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Diocèse de Bayonne (- Lescar et Oloron) (la) Dioecesis Baionensis (- Lascurrensis et Oloronensis) | ||
La cathédrale Sainte-Marie de Bayonne. | ||
Informations générales | ||
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Pays | France | |
Église | catholique | |
Rite liturgique | romain | |
Type de juridiction | diocèse suffragant | |
Province ecclésiastique | Bordeaux | |
Siège | Bayonne | |
Diocèses suffragants | aucun | |
Conférence des évêques | Conférence des évêques de France | |
Titulaire actuel | Marc Aillet | |
Langue(s) liturgique(s) | français basque |
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Calendrier | grégorien | |
Territoire | Pyrénées-Atlantiques | |
Population totale | 605 000 | |
Site web | http://www.diocese64.org/ | |
Localisation du diocèse | ||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
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Le diocèse de Bayonne (en latin : dioecesis Baionensis ; en basque : Baionako elizbarrutia) est un diocèse de l'Église catholique en France. C'est un des diocèses historiques du Pays basque : à la veille de la Révolution française, il couvrait le Labourd et une partie de la Basse-Navarre. Depuis 1822, il couvre le département des Basses-Pyrénées devenu, en 1969, celui des Pyrénées-Atlantiques. Depuis 1909, l'évêque diocésain de Bayonne (Episcopus Baionensis) joint, à son titre, ceux d'évêque de Lescar (Episcopus Lascurrensis) et d'Oloron (Episcopus Olorensis). Depuis 2002, le diocèse est suffragant de l'archidiocèse de Bordeaux. Depuis 2008, Marc Aillet en est l'évêque.
Le siège épiscopal de Bayonne, peut-être érigé au Ve siècle, semble exister au VIe siècle. Depuis le IXe siècle, il est suffragant de l'archidiocèse d'Auch. Au XIe siècle, il est uni à celui de Dax. Il ne s'en sépare que dans la seconde moitié du XIIe siècle. En 1790, il est supprimé par la Constitution civile du clergé.
Bayonne comptait plusieurs établissements d'ordres religieux :
Dans le diocèse se trouvaient également d'autres abbayes :
À la veille de la Révolution française, le diocèse de Bayonne confinait : au nord et à l'est, avec celui de Dax ; au sud-est, avec celui d'Oloron ; et, au sud avec celui de Pampelune.
Il comprenait : Ahaxe, Ahetze, Aincille, Ainhoa, Ainhice, Alciette, Aldudes, Anglet, Anhaux, Arbonne, Arcangues, Armendarits, Arnéguy, Ascain, Ascarat, Ayherre, Banca, Bardos, Bascassan, Bayonne, Béhorléguy, Biarritz, Bidarray, Bidart, Biriatou, Briscous, Bassussarry, Bonloc, Bussunarits, Bustince, Çaro, Cambo-les-Bains, Ciboure, Espelette, Estérençuby, Gamarthe, Guéthary, Guiche, Halsou, Hasparren, Hélette, Hendaye, Iholdy, Iriberry, Irissarry, Irouléguy, Ispoure, Isturits, Itxassou, Jatxou, Jaxu, La Bastide-Clairence, Lacarre, Lahonce, Larressore, Lasse, Lecumberry, Louhossoa, Macaye, Méharin, Mendionde, Mendive, Mongelos, Mouguerre, Ossès, Saint-Esteben, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-le-Vieux, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Martin-d'Arberoue, Saint-Martin-d'Arrossa, Saint-Michel, Saint-Pée-sur-Nivelle, Saint-Pierre-d'Irube, Sare, Sarrasquette, Souraïde, Suhescun, Uhart-Cize, Urcuit, Urepel, Urrugne, Urt, Ustaritz et Villefranque.
Boucau et deux quartiers de Bayonne, Saint-Esprit et Saint-Étienne-d'Arrive Labourd, faisaient partie du diocèse de Dax.
Lors de la création des départements, le diocèse de Bayonne est compris dans le département des Basses-Pyrénées. Celui-ci comprend, en outre, le diocèse de Lescar, à l'exception de quelques paroisses, le diocèse d'Oloron ainsi que quelques paroisses des diocèses d'Aire, de Dax et de Tarbes.
Le siège épiscopal de Bayonne est rétabli en 1801 et son premier évêque est Joseph-Jacques Loison. Le diocèse de Bayonne couvre alors les trois départements des Landes, des Basses-Pyrénées et des Hautes-Pyrénées.
En 1822, les sièges épiscopaux d'Aire et de Tarbes sont rétablis : le premier pour le département des Landes ; le second pour celui des Hautes-Pyrénées. Depuis, le diocèse de Bayonne ne couvre plus que le département des Basses-Pyrénées qui devient, en 1969, celui des Pyrénées-Atlantiques.
Une partie de ce diocèse a la particularité d'offrir une liturgie en langue basque.
Les paroisses du diocèse ont été entièrement refondues au début du XXIe siècle, passant de 523 en 2001 à 89 en 2002 et regroupant plusieurs anciennes paroisses. Aujourd'hui, elles sont au nombre de 69. Le nombre de prêtres a été divisé par deux depuis 1970, passant de 861 à 402 en 2012. Mais c'est surtout le nombre de religieuses qui s'est effondré, passant de 1 816 en 1970 à 471 en 2012. Ces chiffres n'englobent cependant pas la participation de plus en plus importante des laïcs à diverses œuvres sociales ou caritatives.
Marc Aillet a rouvert le séminaire de Bayonne en 2011 dans de nouveaux locaux. Il forme désormais (en 2016) une trentaine de séminaristes au cours d'un cursus de six ans. C'est le seul séminaire situé entre Toulouse et Bordeaux, le séminaire de Bordeaux ayant fermé en 2019. Il met l'accent sur la culture basco-béarnaise du diocèse, indispensable à la formation des futurs prêtres appelés à servir dans la région. En juin 2019, le diocèse de Bayonne enregistre trois ordinations sacerdotales, alors que ni celui de Bordeaux, ni celui de Toulouse n'en connaissent cette année-là.
À l'occasion des révélations faites par Libération et Wikileaks le sur les écoutes par la NSA de trois présidents français, le diocèse de Bayonne rebondit avec humour sur l'occasion pour communiquer autour du secret de la confession.
L'affaire Jean-François Sarramagnan est une affaire judiciaire de mœurs mettant en cause Jean-François Sarramagnan, un prêtre du diocèse de Bayonne, condamné, en septembre 2018, à six mois de prison avec sursis pour attentat à la pudeur sur un mineur de moins de 15 ans.
Par ailleurs, à la suite de la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE), le 5 octobre 2021, Jean-Marc Sauvé a annoncé qu'un diocèse et une congrégation religieuse avaient refusé l'accès à leurs archives aux historiens de la CIASE. Mediapart révélera la semaine suivante qu'il s'agissait du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron et de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X.
En janvier 2024, Gilles Bonnin, ancien prêtre de Lescar, est condamné à quatre ans de prison dont trois avec sursis probatoire, pour l'agression sexuelle de deux enfants entre 2000 et 2008,.
À la suite des plaintes d’anciens élèves de l'institution Notre-Dame de Bétharram pour des faits de violence et des agressions sexuelles dans les années 1980, Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, indique en février 2024 être « terriblement choqué » par ces révélations.
Les communautés nouvelles sont dynamiques dans le diocèse, comme la communauté des Béatitudes, la communauté Palavra Viva (à Bayonne), la Famille missionnaire de Notre-Dame qui possède une maison à Biarritz. La communauté Saint-Martin anime la paroisse de Biarritz.[réf. nécessaire]