Le sujet de Henri Caillemer est un sujet d'une grande importance dans la société actuelle. Il s’agit d’une question qui touche un grand nombre de personnes et qui suscite un grand intérêt et une grande inquiétude au sein de la population. C'est un sujet qui a fait l'objet de nombreuses études, recherches et débats ces dernières années, démontrant son importance et la nécessité de l'aborder de manière appropriée. Dans cet article, nous analyserons Henri Caillemer en profondeur, en explorant ses causes, ses conséquences et ses solutions possibles, dans le but d'offrir une vision large et complète de ce sujet très pertinent.
Henri Caillemer | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (3 ans et 10 mois) |
|
Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | 2e de la Vendée |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | IPAS |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Marcel Bousseau |
Maire de Le Givre | |
– (27 ans et 10 mois) |
|
Conseiller général de la Vendée | |
– (6 ans) |
|
Circonscription | Canton de Moutiers-les-Mauxfaits |
Prédécesseur | Corentin Riou |
Successeur | Léon Aimé |
– (8 ans) |
|
Circonscription | Canton de Moutiers-les-Mauxfaits |
Prédécesseur | René Girardeau |
Successeur | Corentin Riou |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Grenoble |
Date de décès | (à 73 ans) |
Lieu de décès | La Roche-sur-Yon |
modifier |
Henri Caillemer, homme de lettres sous le pseudonyme de Charles Mauban, conseiller des affaires culturelles, né le à Grenoble et mort le à La Roche-sur-Yon, est un homme politique français, député de la Vendée de 1958 à 1962.
Henri Caillemer est le fils de Robert Caillemer (1875-1921), successivement professeur des Facultés de droit de Grenoble, Aix-en-Provence, puis Paris, et de Denise Giraud (1882-1939). Par cette dernière, issue d'une famille de juristes poitevins, Henri Caillemer héritera du château de Choisy, dont il fera sa résidence dans la commune du Givre.
Ayant suivi des études de droit et de sciences politiques, il prend le pseudonyme de Charles Mauban, publie plusieurs romans et textes, ainsi qu'une traduction de Pigs have wings (Le Plus beau cochon du monde), de Pelham Grenville Wodehouse. Il collabore à la Revue des deux Mondes, à La Revue du siècle, à La Revue du XXe siècle, à Combat et à La Nouvelle Revue française, ainsi qu'à l'hebdomadaire Rivarol de 1951 à 1957.
D'abord délégué régional à la Jeunesse du Lyonnais en 1940, sous le régime de Vichy, il exerce diverses fonctions dans l'administration centrale chargée de la jeunesse, jusqu'à devenir en 1942 directeur du Secrétariat général à la Jeunesse, chargé de la zone sud. Il collabore à la revue Idées, revue pro-vichyste, créée par René Vincent, en , où il s'attaque aux ennemis de l'intérieur, francs-maçons, juifs, capitalistes. Il a été décoré de l'ordre de la Francisque.
Installé en Vendée après la Libération, il est élu député dans la 2e circonscription de la Vendée en 1958 sous l'étiquette Indépendants et paysans, face au radical-socialiste Pierre Nau, conseiller général et maire de Luçon. Il est nommé membre du Sénat de la Communauté.
Ayant participé en 1959 à la création du Rassemblement pour l'Algérie Française, puis en 1960 à celle du Front national pour l'Algérie française, il appelle à voter non lors des référendums du sur l'autodétermination de l'Algérie et du sur l'approbation des accords d'Évian.
Battu en 1962 par Marcel Bousseau (UNR), il est nommé en 1963 conseiller culturel auprès de l'ambassade de France en Afghanistan (1963-1968). Il occupera ensuite le même poste en Norvège et à Chypre et prendra sa retraite en 1973.