Dans cet article, nous explorerons le sujet de Casus belli en profondeur, en analysant ses origines, son développement et sa pertinence aujourd'hui. Depuis ses premières apparitions jusqu'à son impact sur la société contemporaine, Casus belli a suscité un grand intérêt et un grand débat dans différents domaines. Au fil des prochaines lignes, nous examinerons son influence sur divers aspects de la vie quotidienne, ainsi que ses relations avec d’autres sujets pertinents. Afin d'offrir une vision globale, nous plongerons dans les différentes perspectives et opinions qui existent autour de Casus belli, dans le but de fournir une compréhension plus large et enrichissante.
Dans la plupart des cas, il peut s'agir de querelles de succession, du franchissement d'une frontière ou d'une zone démilitarisée par des troupes, d'atteintes physiques à la personne d'un ou de plusieurs ressortissants, d'aide à un mouvement terroriste ou factieux, d'arraisonnement de navire, d'attentat terroriste, de remise en cause d'engagements internationaux, etc. Il existe des casus belli provenant de griefs multiples, l'accumulation des sujets de conflit rendant plus sérieuse la solution belliciste.
Le motif réel d'une guerre, lorsqu'il n'est pas légitime, est souvent dissimulé derrière un casus belli factice. Des incidents de frontières, des événements violents fortuits, comme un assassinat politique ou un attentat, provoqués ou montés de toutes pièces (opérations dites sous fausse bannière) ont souvent été utilisés par les nations pour justifier, par la voie d'une propagande, leur initiative d'un conflit armé ouvert présentée comme une riposte nécessaire (ou pour obtenir l'entrée en guerre d'un allié à leur côté) à l'encontre d'un pays tiers.
L'affaire des lieux saints servit de prétexte à la montée des tensions entre la Russie, la France et l'Empire britannique, qui allait déclencher la guerre de Crimée en 1853.
L'assassinat de deux policiers le fut utilisé par le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, pour abandonner le processus de paixprocessus de paix, reprendre la guerre et annoncer de nouvelles élections plus favorables à son parti politique.
Autres : Mythologie grecque ou fictions
Le roi de Troie, Laomédon, ne tenant pas sa promesse de donner des chevaux immortels refuse l'hospitalité envers les marins Argonautes, Héraclès lui mène la guerre.
Morris, créateur de Lucky Luke, décide dans le tome Le Juge (caricature du juge Roy Bean) d'égratigner cette expression fort employée en justice pour se moquer du langage souvent incompréhensible des avocats. Lors d'un jugement, le juge dit qu'il y a là un casus belli, ce qui fait répondre à l'accusé Bad Ticket : « Je ne connais pas ce Casus Belly dont vous parlez et je ne lui ai rien fait ! ».