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Ismaïl Haniyeh إسماعيل هنية | |
Ismaïl Haniyeh en 2020. | |
Fonctions | |
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Chef du bureau politique du Hamas | |
En fonction depuis le (6 ans, 11 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | Khaled Mechaal |
Dirigeant de facto de la Bande de Gaza | |
– (2 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Prise de l'autonomie |
Successeur | Yahya Sinwar |
Premier ministre de Palestine | |
– (8 ans, 2 mois et 4 jours) |
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Président | Mahmoud Abbas |
Gouvernement | Haniyeh I et II |
Prédécesseur | Ahmed Qoreï |
Successeur | Salam Fayyad |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdel Salam Ahmed Haniyeh |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Camp de réfugiés de Chati (Bande de Gaza) |
Nationalité | Palestinienne |
Parti politique | Hamas |
Diplômé de | Université islamique de Gaza |
Religion | Islam sunnite |
Résidence | Qatar |
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Premiers ministres de Palestine | |
modifier |
Ismaël Haniyeh ou Ismaïl Haniya (en arabe إسماعيل هنية, Ismāʿīl Haniyya ou إسماعيل عبد السلام أحمد هنية, Ismāʿīl ʿAbd as-Salām Aḥmad Haniyya), né le , est un homme d'État palestinien membre (et chef de file depuis le ) du Hamas, mouvement islamiste palestinien classé terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Il occupa également le poste de Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne du au 14 juin 2007, date à laquelle son gouvernement fut limogé par le président Mahmoud Abbas.
Ismail Haniyeh, né à Chati, camp de réfugiés palestiniens au nord de Gaza, étudie la littérature arabe à l'université islamique de Gaza. Il adhère rapidement à la politique militante et milite au sein du Hamas dès la création du mouvement pour la libération de la Palestine.
Le gouvernement de Yitzhak Rabin l'expulse vers le Liban en 1992 après 3 ans de prison. Il rentre à Gaza en 1993 et devient l'homme de confiance et le secrétaire du chef spirituel du Hamas, Ahmed Yassine, qui est assassiné par un missile de l'armée israélienne en mars 2004.
Ismaïl Haniyeh, partisan d'une ligne pragmatique, devient une personnalité incontournable. Il fait prendre un tournant au mouvement en l'intégrant à la vie politique palestinienne[réf. nécessaire].
En 2005, une trêve de presque un an dans les attentats-suicides est adoptée et permet le retrait israélien de la bande de Gaza.
Après la victoire du Hamas aux élections municipales palestiniennes de 2005, Haniyeh est la tête de liste aux élections législatives de janvier 2006. Il annonce lui-même la victoire du Hamas qui remporte 74 sièges au parlement palestinien et se dit prêt à travailler avec le Fatah de Mahmoud Abbas.
Le , il devient Premier ministre de l'Autorité palestinienne, après le succès massif de son parti aux élections législatives.
Ce mandat est marqué par une grave crise politique avec le rejet de ce gouvernement par l'Occident, des affrontements armés avec Israël et des tensions interpalestiniennes. À la suite des négociations de la Mecque, Ismaïl Haniyeh démissionne le et revient quelques semaines plus tard au pouvoir en composant un gouvernement d'union nationale le .
Il échappe à plusieurs tentatives d'assassinat dont une, le , imputée à Mohammed Dahlan,.
Le , il est limogé par le président Mahmoud Abbas à la suite de la prise du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza au profit du ministre des Finances, Salam Fayyad. Cependant, le Hamas ne considère pas ce limogeage comme légitime.
Le , il annonce que la domination de Gaza par le Hamas n'est que « temporaire. » Il déclare, sur un site internet proche du Hamas : « Notre administration, à Gaza, est temporaire. » Il souhaite que le dialogue avec le Fatah reprenne.
Le , à Tunis, à l'occasion de sa première sortie de la bande de Gaza depuis 2007, Ismaïl Haniyeh, qui a entrepris une « tournée régionale » dans plusieurs pays musulmans, promet « des jours difficiles » à Israël et appelle «les peuples du printemps arabe à lutter pour la Palestine ». Il déclare sous les ovations de près de 5 000 personnes qui se sont essuyé les pieds sur une étoile de David, à l'entrée de la coupole de Menzah où se tenait le meeting, ne pas « céder un seul bout de la Palestine », « continuer le combat » et ne pas « lâcher les armes » en appelant « les peuples de la Révolution à bâtir l'armée d'Al-Qods ». Les représentants officiels du Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ont regretté de ne pas avoir été associés à la visite de Haniyeh.
Le à Téhéran, dans un discours durant les célébrations du 33e anniversaire de la Révolution islamique de 1979, Ismaïl Haniyeh déclare que « le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël. » Plus tard, dans une allocution retransmise par la télévision iranienne, il réaffirme que « la lutte (des Palestiniens) continuera jusqu'à la libération de la totalité de la terre de Palestine et de Jérusalem, et le retour de tous les réfugiés palestiniens chez eux ».
Le , il est élu à la tête du bureau politique du Hamas, remplaçant ainsi Khaled Mechaal.
Après l'attaque du Hamas contre Israël, le , qui déclenche la guerre Israël-Hamas, il se félicite de la victoire palestinienne avec d’autres responsables du Hamas, dans ses locaux à Doha.
Il est marié et a treize enfants.
Le , 14 membres de sa famille sont tués dans une frappe israélienne dont son frère et un de ses neveux. Le , c'est sa petite fille, Roaa Haniyeh, qui est tuée par une frappe israélienne à Gaza-ville. Le , c'est son petit-fils aîné, Jamal Mohamed Haniyeh, qui est tué dans un autre bombardement israélien.
Le , il annonce à Al Jazeera que trois de ses enfants et quatre de ses petits-enfants ont été tués lors d'une frappe israélienne. Il a dit aussi que 60 membres de sa famille ont été tués depuis le début de la Guerre Israël-Hamas.
Depuis 2020, il bénéficie tout comme son fils, de la nationalité et d'un passeport turcs, octroyés par le président turc Recep Tayipp Erdogan.. Il vit volontairement en exil au Qatar. Le , il dirige la prière du joumou'a à la mosquée d'Education City (en) dans le quartier d'Al Rayyan.