Dans cet article, nous explorerons tout ce qui concerne Ginasservis, de ses origines à ses applications aujourd'hui. Ginasservis est un sujet d'une grande importance dans la société actuelle, car il touche divers domaines de la vie quotidienne. Tout au long de l’article, nous analyserons son évolution dans le temps, les défis qu’elle présente actuellement et les solutions possibles pour y faire face. De plus, nous aborderons les différentes perspectives qui existent autour de Ginasservis, ainsi que les implications éthiques et morales qu'elle soulève. Rejoignez-nous dans cette visite à travers le monde fascinant de Ginasservis !
Ginasservis fait partie d'un massif très forestier avec un taux de boisement de 63 %, principalement publics dont 77 hectares soumis au Régime forestier.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicité dans le Var. La commune de Ginasservis est en zone sismique de faible risque Ib.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon à 7 km à vol d'oiseau, est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le ,,.
Ginasservis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
La commune est en outre hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), terres arables (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme dont la dernière procédure a été approuvée le 15 octobre 2020,.
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) regroupe les 3 Communautés de Communes du CA plus la Communauté de Communes de Provence Verdon. Le SCoT Provence Verte Verdon 2020-2040 a été approuvé le 30 janvier 2020. Il est applicable depuis le 11 septembre 2020.
Le Domaine des Chênes Verts et ses espaces de réception.
Toponymie
Ginasservis apparaît dans les archives sous le nom de Ginacervis, du latin Gymnasium Cervorum (parc des cerfs).
Histoire
Au sommet de Montmajor se trouve un oppidum (site gaulois fortifié).
Les Romains ont établi des domaines, en dessous du village, à Saint-Antoine et à la Foux, en d’autre lieux peut-être.
Vers 970, les moines de Saint-Victor de Marseille ont fondé un prieuré à la Foux. À cette époque le village de Ginasservis a déjà un site fortifié et un seigneur ; l’un d’eux est cité en 1031, un autre en 1113 sert d’otage pour son suzerain. En 1175, d’autres prieurés existent aussi à Saint-Damase et Saint-Antoine.
L’histoire bien connue de Ginasservis commence en 1241 quand ce territoire revient à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; jusqu’en 1789 le commandeur d'Aix en est le seigneur temporel et spirituel. Les Hospitaliers construisent ici un important château fort où réside souvent le commandeur et dont il reste aujourd’hui quelques ruines. Ce château est plusieurs fois délabré ; reconstruit une dernière fois au XVIIe siècle, il était devenu, comme ailleurs, une simple résidence seigneuriale entièrement démolie à la Révolution. Les hospitaliers bâtirent aussi une enceinte fortifiée à Saint-Antoine dans un domaine de plusieurs centaines d’hectares.
1308, important accord sur les prairies et canaux de la plaine de Valavès.
1319, réclamation des habitants avec leurs syndics pour la diminution des charges.
1484, réalisation du premier cadastre de Ginasservis.
1515, démolition du four à pain des villageois concurrent de celui du seigneur.
1554, les habitants ont le droit de construire un moulin mu par l’eau de la Foux.
1765, construction de la fontaine (actuelle du Plan) où l’eau est amenée grâce à 700 mètres de canalisations.
Après la Révolution, Ginasservis est plusieurs fois chef-lieu de canton.
Au XIXe siècle, la commune entre dans l'ère industrielle : école pour les garçons et les filles, service postal, amélioration des chemins, agrandissement du village autour de sa place…
Cependant Ginasservis garde longtemps ses activités traditionnelles : passage de la transhumance deux fois dans l’année ; chaque année la pratique de la « rusco » du chêne vert qui fournit charbon de bois et écorce pour le tannage…
Cinéma
C'est à Ginasservis qu'est tourné, en 1997, le film Les Quatre Saisons d'Espigoule, réalisé par un « enfant du pays » : Christian Philibert. Le même réalisateur y avait déjà tourné le court métrage La Revanche de M. Seguin en 1995.
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi :
total des produits de fonctionnement : 152 000 €, soit 832 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 1 258 000 €, soit 686 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 379 000 €, soit 205 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 246 000 €, soit 134 € par habitant ;
endettement : 467 000 €, soit 255 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 10,00 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,50 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 70,00 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 700 €.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Pyramide des âges
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006.
En 2021, la commune comptait 1 983 habitants, en augmentation de 16,03 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Hôpitaux à Manosque, Pertuis, Maison médicale à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume,
Pharmacies à Vinon-sur-Verdon,
Centre médicalisé pour adultes autistes.
Cultes
Culte catholique, l'église Saint-Laurent à Ginasservis est rattachée au Secteur Paroissial Interdiocésain Lavande - Var - Verdon, Diocèse de Fréjus-Toulon.
Les armoiries de Ginasservis se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix de Malte d'argent bordée d'or. »
La croix de Malte rappelle que l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem posséda cette seigneurie pendant plus de cinq siècles.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN2-86535-070-3)
Ginasservis, p.511
Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152 p. (ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 109 Ginasservis : Veyron (SARL), Menuiserie métallique
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]