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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
George Mosse |
Nationalités | |
Formation |
Université Harvard Downing College Bootham School (en) Schule Schloss Salem |
Activités | |
Mère |
Felicia Lachmann-Mosse (d) |
Fratrie |
Hilde Mosse (en) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Distinctions |
Médaille Goethe () Médaille Leo Baeck (en) () |
George Lachmann Mosse (né le à Berlin, mort le , à Madison, au Wisconsin) est un historien américain d'origine allemande. Historien des mentalités, il est en particulier à l'origine du concept de « brutalisation » appliqué aux sociétés qui sortent de la Guerre 1914-1918. George L. Mosse y voit la « matrice des totalitarismes ».
Il a exercé une forte influence sur les historiens du fascisme et du nazisme dans le monde anglo-saxon mais aussi en Italie et, plus tard, en Allemagne mais le monde universitaire francophone l'a largement ignoré de son vivant.
George Mosse est né dans une famille juive influente : son grand-père, Rudolf Mosse, avait fondé le Berliner Tageblatt, qui connut un grand succès et resta jusqu'en 1933 un bastion de l'antinazisme ; au début des années 1930, les Mosse étaient à la tête d'un empire de la presse et de l'édition. George Mosse était quant à lui plutôt de gauche (il était membre d'un groupe d'étudiants socialistes durant sa jeunesse) mais antimarxiste et sioniste, et il assumait publiquement son homosexualité.
En 1933, il fuit en Suisse avant de s'installer en Angleterre avec sa famille en raison de la montée du national-socialisme. Il étudia à la Bootham School puis il s'installa aux États-Unis en 1936.
Il obtint un BS du Haverford College (Pennsylvanie) en 1941 et un PhD de Harvard en 1946. Par la suite, il enseigna dans plusieurs universités prestigieuses : à l'Université de l'Iowa (1944-1955), à l'Université du Wisconsin à Madison à partir de 1955 - où il resta jusqu'à sa retraite en 1988. Il enseigna par ailleurs également à Stanford, à l'Université hébraïque de Jérusalem, à Munich, Cornell, Amsterdam, Tel Aviv, ou encore Cambridge.
Ses premiers travaux ont porté sur la Réforme et l'Angleterre du XVIe siècle. Ce n'est que progressivement que ses recherches s'orientent vers l'histoire intellectuelle de l'Europe occidentale en général, avant de se focaliser sur le XXe siècle et finalement l'Allemagne, le nazisme, le racisme et l'antisémitisme. Il se range clairement dans le camp historiographique des intentionnalistes.
Historien des mentalités, il est en particulier à l'origine du concept de « brutalisation » appliqué aux sociétés qui sortent de la Première Guerre mondiale. Mosse y voit la « matrice des totalitarismes ».
Une autre spécificité de l'œuvre de George L. Mosse est qu'il n'hésite pas à se placer « dans l'œil du cyclone », en participant (sous une fausse identité) à des réunions d'anciens nazis en Allemagne, ou en dialoguant avec Albert Speer, l'architecte de Hitler, pour mieux comprendre l'esthétisme du nazisme.
Dans son livre La Révolution fasciste. Vers une théorie générale du fascisme, George L. Mosse partage la thèse de Zeev Sternhell qui énonce que la France a été le vrai berceau du fascisme dans l'ouvrage La droite révolutionnaire 1885-1914, Les origines françaises du fascisme. Effectivement, une certaine méconnaissance de la France le pousse à orienter ses conclusions dans le même sens que celles de l'historien israélien, dont le travail a déjà été l'objet d'une démystification, notamment par les historiens Michel Winock et Serge Bernstein.
Cependant, l'essence des thèses de Mosse et de Sternhell divergent puisque ce dernier développe l'idée d'un fascisme tout à fait présent avant la Première Guerre mondiale, ce qui contredit la thèse de la brutalisation développé par George L. Mosse.