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Henri Chevreau | |
Portrait par Paul Delaroche (château de Compiègne). | |
Fonctions | |
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Député de l'Ardèche | |
– (2 mois et 11 jours) |
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Ministre de l'Intérieur | |
– (17 jours) |
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Monarque | Napoléon III |
Gouvernement | Charles Cousin-Montauban |
Prédécesseur | Eugène Chevandier de Valdrome |
Successeur | Léon Gambetta |
Préfet de la Seine | |
– (7 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Georges Eugène Haussmann |
Successeur | Jules Ferry |
Sénateur du Second Empire | |
– (5 ans) |
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Préfet du Rhône | |
– (6 ans) |
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Préfet de Loire-Inférieure | |
– | |
Préfet de l'Ardèche | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Yerres |
Nationalité | Française |
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Julien-Théophile-Henri Chevreau est un haut fonctionnaire et homme politique français, né à Paris (Seine) le et mort à Yerres (Seine-et-Oise) le .
Henri Chevreau est le fils de Jean-Henri Chevreau, député de l'Ardèche. Il a un frère, Théophile-Léon Chevreau, député et préfet, et une sœur, Léonie Chevreau, mère du préhistorien Henri Begouën dont le nom est intimement associé aux grottes du Volp (Ariège).
Après un début en littérature, où il publia avec Léon Laurent-Pichat, en 1841, des vers : les Voyageuses. Il tenta, sans succès, d'entrer dans la politique en 1848, mais échoua aux élections pour l'Assemblée constituante, et s'attacha à la fortune de Louis Napoléon Bonaparte, qui, un mois après son élection à la présidence de la République, le nomma préfet de l'Ardèche ().
Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, il devint secrétaire général et chef du personnel au ministère de l'Intérieur, membre du conseil général de l'Ardèche, et, la même année, Conseiller d'État en service extraordinaire.
Ayant été appelé à défendre le budget de l'intérieur devant le Corps législatif (1853), il ne s'acquitta pas de sa tâche au gré de son ministre, Victor de Persigny, fut envoyé comme préfet à Nantes, puis préfet du Rhône ; l'empereur l'appela au Sénat le .
Il fut fait Grand officier de la Légion d'honneur le .
Le , le ministère Emile Ollivier, ayant exigé la démission d'Haussmann comme Préfet de la Seine, le mit à sa place ; la guerre survint, et lorsque ce même ministère tomba sous le vote d' « incapacité » de la Chambre, Chevreau reçu dans le nouveau cabinet présidé par le comte de Palikao, fut nommé Ministre de l'Intérieur.
Il s'occupa activement de l'organisation de la garde nationale mobile, mais la révolution du l'obligea à quitter Paris ; il se rendit en Belgique, puis en Angleterre, auprès de l'Impératrice Eugénie.
De retour en France, il tenta de rentrer dans la vie politique, aux élections du , et il se présenta comme candidat conservateur dans la 1re circonscription de Privas (Ardèche), où il échoua.
Les élections du lui furent plus favorables ; il fut élu et siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple. Mais tous les élus de l'Ardèche furent invalidés et les électeurs, convoqués à nouveau le , donnèrent la majorité à la liste républicaine.
Il épousa Elise Micard, fille de Jean-Adolphe Micard et nièce d'Ambroise Firmin-Didot, avec qui il eut deux enfants :