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Naissance | |
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Décès |
(à 55 ans) Neuilly-sur-Seine |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Paul Jules Eugène Gaston Calmette |
Nationalité |
française |
Activité | |
Fratrie |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Gaston Calmette, né à Montpellier (Hérault) le et mort à l'hôpital américain de Paris à Neuilly-sur-Seine dans la nuit du 16 au , est un journaliste français, directeur du Figaro.
Gaston Calmette est le frère aîné du bactériologiste Albert Calmette (1863-1933).
Gaston Calmette se lance dans le journalisme. Il entre au Figaro à l'âge de 27 ans, et devient en 1896 le gendre de Georges Prestat, président du conseil de surveillance du journal. Il prend la direction du quotidien à partir de 1902.
Il lance, en , à l'instigation de Louis Barthou et de Raymond Poincaré, une virulente campagne contre Joseph Caillaux, ministre des Finances dans le gouvernement Doumergue.
La publication, par Calmette, d'une lettre signée « Ton Jo » que Joseph Caillaux avait adressée à sa future épouse, Henriette Caillaux, alors qu'elle n'était encore que sa maîtresse et qu'il était marié à Berthe Gueydan, affole l'épouse du ministre. Elle se rend à la rédaction du journal et blesse son directeur, qui venait de recevoir l'écrivain Paul Bourget, en vidant le chargeur de son pistolet automatique (un Browning modèle sac à main caché dans son manchon). Celui-ci meurt dans la nuit du 17 mars et le scandale entraîne ce même jour la démission du ministre.
Après des obsèques célébrées en l'église Saint-François de Sales rue Ampère, Gaston Calmette est inhumé à Paris au cimetière des Batignolles (division 15) sous les honneurs, « mort au service du pays ».
Marcel Proust lui a dédié le premier volume de À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, dans l'espoir que Calmette publie ses œuvres en feuilleton dans le Figaro.
Sa mort aura pour conséquence la démission du ministre Caillaux. Lors des Élections législatives françaises de 1914, les socialistes manqueront au gouvernement car la loi des Trois ans n'a pas été abrogé, elle permettra de mobiliser plus facilement en août 1914.