Dans cet article, nous explorerons le sujet de Ibn Arafa en détail, en abordant ses différentes facettes et perspectives d'un point de vue holistique. Ibn Arafa est un sujet d'une grande importance aujourd'hui, qui a suscité de nombreux débats et intérêt dans divers domaines. Au cours des prochaines lignes, nous analyserons le contexte historique de Ibn Arafa, son impact sur la société contemporaine, ainsi que les éventuelles implications futures qu'il pourrait avoir. Nous approfondirons ses aspects les plus profonds, dans le but d'offrir une vision complète et enrichissante de Ibn Arafa, qui permet à nos lecteurs d'obtenir une meilleure compréhension et perspective sur ce sujet très pertinent.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
مُحمَّد بن مُحمَّد بن مُحمَّد بن عرفة الوَرْغَمِّيُّ |
Surnoms |
ابن عرفة, أبو عبد الله |
Activités |
Maître |
Muḥammad ibn Aḥmad Tilimsānī (d) |
---|
Imam (d) |
---|
Ibn Arafa, de son nom complet Mohammed ben Mohammed ben Arafa al-Werghemmi, né en 1316 à Tunis et mort en 1401 à Tunis, est un imam ifriqiyen, le plus illustre représentant de l'islam malikite à l'époque hafside.
Originaire du sud-est de l'actuelle Tunisie, sa connaissance du droit, de la grammaire, de la rhétorique, des mathématiques et de la médecine lui permet de devenir mufti puis de diriger la prestigieuse mosquée Zitouna ainsi que son université pendant plusieurs années.
Farouche défenseur de l'islam malikite le plus orthodoxe, il n'hésite pas à entrer en conflit direct avec plusieurs soufis de son époque dont l'ésotérisme et la pratique religieuse sont à ses yeux à la limite des préceptes de l'islam et de l'entendement des fidèles ; il entre également en conflit avec Ibn Khaldoun dont il soupçonne les rapprochements avec le pouvoir en place. Ceux-ci accuseront à leur tour Ibn Arafa de jalouser leur grande popularité.
Ibn Arafa reste néanmoins le théologien d'un malikime strict et épuré, indépendant du pouvoir et surtout résolument affirmé en Tunisie. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages traitant du droit, de la théologie et de la logique et conservés à la Zitouna.
À sa mort en 1401, il est inhumé au cimetière du Djellaz ; sa maison de la médina de Tunis a été conservée dans son état le plus ancien et classée monument historique.