Dans le monde d'aujourd'hui, Hélène Martin est un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour de nombreuses personnes. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa pertinence sur le lieu de travail ou de son influence sur la culture populaire, Hélène Martin a retenu l'attention d'individus de tous âges et de tous horizons. Tout au long de l’histoire, Hélène Martin a joué un rôle crucial dans l’évolution de l’humanité, et son étude et sa recherche continuent d’être une priorité pour les universitaires, les scientifiques et les professionnels de divers domaines. Dans cet article, nous explorerons en profondeur l'impact et l'importance de Hélène Martin, ainsi que les implications qu'il a sur notre vie quotidienne.
Hélène Martin fait ses débuts à Paris dans les cabarets de la rive gauche, notamment à La Colombe, où sa voix chaude d'alto fait merveille. Elle enregistre, dès 1956, simplement accompagnée de sa guitare. En 1962, elle commence à mettre en musique des poèmes de Jean Genet, dont elle reçoit les encouragements. Sur une proposition de Jean Vilar, elle monte au Festival d'Avignon de 1966 le spectacle Terres mutilées, sur des textes de René Char, avec Roger Blin, Francesca Solleville, Bachir Touré. Elle installe sa maison de production, les disques du Cavalier, à Viens, dans le Vaucluse, en 1970.
Sa longue amitié avec Louis Aragon et avec Jean Giono nous vaut des adaptations de leurs poèmes en chansons, en 1971 notamment, et des émissions de télévision sur leur œuvre (dont une adaptation de Jean le Bleu). Aragon lui fait rencontrer le poète chilien Pablo Neruda, et en 1975 paraît son interprétation de l'Élégie à Pablo Neruda.
Philippe Soupault lui rend hommage dans une monographie publiée en 1974, Hélène Martin, aux éditions Seghers.
En 1976, elle monte Chansons/roman au Carré Silvia Monfort. Après un spectacle sur Georges Braque au Centre Pompidou en 1982, elle adapte à la scène Le Condamné à mort de Jean Genet en 1984, sous forme d'opéra-poème, au théâtre Romain-Rolland de Villejuif. Son engagement féministe s'affirme dans son album Liberté femme (1972-1990) et dans la réalisation d'une série de sept émissions sur la contraception(Le Choix).
Productrice des disques du Cavalier, elle crée également des concerts et des spectacles musicaux, des émissions radiophoniques et télévisuelles. Elle réalise pour la télévision la série Plain-Chant, consacrée aux portraits de poètes.
Étienne Daho reprend en concert la mise en musique d'Hélène Martin du texte Sur mon cou de Jean Genet (extrait du Condamné à mort), qu'il enregistre en 1998.
Hélène Martin, vol. 1. Select M 298.040 - BAM, sans date (reprise en LP 33 tr du 25 cm Récital no 1, BAM LD 381, 1961). Chanson noire (Aragon - H. Martin) - Je voyage bien peu... (J. Cocteau - H. Martin) - Les statues (H. Martin) - Le petit bois (J. Supervielle - H. Martin) - Hommage à la vie (J. Supervielle - H. Martin) - Amour d'Elsa (Aragon - H. Martin) - Anthologie (René-Guy Cadou - H. Martin) - La nuit (H. Martin) - Enfance (Paul Gilson - H. Martin) - La chanson de la plus haute tour (Arthur Rimbaud - H. Martin).
Hélène Martin, accompagnée par Franck Aussman et son orchestre, L'oiseau de paradis. Barclay CBLP 2024, sans date. L'oiseau de paradis (E. Marnay - Peou Sipho) - Cherche la rose (R. Rouzaud - H. Salvador) - L'amour ne finira pas (H. Martin - F. Olivia) - La nuit va commencer (B. Vian - H. Salvador) - Bêtise de Cambrai (H. Martin) - Ne me parlez pas (H. Martin) - Paris par cœur (Bodiney - J. Ferrat) - L'amour est venu (M. Alyn - H. Martin) - Qu'as-tu mon cœur (Ch. Guitrau) - Il y avait tant de muguet (R. M. Moulin - H. Martin).
Hélène Martin, Le condamné à mort, La Boîte à musique, C500T, 1968.
Hélène Martin, chante mes amis, mes amours. Disques du Cavalier, HLD 04, 1968.
Hélène Martin, chante Hélène Martin. Disques du Cavalier - LM 240, 2 versions, 1969 et 1971. À l'abri de moi (musique J.-F Gaël) - Juin-des-Oiseaux - Paris, la belle affaire ! - Chanson pour ma chienne - Le Père - Chanson des villes - Dépêche-toi l'amour - Vincent - J'ai l'idée d'une idée - Martin
Hélène Martin / Marc Ogeret. Jean Genet, Le condamné à mort, mis en musique par Hélène Martin, chanté par Marc Ogeret. Les disques du Cavalier - LM 940, 1970.
Hélène Martin, Liberté Femme, Disques du Cavalier CVR LM 340, 1972 (Réédition CD chez EPM/ADES 1990).
Hélène Martin, Nativité. Disques du Cavalier, LM 440, 1973.
Hélène Martin / Jacques Marchais, Un jour viendra couleur orange, Disques du Cavalier, LM 85, 1973.
Hélène Martin, Ici le temps... Disques du Cavalier, LM 540, sans date. Héléna - Le petit air bovin - L'adieu aux poètes - Ça va, cavalier - Lettre à quelques-uns - La discordance - Pierrot-la-chanson - Un voyou pratique - Les trois - Un chant venu d'ailleurs - Ici le temps.
Hélène Martin / Mireille Rivat, chantent Aragon, Élégie à Pablo Neruda. Testameno de otono. Disques du Cavalier, Collection Plain chant, FTL1-0096, 1975.
Discographie CD
1990 : Liberté Femme, disque 33 tours, Éditeur Cavalier CVR LM 340, 1971 (Réédition CD chez EPM/ADES 1990)
1996 : Hélène Martin chante les poètes, EPM. Compilation de chansons enregistrées entre 1962 et 1983, avec la voix de Laurent Terzieff.
2002 : Le Condamné à mort, chanté par Marc Ogeret, musique d'Hélène Martin, enregistré en 1970, EPM "poètes et chansons".
2003 : Lucienne Desnoues, réédition, EPM "poètes et chansons"
2006 : Jean Genet, Un chant d'amour, Buda Musique. Le deuxième disque présente des poèmes mis en musique par Hélène Martin, interprétés par Richard Armstrong et elle-même.