Dans le monde d'aujourd'hui, Chenou est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un grand nombre de personnes. Depuis son origine, Chenou a généré des débats, des analyses et des réflexions dans différents domaines, tant au niveau personnel que professionnel. Son impact sur la société moderne est indéniable et son influence s’étend à différents domaines, de la culture et de la politique à la technologie et à l’économie. Dans cet article, nous explorerons en détail les différentes facettes et perspectives de Chenou, dans le but de mieux comprendre son importance et sa signification dans le monde d'aujourd'hui.
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude de la commune varie de 93 mètres à 118 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 102 mètres d'altitude (mairie). Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 11 km à vol d'oiseau, est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.
Chenou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire regroupe 1 929 communes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,13 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,13 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (88,06 %), zones agricoles hétérogènes (7,07 %), forêts (4,87 %).
Occupation des sols en 1990 et 2018.
Type d’occupation
1990
2018
Bilan
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
0,00 ha
0,00 %
0,00 ha
0,00 %
0 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
1 306,20 ha
95,13 %
1 306,20 ha
95,13 %
0 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
66,91 ha
4,87 %
66,91 ha
4,87 %
0 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover,,. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais.
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Chenout en 1234 ; Chenotum en 1237 ; Chenostum en 1259 ; Chenost en 1313 ; Chenouse en 1489 ; Chenoe en 1564.
De « cassanos », chêne.
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1804
1808
Clair Thibault
1809
1831
Christophe Thoison
1834
1848
Mathurin Noret
Agriculteur
1848
1851
Vincent Thoison
1852
1870
Antoine Houy
Agriculteur
1870
1871
Clair Chaussy
Agriculteur
1871
1874
Joseph Guyon
propriétaire
1874
1876
André Billard
Agriculteur
1876
1882
Joseph Guyon
Agriculteur
1882
1896
Philippe Guyon
Agriculteur
1896
1903
Christophe Billard
Agriculteur
1903
1910
Louis Houy
Agriculteur
1910
1947
Jules Adrien Chicard
Agriculteur
1947
1953
Camille Thoison
1953
1971
Modeste Thoison
1971
1983
Guilbert Houy
mars 1983
En cours
Gérard Mousset
Agriculteur
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au ,.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Chenou ne dispose pas d'assainissement collectif,.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations,.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP Chenou - Mondreville qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le ,,.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2021, la commune comptait 301 habitants, en diminution de 2,59 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 48, occupant 128 actifs résidants (dont 27 % dans la commune de résidence et 73 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,1 % contre un taux de chômage de 8,4 %.
Les 23,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9 % de retraités ou préretraités et 6,6 % pour les autres inactifs.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 18 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping.
Agriculture
Chenou est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits).
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 24 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 56 ha en 1988 à 154 ha en 2010.
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chenou, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Chenou entre 1988 et 2010.
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Chenou », p. 208–209
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )