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Frans Pourbus (ou Porbus) dit le Jeune, né à Anvers vers 1569-1570, mort à Paris en 1622, est un peintre flamand. Fils de Frans Pourbus l'Ancien et petit-fils de Pieter Pourbus l'Ancien et Cornelis Floris de Vriendt, il entame une brillante carrière d'artiste en réalisant des portraits pour la bourgeoisie locale. Il est ensuite invité à la cour de Bruxelles pour peindre les portraits de l'archiduc Albert et l'infante Isabelle. Sa capacité à représenter le faste et la gloire de ses clients aristocrates lui vaut une excellente réputation. Il est invité à devenir le portraitiste de la cour du duc Gonzague de Mantoue (1600-1609), puis de la cour de France, y compris de Marie de Médicis. S'il est surtout connu comme portraitiste, il a également peint des tableaux sur des thèmes historiques et mythologiques.
Ses portraits se caractérisent par l'attention extraordinaire qu'il porte aux détails, en particulier lorsqu'il représente des tissus fins, des dentelles et des bijoux. Son style très réaliste et sa palette qui se distingue par des couleurs riches et des nuances profondes forment un pont entre le Maniérisme du Nord et le baroque flamand.
Biographie
Frans Pourbus est né à Anvers, fils de Frans l'Ancien (1545 - 1581) et de Suzanna Floris. Ses deux parents sont issus de familles d'artistes de premier plan. Son père est un important portraitiste et peintre de genre et son grand-père Pieter Pourbus (1523 - 1584) est le principal portraitiste et peintre d'histoire de Bruges dans la seconde moitié du XVIe siècle. Sa mère est la nièce du maître de son père, le peintre anversois Frans Floris, et la fille de Cornelis Floris de Vriendt, un sculpteur et architecte influent. Il a deux sœurs plus jeunes que lui. Sa mère meurt en 1674, après quoi son père se remarie et a un autre fils.
Son père meurt à l'âge de 36 ans, alors que Frans n'a que 12 ans. Il n'existe aucune trace de sa formation artistique, mais il est probablement apprenti dans l'atelier de son grand-père Pieter Pourbus l'Ancien à Bruges. Mais Pieter meurt en 1584, alors que Frans, âgé de 15 ans, n'est pas encore en âge de devenir un maître indépendant. La question de savoir qui devient alors son maître n'a pas encore été résolue. Plusieurs noms de la Renaissance anversoise apparaissent lors de recherches, mais aucune preuve concluante n'a pu être trouvée pour aucun d'entre eux. Un fait important, cependant, est que lorsque Frans Pourbus le Jeune devient maître à Anvers en 1591, l'une de ses premières œuvres signées est un portrait de Frans Francken l' Ancien (1542-1616), un artiste qui avait travaillé avec son père Frans Pourbus et ses frères Hieronymus Francken I (1540-1610) et Ambrosius Francken I (1544-1618) dans l'atelier de son grand-oncle Frans Floris. Il est possible qu'il s'agisse d'un hommage à son professeur, mais il n'y a pas d'autres preuves. Le peintre Otto van Veen, qui fut également le professeur de Rubens, est également suggéré comme son maître à Anvers. Il est admis comme maître dans la guilde de Saint-Luc d'Anvers en 1591-92, à l'âge de 22 ans.
En septembre 1599, il est remarqué par le duc de Mantoue, Vincent de Gonzague, qui est de passage à Bruxelles et qui l'invite à rejoindre sa cour à Mantoue. De 1599 à 1609, Pourbus réside à Mantoue. Il ne quitte guère l'Italie si ce n'est pour quelques voyages afin de réaliser des portraits des dames galantes de l'époque, qui orneront la Galeria di Bellezze, dans le palais ducal. Il côtoie Pierre Paul Rubens qui est aussi l'invité du duc entre 1601 et 1608.
Il est appelé à Paris par la sœur de la duchesse de Mantoue, qui est la reine de France, Marie de Médicis. Il vient une première fois pour un bref séjour à l'occasion du baptême de Louis XIII en 1606, puis il s'installe définitivement à Paris à partir de septembre 1609. Il a une fille Elisabeth en 1614 avec Elisabeth Francken, fille de Hieronymus Francken I. Le couple ne s'est jamais marié.
En 1618, une pension annuelle lui est allouée en qualité de « peintre du roi » et, la même année, il est naturalisé français.
Grâce à la qualité exceptionnelle de ses portraits, il étendit la renommée des Pourbus à l'Europe entière. Parmi ses œuvres marquantes, signalons le Portrait de Henri IV (cuirassé), le Grand Portrait en pied de la reine Marie de Médicis portant la somptueuse robe aux fleurs de lys de son sacre, un autre portrait de Marie de Médicis en habits noirs de deuil, ainsi que des tableaux à caractère religieux tels que Saint François recevant les stigmates et la Cène que le cardinal de Richelieu paya 10 000 livres.
Archiduchesse Maria Magdalena (1587-1631), Grande-Duchesse de Toscane en robe jaune, 1603-1604, huile sur toile, 116 × 108 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne
Archiduchesse Constance (1588-1631), reine de Pologne en robe noire, 1603-1604, huile sur toile, 114 × 87 cm114 x 87 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne
↑ a et bGaëlle Brackez, Frans Pourbus de oudere (1545-1581) Een blik op zijn leven en oeuvre volume i: tekst, Masterproef voorgelegd aan de Faculteit Letteren en Wijsbegeerte, Vakgroep Kunst -, Muziek- en Theaterwetenschappen, voor het verkrijgen van de graad van Master, Universiteit Gent Academiejaar 2011 -2012
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 511
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 510
Blaise Ducos, Frans Pourbus le Jeune, Le portrait d'apparat à l'aube du Grand Siècle, entre Habsbourg, Médicis et Bourbons, Dijon : Faton, 2011, 400 p., 300 illustrations en couleurs.