Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Rougon, un sujet d'une grande actualité aujourd'hui. Rougon est un sujet qui est devenu de plus en plus important ces derniers temps, générant des débats et des controverses dans différents domaines. Dans cet article, nous examinerons en profondeur Rougon pour comprendre sa portée, ses implications et ses solutions possibles. De plus, nous explorerons différentes perspectives et opinions sur Rougon, dans le but de fournir un aperçu large et complet de ce sujet très pertinent. Bref, Rougon est une problématique qui nous concerne tous et qui mérite d'être abordée avec le sérieux et la rigueur qu'elle mérite.
On trouve des fossiles tithoniques sur la commune. L'essentiel du substrat est cependant composé des calcaires jurassiques, qui ont donné lieu à de nombreuses formations karstiques.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 11 km à vol d'oiseau, est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le ,,.
La commune compte 980 ha de bois et forêts, soit 27 % de sa superficie.
Risques naturels et technologiques
La commune de Rougon est également exposée à trois risques naturels : les feux de forêt, les inondations et les mouvements de terrain.
La commune de Rougon est de plus exposée à deux risques d’origine technologique :
celui de transport de matières dangereuses par route : la départementaleRD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses ;
celui de rupture de barrage. Rougon fait partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon,. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne, et atteindrait la clue de Chasteuil en 17 à 18 minutes (où elle entre dans la commune de Rougon), progressant à une vitesse moyenne de 60 km/h. Ensuite, elle ralentirait pour arriver à hauteur du village au bout de 28 minutes, ne dépassant pas toutefois la cote des 670 m (soit une hausse du cours du Verdon de plus de 60 m).
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le . Il a été ressenti avec une intensité macro-sismique de VI et demi sur l’échelle MSK,. Celui du avait son épicentre dans la commune, et une intensité de 4.
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Rougon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011.
Toponymie
Le nom de la commune est ancien : outre villa Rovagonis814, on connaît les formes Rovagonus (1056), de castro Rogone (1096), oppidi Ragonis (1114) et de Roagono (1200). Il fait l’objet de différentes interprétations :
selon Charles Rostaing, il est construit sur la racine *Rub-, désignant un rocher, et antérieure aux Gaulois ;
selon Ernest Nègre, il est construit sur un nom propre préceltique, à l’origine et au sens incertains. La commune se nomme Rogon en provençal selon la norme classique et Rougoun selon la norme mistralienne.
Histoire
Sur la barre de Catalan (1333 m d’altitude), une enceinte, peut-être protohistorique a été repérée par prospection aérienne : elle était défendue par deux murs concentriques, épais d’environ 1,5 m,,.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 814, avec la mention de villa Rovagonis dans le polyptyque de Wadalde. Cette villa est le siège d’une vaste exploitation appartenant à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Elle a aussi de nombreuses fermes sous sa dépendance à Rougon et La Palud,.
Un château fut construit au XIe siècle,. La paroisse relevait de l’évêque de Riez, qui, à partir de 1096, partagea les dîmes avec l’abbaye de Montmajour.
Les Templiers possédaient un bien à Rougon. Il s’agit du Prieuré Saint-Maxime, en limite de la commune de Trigance,. Comme tout bien des Templiers, il était exempté de redevance envers l’évêque de Riez, et donc toutes les dîmes et redevances allaient intégralement aux Templiers. Le prieuré est passé à l’ordre des Hospitaliers au XIVe siècle.
La seigneurie, d’abord aux Castellane (XIVe siècle), passe aux Glandevez (XVe siècle), puis aux Brun-Castellane (XVIe – XVIIe siècle) et est enfin achetée par l’abbaye de Lérins en 1732,. Cette seigneurie comportait le château, les droits de justice et divers autres, le moulin banal, plusieurs bâtiments dont deux bastides, des terres, prés.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Rougon, Guyard de La Garde, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1835 que le cadastre dit napoléonien de Rougon est achevé.
Comme de nombreuses communes du département, Rougon se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà son école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Rougon. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
Rougon est une commune rurale,. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,.
La commune est en outre hors attraction des villes,.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,2 %), forêts (30,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,5 %).
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi :
total des produits de fonctionnement : 228 000 €, soit 2 212 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 190 000 €, soit 1 849 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 124 000 €, soit 1 203 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 171 000 €, soit 1 660 € par habitant.
endettement : 56 000 €, soit 539 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 9,75 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,84 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,88 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
cotisation foncière des entreprises : 16,52 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004.
En 2021, la commune comptait 121 habitants, en augmentation de 16,35 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 1906, la population comprend 21 ouvriers présents temporairement pour la construction d'une conduite maçonnée devant amener l'eau du Verdon de Castellane à l'usine hydro-électrique du Galetas, qui ne fut jamais achevée.
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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Santé
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Cultes
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Économie
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Entreprises et commerces
Agriculture
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Tourisme
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Commerces
Le café La Terrasse, qui porte le label Bistrot de Pays, adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village ».
Lieux et monuments
Le patrimoine naturel, la faune et la flore
Le site des gorges du Verdon traverse la commune, il est classé depuis 1990 et figure dans tous les guides touristiques consacrés à la région.
L'inventaire des espèces et infra-espèces sur la commune a permis de recenser 1 181 taxons terminaux
Le patrimoine civil
Le village est dominé par les ruines du château fort, perché sur une arête vertigineuse dominant l'entrée des gorges du Verdon. Le site du château est lui aussi classé). Une arche construite au-dessus d’une faille permettait d’agrandir la surface du château, accessible par un sentier malaisé. D’autres vestiges de fortifications sont visibles à la barre des Catelans. Ce château défendait la route d’accès à Castellane.
le pont de Carajuan, également sur le Verdon : situé dans la clue de Carajuan, ses deux arches surbaissées supportent une voie de 3 m de large. La pile centrale est protégée par un avant-bec. Construit au XVIIIe siècle, il remplace un pont qui existait en 1655.
Les fontaines,,,, lavoirs,,, abreuvoirs, et puits,.
La chapelle romane Saint-Christophe,, située au cimetière, précédée d’un porche, possède une nef de trois travées voûtées d’arêtes qui débouche dans une chœur à chevet plat en berceau. Elle est construite à la fin du XVIIe siècle ou au début du suivant. Les peintures à motifs végétaux des arcs-doubleaux datent de la fin du XVIIIe siècle. Enfin, son sol est recouvert d’un carrelage émaillé jaune. Dans son mobilier se trouve un buste-reliquaire des environs de 1600, classé monument historique au titre objet.
L’ancienne chapelle templière puis hospitalière Saint-Mayme (anciennement Saint-Maxime) et les bâtiments du prieuré, parfois décrits comme une bastide, sont occupés par une ferme.
Les oratoires,,,,,,.
Monument aux morts,,.
Personnalités liées à la commune
Le prêtre ouvrierGuy Gilbert (né en 1935) y possède une ferme dont il a fait un centre de rééducation, appelé La bergerie de Faucon.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
↑Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bRoger Brunet, « Canton de Castellane », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
↑Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7).
↑ abcd et eDirection régionale de l'environnement, « Les gorges du Verdon », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Carte de Rougon sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 3 novembre 2016).
↑ ab et cMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale« Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 13 août 2012.
↑ a et bPréfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
↑Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
↑Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88.
↑Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 237
↑Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 1176, p 56
↑Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 397.
↑ abcdefg et hDaniel Thiery, « Rougon », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 13 août 2012.
↑ a et bJoseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430 p. (ISBN978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p. 109-110.
↑Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
↑Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p. 10.
↑Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p. 9.
↑Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 107
↑Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 106