Aujourd'hui, Divona Cadurcorum est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large public. Que ce soit par son impact sur la société actuelle, sa pertinence dans le contexte historique ou son influence dans la sphère culturelle, Divona Cadurcorum est un sujet qui ne laisse personne indifférent. Au fil des années, il a suscité de vifs débats, attisé la curiosité de beaucoup et fait l’objet de nombreuses études et recherches. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Divona Cadurcorum, en analysant son importance, ses implications et son évolution dans le temps. Sans aucun doute, Divona Cadurcorum est un sujet qui mérite notre attention et notre réflexion, nous espérons donc que cette lecture sera intéressante et enrichissante pour tous nos lecteurs.
Divona Cadurcorum | ||
Arc de Diane, vestige des thermes | ||
Localisation | ||
---|---|---|
Pays | Empire romain | |
Province romaine | Haut-Empire : Gaule aquitaine Bas-Empire : Aquitaine première |
|
Région | Occitanie | |
Département | Lot | |
Commune | Cahors | |
Type | Chef-lieu de Civitas | |
Coordonnées | 44° 26′ 54″ nord, 1° 26′ 29″ est | |
Altitude | 105 m | |
Géolocalisation sur la carte : Empire romain
| ||
Histoire | ||
Époque | Antiquité (Empire romain) | |
modifier |
Divona Cadurcorum est le nom latin d'une ville gallo-romaine qui est devenue aujourd'hui la ville de Cahors dans le département du Lot.
Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiés. Une de leurs places fortes, Uxellodunum, fut en 51 av. J.-C., l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.
La ville implantée sur une presqu'île enserrée dans une large boucle du Lot, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui aurait d'abord désigné une source sacrée (Ausone, Ordo, XX.169 « …Divona Celtarum linga fons addite divis »). C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.
À partir du Ier siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source se trouvant au pied de l'oppidum de Murcens. C'était le chef-lieu de la civitas des Cadurques. La ville figure sous le nom faussement orthographié de Bibona sur la table de Peutinger.
Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et la première trace du vin de Cahors remontent au VIIe siècle. Il s'agit d'un remerciement épistolaire de l'évêque saint Paul de Verdun à son homologue saint Didier qui lui avait fait parvenir du vin de sa production.
Les thermes romains de la ville ont été datés des Ier et IIe siècles. Ils sont constitués de trois établissements successifs et fonctionnaient encore au début du IVe siècle. Les thermes publics de Cahors étaient alimentés par l'aqueduc qui prenait sa source à 16 km de là, au pied de l'oppidum de Murcens. On peut voir des traces de cet aqueduc à Laroque-des-Arcs
Les vestiges d'un édifice cultuel antique ont été mis au jour, en 2002, lors de travaux de rénovation de l'hôpital dans la partie occidentale de la ville, à proximité du méandre du Lot.
Ce grand temple de type fanum à cella de 22 m de diamètre extérieur fut probablement construit dans la seconde moitié du Ier siècle et abandonné trois siècles plus tard. Il semble voué au culte de Divona, déesse tutélaire de la ville.
On suppose l'existence d'un autre temple sous l'emplacement actuel de la cathédrale.
Les vestiges d'un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) ont été mis au jour en 2006-2007 lors de la construction d'un parking souterrain.