisi ainsi qu'avec l'Aurige de Delphes, œuvres ayant déjà été rapportées à Calamis (in Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1914, 58-3, p. 217).
  17. Copie d'une œuvre de Calamis découverte dans le secteur de Sosandra des Thermes de Baïes et conservée au musée archéologique de Naples.
  18. Qui porte un bélier
  19. Hermès et Dionysos de Tanagra furent reproduites sur les monnaies de la cité, (cf. Léon Lacroix, Les reproductions de statues sur les monnaies grecques, 1949, Librairie Droz, bibliothèque de la faculté de philosophie et Belles-Lettres, Université de Liège, fasc. CXVI, chapitre II., p. 245).
  20. a et b Modèle:Citácia knihy
  21. Inscriptiones Graecae, IG II³ 496
  22. Michael Scott, Delphi and Olympia, str. 137
  23. Karl Julius Sillig, Pliny (the Elder.), Dictionary of the Artists of Antiquity, str. 34
  24. Modèle:Citácia knihy

Voir aussi

Bibliographie

Calamis l'Ancien

  • Léon Lacroix, Les reproductions de statues sur les monnaies grecques, Librairie Droz, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie de Liège, fasc. CXVI, 1949.
  • John Boardman (trad. Florence Lévy-Paoloni), La Sculpture grecque classique , Paris, Thames & Hudson, coll. « L'Univers de l'art », 1995 (1re édition 1985) (ISBN 2-87811-086-2), p. 79-80.
  • Marion Muller-Dufeu, La Sculpture grecque. Sources littéraires et épigraphiques, Paris, éditions de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts, coll. « Beaux-Arts histoire », (ISBN 2-84056-087-9), nos 683 à 705 (Calamis I) et nos 1624 à 1630 (Calamis II).
  • (de) J. Overbeck, Schrift qu…, no 508 ss.
  • (de) H. Brunn, Ges.d. Griech Künstler, I, p. 125 ss.
  • (de) E. Reisch, Kalamis Gestrr Jahresh…, 9, 1906, p. 199 ss.
  • (de) F. Stuniczaka, Kalamis Abhandp, d. sa. ges. d. wiss, Philo, hist, Cl. 25,4, 1907.
  • (de) Bieber in Thieme-Becker, Allgem Lex der bild Künstler, 1926, p. 453 ss.
  • (en) G. M. Richter, Sculpture and sculptors, p. 201 ss.

Calamis le Jeune 

  • Pausanias, Voyage en Grèce
  • Inscriptiones Graecae , IG II³ 496
  • Michael Scott, Delphes et Olympie, p. 137
  • Karl Julius Sillig, « Pline l'Ancien », Dictionnaire des artistes de l'Antiquité, p. 34

Articles connexes

Liens externes