Dans cet article, nous souhaitons explorer et analyser l'impact que Charles Trochu a eu sur différents aspects de la société. Depuis son émergence, Charles Trochu a suscité un grand intérêt et une controverse, générant des débats dans divers domaines. En ce sens, il est pertinent d’examiner les différents points de vue qui existent autour de Charles Trochu, ainsi que son influence dans des domaines aussi divers que la politique, la culture, la technologie et l’économie. De même, nous proposons d'examiner comment Charles Trochu a réussi à se positionner comme un phénomène qui a marqué un avant et un après, créant des tendances et des innovations qui ont transformé la façon dont nous percevons et abordons le monde qui nous entoure.
Président du conseil municipal de Paris | |
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Secrétaire général Front national | |
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Pectus, Capitaine Goyneche |
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Charles Trochu (né au Chili le , mort à Bonzac le ) est un architecte, industriel, résistant et homme politique français qui fut secrétaire général du Front national (années 1930) et président du Conseil municipal de Paris.
Il a eu comme pseudonyme « capitaine Goyneche ».
Né au Chili d'un père breton de Saint-Malo et d'une mère basque, il serait le petit-neveu du Général Trochu et du Général Kléber. Il dirige une entreprise d'armement maritime, pour la pêche.
Il a fait partie du comité de rédaction de la revue d'avant-garde d'urbanisme Plans (1930-1932), devenue Prélude (1932-1936), avec Albert Laprade, François de Pierrefeu (1891-1959), Hubert Lagardelle, Pierre Winter.
En 1942, il publie avec Le Corbusier un numéro spécial de la revue Architecture et urbanisme sur l'œuvre de ce dernier.
Ancien combattant aux brillants états de service, bonapartiste à l'origine – il milita à l’Appel au peuple –, militant des Jeunesses patriotes, plusieurs fois blessé lors des bagarres auxquelles a été mêlée cette ligue, notamment lors du , il devient le secrétaire général du Front national fondé en 1934 et qu'il soutient financièrement, car il entretient des liens tant avec les Croix-de-feu ou l’Action française qu’avec certains dirigeants de l’Alliance démocratique. Il est élu conseiller municipal de Paris en , dans le quartier d'Auteuil. C'est alors un homme « brun, grand, large (il mesure 1,90 m de hauteur, avec un tour de taille en proportion) », qui souhaite « un chef, un dictateur » préparant un régime nouveau, corporatiste et antiparlementaire.
En 1938, il s'en prend aux pacifistes et aux antimilitaristes comme Jean Zay ou Léon Blum. Ainsi, au cours de la séance du Conseil municipal du , il se déchaîne contre les Juifs « ignobles », tels Bernard Lecache et ses amis de la LICA, qui, entre autres infamies, piétinent l'honneur militaire ».
C'est lui qui, le à la Salle Wagram, a remis à Charles Maurras son épée d'académicien, financée par une souscription nationale et conçue par Maxime Real del Sarte.
Volontaire en 1940, il est cité à l'ordre du Corps d'armée. Fait prisonnier, libéré en 1941, il devient en mai le président du Conseil municipal, et fut remplacé en par Pierre Taittinger. Il a créé l’œuvre des Restaurants communautaires.
Pierre Taittinger dit de lui qu'il « joignait la fantaisie la plus étourdissante à la ponctualité la plus rigoureuse. Le Conseil Municipal de Paris lui doit beaucoup. »
Pétainiste jusqu'en 1942, il passe dans la clandestinité et gagne l'Afrique du Nord début 1944 et s'engage dans l'armée pour combattre en Italie. Il a fait partie du réseau Béarn, émanation du BCRA. Présenté comme ancien combattant et ancien résistant, il a témoigné en faveur du Maréchal Pétain lors de son procès en 1945. À la fin de la IVe République, il collabore au Courrier de la colère de Michel Debré, signant ses articles sous le pseudonyme de « Pectus ». Il meurt en 1961 dans son château à Bonzac (33).
Il a reçu la Francisque.