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Une catégorie sociale est comme une étiquette apposée à une personne ou par elle-même (ou un groupe), sur la base d'attributs qu'elle a en commun avec d'autres personnes, du rôle qu'elle occupe dans une situation donnée : « maman », « ami », « homme de plus de 50 ans », « personne à risque », etc.
Les gens appartiennent à des groupes, se reconnaissent entre eux et reconnaissent les autres. Ils se catégorisent et catégorisent les autres aussi; « Je suis un français », « C'est un escroc », pour illustrer quelques-unes des catégorisations possibles. Il n'est cependant pas nécessaire de se sentir appartenir à une catégorie sociale pour y être rangé.
Les catégories sociales sont utilisées dans la vie de tous les jours, mais aussi employées par des chercheurs en sciences sociales afin de déterminer les cas à sélectionner, de façon méthodologique, en vue d'effectuer des analyses spécifiques.
Dès en France, Célestin Bouglé, faisant référence à Georg Simmel et sa notion de cercle social, dans son livre « Qu'est que la sociologie? » propose une expérience de pensée : Il imagine un observateur dans une ville fictive, qui regarderait passer les gens, et il se met à leur attribuer des épithètes et à les classer selon ce qu'il observe : celui-ci est un « cycliste », celui-là un « homme du monde », ici quelques « dévotes », et ainsi de suite. Il y parvient assez simplement car le sens commun aussi procède de cette façon; les gens s'identifient, identifient les autres, selon des attributs qu'ils prennent en compte.
Une catégorie sociale est un groupement de personnes qui partagent des attributs communs, mais n'ont pas nécessairement d'interactions ensemble. Une catégorie sociale à laquelle on se sent appartenir peut désigner un groupe social : « québécois », « fan de Johnny Hallyday », « lauréat d'un Nobel ».
Lorsque la catégorisation est davantage perçue comme étant subie et imposée, il peut s'agir d'étiquetage social. Dans les deux cas, les catégories sociales influent sur les représentations sociales, et inversement.
La façon de recourir aux catégories sociales peut mener à une essentialisation.
Les individus qui se retrouvent classés dans des catégories sociales ne restent pas neutres; ils s'emparent de ces classifications, les utilisent, les combattent et prennent plus ou moins conscience de si elles leur sont profitables ou si au contraire elles les enferment et les limitent.
Une des façons d'aborder les catégories sociales en recherche est de prendre en compte le type de frontière qui trace les contours de la catégorie sociale.
Selon Michèle Lamont et Virág Molnár il y aurait une distinction récurrente entre « frontières sociales » et « frontières symboliques ».
Les frontières qu'engendrent les catégories sociales ont donc une influence sur l'accès aux ressources, en termes de capital social. La cohésion sociale aussi est renforcée par le sentiment d'appartenance au groupe.
Tandis que les frontières symboliques démontrent d'une appartenance sociale à un groupe donné, les frontières sociales apparaissent comme une forme objectivée de distinction et d'association
« La plupart des sociologues admettent que les comportements ou les opinions des individus sont liés aux structures dans lesquelles ils s'insèrent. Pourtant, au lieu de penser la réalité en termes de relations entre acteurs, beaucoup de ceux qui traitent les données empiriques le limitent à penser en termes de catégories sociales (par exemple, les jeunes, les femmes, les cadres, les pays en voie de développement, etc.) Ces catégories sont construites par agrégation d'individus aux attributs jugés similaires et a priori pertinents pour le problème traité. »
« Dès qu'on se lance à illustrer les différentes catégories par des exemples, on constate que souvent les frontières sont souvent arbitraires, mêmes si elles sont instituées et défendues avec pugnacité. Il n'existe pas de frontière naturelle; les frontières résultent toujours d'une décision, d'un découpage. »
« Dans la synthèse qu'ils consacrent à l'étude des frontières dans les sciences sociales, Michèle Lamont et Virág Molnár repèrent une distinction récurrente entre frontières sociales et frontières symboliques. »