Dans le monde d'aujourd'hui, François Xavier Bon de Saint Hilaire a acquis une pertinence sans précédent. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de son influence sur la culture ou de son importance dans la sphère économique, François Xavier Bon de Saint Hilaire a réussi à capter l'attention et l'intérêt des experts et des fans. Dans cet article, nous analyserons de manière approfondie toutes les facettes liées à François Xavier Bon de Saint Hilaire, en explorant son origine, son évolution et ses conséquences. De plus, nous examinerons en détail son rôle dans le contexte actuel, ainsi que les éventuelles projections futures qui pourraient découler de sa présence sur la scène mondiale. De même, nous aborderons les différents points de vue et opinions autour de François Xavier Bon de Saint Hilaire, dans le but de fournir à nos lecteurs un aperçu complet et nuancé de ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
Président Chambre des comptes de Languedoc |
---|
Marquis | |
---|---|
à partir d' |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
François Xavier Bon de Saint Hilaire |
Activités |
Membre de |
Académie des inscriptions et belles-lettres (- Société royale des sciences de Montpellier (d) Royal Society |
---|
François Xavier Bon de Saint Hilaire, né à Montpellier le et mort à Narbonne le ), président de la Chambre des comptes de Languedoc, est entré dans l'histoire pour l'intérêt qu'il portait à l'utilisation de la soie d'araignée comme fibre textile.
Conscient que la sériciculture dans sa région demeure fragile en raison des maladies du ver à soie, Bon a l'idée d'exploiter la soie d'araignée. Voulant promouvoir la production industrielle de ces produits, il présente en 1709 à l'Académie de Montpellier un mémoire qui détaille le procédé de filage de la soie des araignées. Avec des cocons récoltés directement dans la nature, il parvient à confectionner un tissu en soie d'une couleur grisâtre. Il envoie une paire de bas de soie d'araignée au duc de Noailles et des mitaines en soie à l'abbé Bignon qui préside l'Académie royale des sciences. Des gants de soie d'araignée sont aussi offerts au duc de Brunswick et à l'empereur de Chine.
En 1710, il publie un mémoire intitulé Dissertation sur l'araignée contenant la vertu & les propriétés de cet insecte, avec la qualité & l'usage de la soie qu'il produit & des gouttes qu'on en tire pour la guérison de l'apoplexie, de la léthargie et de toutes les maladies soporeuses. Celui-ci connaît un certain succès : il est réédité plusieurs fois et traduit dans plusieurs langues, dont le chinois. L'Académie des sciences charge deux de ses membres, Jaugeon et Réaumur (encore élève-géomètre) d'examiner les avantages et les inconvénients de la production de la soie d'araignée. Réaumur réussit à nourrir et à élever des araignées dans son jardin. Il juge leurs fils très résistants mais il estime que le tissu est de moins belle facture que celui issu des vers à soie. Enfin, il détermine qu'il faut 55 296 araignées pour que leurs glandes séricigènes produisent 500 grammes de soie, alors que 2 500 vers à soie suffisent, concluant que l'exploitation de la soie d'araignées est non rentable.
Il est créé marquis de Saint-Hilaire par lettres patentes en octobre 1712 et élu associé libre de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres en 1750.
Bon de Saint-Hilaire a aussi parmi ses titres de notoriété d'avoir été l'un des fondateurs de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier. Il participait aux travaux de l'académie, notamment aux observations d'éclipses.
François Xavier Bon de Saint Hilaire se constitue une collection d’antiquités en achetant des cabinets d’antiquités à Arles, Marseille et Nîmes. S'y trouvent des œuvres gallo-romaines, mais aussi égyptiennes. Il est un des correspondants de Bernard de Montfaucon pour son ouvrage L’Antiquité expliquée.