Christen Købke

Dans l'article suivant, le monde fascinant de Christen Købke, qui a attiré l'attention et l'intérêt des gens du monde entier, sera exploré. De son impact sur la société à sa pertinence dans le monde universitaire, Christen Købke a généré des discussions passionnées et inspiré de nombreuses enquêtes. Au fil des années, Christen Købke a évolué et a laissé une marque indélébile dans l’histoire, jouant un rôle crucial dans divers aspects de la vie quotidienne. Grâce à une analyse détaillée, l'importance et l'impact de Christen Købke seront examinés, fournissant une vision unique et perspicace sur ce sujet très pertinent.

Christen Købke
Frederiksborg Slot ved Aftenbelysning ("Le Palais Frederiksborg Palace au crépuscule").(1835)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 37 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Période d'activité
Nom de naissance
Christen Schjellerup KøbkeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Lieu de travail
Mouvement

Christen Schiellerup Købke (né le – mort le ) est un peintre danois. Købke est l'un des peintres le plus représentatif de la période connue sous le nom d'Âge d'or danois.

Jeunesse

Il est né à Copenhague, fils de Peter Berendt Købke, un boulanger, et de Cecilie Margrete, d'une fratrie de onze enfants. En 1815, sa famille déménage de Hillerød au Kastellet, citadelle fortifiée de Copenhague. À l'âge de 11 ans, il est atteint de rhumatisme articulaire aigu et il profite de sa convalescence pour dessiner, découvrant sa vocation.

En 1822, à l'âge de 12 ans, il commence des études à l'Académie Royale des Beaux-Arts, d'abord dans la classe de dessin, puis dans l'atelier de peinture de Christian August Lorentzen, et à la mort de ce dernier en 1828, dans celui de Christoffer Wilhelm Eckersberg durant quatre ans. Eckersberg insiste sur l'observation de la nature, permettant au talent de Købke de s'épanouir. L'influence d'Eckersberg est visible dès la première œuvre importante de Købke "Vue de la cathédrale Århus" (Parti af Århus Domkirke) peinte en 1829 qui fait partie de la collection actuelle du Musée national d'art (Statens Museum for Kunst).

Il reçoit, en 1831, la petite médaille d'argent de l'Académie et, en 1833, la grande médaille d'argent.

Premières années

Portrait de Frederik Hansen Sødring, 1832

Il vit dans le Kastellet jusqu'en 1833 et a peint de nombreux paysages de l'endroit. Son œuvre "Gården ved bageriet i Kastellet" (aux environs de 1832) est explosé à la Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhague.

En 1832, il partage un studio avec son ami Frederik Hansen Sødring, paysagiste. Il peint un portrait de ce dernier (Collection Hirschsprung).

En 1834, il déménage avec ses parents en dehors de la citadelle vers Sortedamssøen, petite ville comportant plusieurs lacs. Il peint ces derniers dans différents tableaux, ainsi que les quais d'embarquement entourant la cité. Son œuvre prend de l'ampleur et devient plus monumental.

Comme beaucoup de ses contemporains, il est influencé par Niels Laurits Høyen, un historien d'art danois qui préconise un art national. Celui-ci veut encourager les sources d'inspiration basées sur la vie locale. Lors d'une visite à Hillerød en 1835, il peint une vision romantique du palais de Frederiksborg, "Frederiksborg Slot ved Aftenbelysning" ("Le Palais Frederiksborg au crépuscule").

À la fin de 1837, il épouse Susanna Cecilie Krohn (1810-1849), et peint, peu après, son portrait.

Le voyage en Italie

L'une des tours du château de Frederiksborg, 1834-35.

En 1838, il se dirige vers l'Italie par Dresde et Munich, accompagné d'un autre peintre, Georg Hilker. Ils arrivent, à Rome, à la fin de l'année, où il rencontre son beau-frère le sculpteur Frederik Christopher Krohn, ainsi que d'autres artistes danois. Il visite, l'été suivant, Naples, Sorrente, Pompéi et Capri dont il fait plusieurs tableaux pris sur le vif.

Christen Købke, Néréide sur un léopard de mer, 1839 (copie d'une fresque de Stabies conservée au Musée archéologique de Naples).

Retour au Danemark

Il retourne en 1840 chez lui, ramenant une collection de croquis et d'esquisses, qui ne trouvèrent pas de succès. Købke se pose alors la question d'une réorientation de son art vers la peinture décorative, ayant participé en 1844-1845 au décor du Musée Thorvaldsen, consacré à l'artiste Bertel Thorvaldsen. Il réalise alors notamment des fresques pour la propriété Krathuset (aujourd'hui détruite) de Rudolph Puggaard.

Deux ans après la mort de son père, en 1843, la famille Købke vend sa propriété à la campagne pour retourner dans la capitale. Il tente d'intégrer l'Académie des Beaux-Arts à l'aide de ses paysages italiens, mais échoue. En 1846. Il meurt en 1848 d'une pneumonie et est enterré au cimetière Assistens de Copenhague.

Œuvre

Købke a peint des portraits des paysages naturels ou architecturaux. La plupart de ses portraits sont ceux de sa famille, d'amis ou d'artistes proches. Son inspiration vient de son environnement immédiat. Son art est reconnu de manière internationale pour la qualité de ses compositions, l'harmonie des couleurs et le réalisme des situations quotidiennes. Il a été, cependant, presque oublié durant sa vie, probablement en raison d'une œuvre rare et d'une période productive courte. Il n'a ainsi bénéficié que de peu de commandes et n'avait jamais réussi à vivre de son métier.

Købke est actuellement reconnu comme le plus grand peintre de l'Âge d'or danois. Son œuvre est présentée non seulement dans les collections danoises, mais aussi dans d'autres musées de grande envergure, tels que le Musée du Louvre à Paris ou le Getty Center à Los Angeles. La première exposition qui lui est entièrement consacré en dehors du Danemark a eu lieu à Londres et à Edimbourg en 2010.

  • Portrait d'Adolphine Købke (1820-1880), sœur de l'artiste (1832), huile sur toile, 42 × 35 cm, musée du Louvre.

Références

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Jackson D, Christen Købke : quand le silence est d'or, Dossier de l'art, avril 2010 n° 173, p1-14
  2. Page du Getty center sur l'artiste
  3. Exposition de 2010 au National Gallery de Londres
  4. « Adolphine Kobke », sur Collections du Louvre (consulté le )

Liens externes