Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Itinéraire : une vie, une pensée, en analysant son impact sur différents aspects de la société. Depuis son origine jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Itinéraire : une vie, une pensée a attiré l'attention des universitaires, des scientifiques et des passionnés. Nous découvrirons son évolution au fil du temps, ainsi que son influence sur la culture, la politique et l'économie. A travers une analyse détaillée, nous découvrirons les multiples facettes de Itinéraire : une vie, une pensée et son importance dans le contexte contemporain. Cet article cherche à fournir une vue complète de Itinéraire : une vie, une pensée, en abordant ses aspects les plus pertinents et en offrant une perspective multidisciplinaire qui permet au lecteur d'apprécier sa véritable portée.
Fondée à Chelles (Ile-de-France) en , Itinéraire : une vie, une pensée est une revue francophone d'histoire sur l'anarchisme.
Chaque livraison, centrée sur une figure marquante du mouvement libertaire évoque les enjeux et le contexte de l'époque étudiée. Sous le titre, « Le cours d'une vie », chaque portrait est ponctué par une chronologie détaillée. Au format A4 en un cahier, l'iconographie est particulièrement soignée,.
Le dernier numéro, daté de 1998, est consacré à Élisée Reclus.
Projet
D’abord animée par des militants de la Fédération anarchiste, la revue s'affirme comme indépendante en 1991.
Dans le premier numéro, le collectif éditorial précise sa démarche : « Le public, pas seulement les libertaires, s’intéresse à une époque, une idée, à travers la vie des individus qui en sont représentatifs. La revue abordera tour à tour des sujets littéraires, philosophiques, scientifiques ou sociologiques que nous traiterons à chaque fois au travers d’un Itinéraire individuel. Nous parlerons de « figures » du mouvement anarchiste bien sûr, mais nous sortirons de ce cadre pour parler d’hommes qui, nous semble-t-il, ont par leurs écrits ou leur actions participé à l’émancipation de l’humanité. Élargir le champ culturel, le nôtre, et aussi celui de nos lecteurs, s’ils ne connaissent pas l’itinéraire de la personne présentée. Tel sera notre propos. Il y a peut-être aussi chez nous, il faut l’avouer, le désir de restaurer la volonté individuelle comme soubassement de l’action collective. Parce que l’une donne la mesure de l’autre, parce que la responsabilité individuelle est le passage fondamental de toute collectivité responsable. Parce qu’enfin, comme disait le philosophe, « on ne choisit pas son époque, on se choisit dans son époque ». À nous, à vous de choisir. »
Itinéraire, une vie, une pensée, n°13, 1996, « Voline », L'Homme et la société, Actualité de l'anarchisme, n°123-124, 1997, pp. 202–203, texte intégral.
En note ou en bibliographie (sélection)
(en) Stephen Cole, Emma Goldman : Bibliographic Essay, Berkeley Digital Library, lire en ligne.
Jean-Pierre Hirou, Parti socialiste ou C.G.T.? (1905-1914) : de la concurrence révolutionnaire à l'union sacrée, Acratie, 1995, page 304.
(es) Gonzalo Zaragoza, Anarquismo argentino (1876-1902), Ediciones de la Torre, 1996, page 523.
Jacques Amalric, Voline, l'anti-mythe. Dans «la Révolution inconnue» Voline , anarchiste de la première heure, dénonçait dès 1920 les dérives du bolchévisme, Libération, , note 1.
Jean-Paul Bord, Raffaele Cattedra, Ronald Creagh, Jean-Marie Miossec, Georges Roques, Elisée Reclus - Paul Vidal de la Blache : Le géographe, la cité et le monde, hier et aujourd'hui, L'Harmattan, 2009, page 15.
↑« Un numéro spécial de la revue Itinéraire, réalisé par des militants de la Fédération anarchiste française, a été consacré à Rocker en 1988 », Robert Thiéry, Jean-Jacques Rousseau, politique et nation, Actes du IIe Colloque international de Montmorency, 27 septembre-4 octobre 1995, Honoré Champion Éditeur, 2001, page 461.]