Dans le monde d’aujourd’hui, Jacques de Bourbon (1870-1931) est un sujet qui a retenu l’attention de millions de personnes à travers le monde. De son impact sur la société à ses implications sur l'économie mondiale, Jacques de Bourbon (1870-1931) a fait l'objet de débats et de controverses. Avec les progrès technologiques et les changements dans les communautés, Jacques de Bourbon (1870-1931) a joué un rôle de premier plan dans la vie quotidienne des gens. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de Jacques de Bourbon (1870-1931), en analysant son influence sur différents aspects de la société et en examinant les implications possibles pour l'avenir.
Titres
Prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre
–
(22 ans, 2 mois et 14 jours)
Nom revendiqué | Jacques Ier |
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Prédécesseur | Charles de Bourbon |
Successeur | Alphonse-Charles de Bourbon |
Prétendant carliste au trône d’Espagne
–
(22 ans, 2 mois et 14 jours)
Nom revendiqué | Jacques III |
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Prédécesseur | Charles de Bourbon |
Successeur | Alphonse-Charles de Bourbon |
Grade militaire | Colonel (Empire Russe) |
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Conflit | Expédition russe en Chine contre les Boxers, Guerre russo-japonaise |
Titulature |
Duc d’Anjou Duc de Madrid |
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Dynastie | Maison de Bourbon-Anjou |
Nom de naissance | Jaime de Borbón y Borbón-Parma |
Naissance |
La Tour-de-Peilz (Suisse) |
Décès |
(à 61 ans) Paris (France) |
Père |
Charles de Bourbon, duc de Madrid |
Mère | Marguerite de Parme |
Signature
Jacques de Bourbon (en espagnol : Jaime de Borbón y Borbón-Parma), né à La Tour-de-Peilz, près de Vevey, dans le canton de Vaud, en Suisse, le , et décédé à Paris (8e arrondissement) le , aîné des Capétiens chef de la maison royale de France, et chef de la maison de Bourbon, qui porte les titres de courtoisie de duc d’Anjou et duc de Madrid, est le prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de Jacques Ier et le prétendant carliste au trône d'Espagne sous le nom de Jacques III, de 1909 à 1931.
Son état civil complet est : Jaime Pío Juan Carlos Bienvenido Sansón Pelayo Hermenegildo Recaredo Álvaro Fernando Gonzalo Alfonso María de los Dolores Enrique Luis Roberto Francisco Ramiro José Joaquín Isidro Leandro Miguel Gabriel Rafael Pedro Benito Felipe de Borbón y Borbón-Parma (traduction française : Jacques Pie Jean Charles Bienvenu Samson Pélage Herménégilde Recarède Alvare Ferdinand Gonzalve Alphonse Marie des Douleurs Henri Louis Robert François Ramire Joseph Joachim Isidore Léandre Michel Gabriel Raphaël Pierre Benoît Philippe de Bourbon). Il est baptisé à La Tour-de-Peilz le , avec pour parrain son grand-oncle le comte de Chambord et pour marraine sa grand-mère paternelle la comtesse de Montizon.
Jacques est le seul fils de Charles de Bourbon, duc de Madrid, prétendant légitimiste aux trônes de France et de Navarre, et, prétendant carliste au trône d’Espagne, et de sa première épouse Marguerite de Parme.
Le , il est proclamé prince des Asturies par les carlistes, en tant que fils de Charles VII, roi des Espagnes et des Indes, c’est-à-dire du duc de Madrid.
Jacques de Bourbon fait toutes ses études chez les Jésuites, d’abord à Paris, à l’école de l’Immaculée-Conception (au n° 24 de la rue de Vaugirard) jusqu’en 1881, puis au collège de Beaumont (en Angleterre), et enfin au collège de Stella Matutina de Feldkirch (Autriche).
Le à Goritz, il assiste aux côtés de son grand-père, de son père et de son oncle aux obsèques d’Henri d’Artois, comte de Chambord, prétendant légitimiste au trône de France. Selon les légitimistes, ce décès faisait de Jacques de Bourbon un fils de France, en tant que fils du nouveau dauphin de France, son père le duc de Madrid, lui-même fils aîné du nouveau chef de la maison de Bourbon et aîné des Capétiens, Jean de Bourbon, comte de Montizon. Puis à la mort de son grand-père, le , Jacques devient le nouveau dauphin de France pour les légitimistes.
Il fut envisagé un mariage avec sa cousine la princesse Mathilde de Bavière, fille du roi Louis III. Cependant cette dernière épousa un prince de Saxe-Cobourg.
En 1890, il entre à l’académie militaire autrichienne de Wiener-Neustadt (près de Vienne), où il fait son apprentissage militaire. En 1896, le tsar Nicolas II l'accepte dans l’armée impériale russe, dans laquelle il est officier d'abord comme enseigne dans le 24e régiment des dragons de Loubny puis au régiment des hussards de Grodno (ru) dans la garde impériale russe. Il est en poste en Pologne aux frontières du Turkestan, de l'Afghanistan et de la Perse. Il participe à la guerre des Boxers en Chine en 1900, retracée dans le film Les 55 Jours de Pékin et à l'occupation russe de la Mandchourie. Atteint par le typhus, il part en convalescence à Nagasaki au Japon où il rencontre Pierre Loti.
Il combat aussi dans la guerre russo-japonaise en 1904 en Mandchourie comme officier d'état-major au Ier corps d'armée. Il y obtient la croix de l'ordre de Saint-Vladimir.
Il voyage beaucoup, notamment en Indochine où il se lie d'amitié avec le gouverneur général, Paul Doumer, futur président de la République française.
Après avoir quitté l'armée russe avec le grade de colonel de hussards en 1909, il s’installe en Autriche, au château de Frohsdorf, hérité de sa grand-tante la comtesse de Chambord, morte en 1886.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en 1914, Jacques de Bourbon est placé aux arrêts dans son château de Frohsdorf - officiellement pour son grade dans l'armée russe, en fait pour avoir appelé ses partisans à soutenir la France. On lui donne la possibilité de choisir entre la captivité pour la durée de la guerre et l'exil - il part alors pour la Suisse.
Au décès de son père le , les légitimistes français le reconnaissent comme roi de France et de Navarre sous le nom de Jacques Ier, et les carlistes espagnols comme roi des Espagnes et des Indes sous le nom de Jacques III. Il prend les titres de duc d'Anjou et de Madrid. Il porte les insignes des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'or lors des obsèques de son père à Varèse le suivant.
Jacques de Bourbon s'affirma à plusieurs reprises chef de la Maison de France ou de la Maison de Bourbon, et successeur des rois de France. Il revendiqua le port des pleines armes de France contre le duc d'Orléans et la grande maîtrise des ordres royaux, comme il l'affirme en particulier dans une lettre à M. Cathelineau : « J'accueille avec la même incrédulité l'information que vous me rapportez, selon laquelle le Duc d'Orléans parait quelquefois avec le Collier de Saint Esprit, qui est mon apanage exclusif. Le Chef de la Maison de Bourbon, c'est moi; moi qui, dans ma lettre aux souverains, à l'occasion de la mort de mon cher et regretté père, ai solennellement déclaré que j'entendais revendiquer tous les droits et prérogatives qu'il me transmettait en dépôt; moi qui tiens du comte de Chambord, avec le château de Fröhsdorf, les reliques, les archives et les papiers de la monarchie légitime, ainsi que la maîtrise des ordres royaux. S.A.R. le duc d'Orléans est d'autant moins qualifié pour faire un chevalier du Saint-Esprit, ou pour s'approprier cet ordre, qu'il est le tout a fait dernier dans notre arbre généalogique, et que sa branche ne peut produire la moindre prétention qu'après la complète extinction non seulement de la mienne, mais encore de de celles d'Espagne, des Deux-Siciles et de Parme. »
Après la Première Guerre mondiale, il prend donc le titre de duc d’Anjou, en tant qu'aîné des descendants du roi Philippe V d'Espagne (1683-1746), né Philippe de France, duc d’Anjou. Ce titre d'attente sera par la suite repris par la plupart des prétendants légitimistes jusqu'à aujourd’hui. De son côté Philippe VI, actuel roi d’Espagne porte un écu aux armes d’Anjou (à savoir, « d'azur à trois fleurs de lis d'or et à la bordure de gueules »), placé au centre des armes d'Espagne.
En 1923, il fonde l'ordre de la Légitimité Proscrite destiné à reconnaître les mérites de ses partisans carlistes les plus loyaux et en particulier de ceux qui auraient été persécutés et auraient souffert du fait de leur foi politique.
Jacques de Bourbon vit une partie de son temps à Paris, où il a un pied-à-terre au no 43 de l'avenue Hoche, dans le 8e arrondissement. C'est là qu’il meurt, d’une angine de poitrine, le à 19 h 30, quelques jours après s'être réconcilié avec son cousin exilé l'ancien roi Alphonse XIII, qu'il fait chevalier de l’ordre du Saint-Esprit le .
Son acte de décès (no 1628) le mentionne comme « Jaime, Charles, Alphonse, Philippe de Bourbon, Duc d’Anjou et de Madrid, domicilié au château de Frohsdorf (Autriche) », l’employé de l'état civil ayant écrit le premier prénom en espagnol et ayant omis de nombreux prénoms parmi les siens. Ses obsèques françaises ont lieu le à Paris, en l'église Saint-Philippe-du-Roule, en présence d’Alphonse XIII et de nombreux Bourbons. Le duc d'Anjou et de Madrid est ensuite inhumé le à Viareggio (près de Lucques, en Italie), en la chapelle de la Tenuta Reale (« domaine royal ») — appelée aussi Villa Borbone (it), (« villa Bourbon ») —, en présence de son oncle Alphonse de Bourbon, âgé de 82 ans, qui lui succède comme prétendant légitimiste au trône de France et comme prétendant carliste au trône d'Espagne.
En qualité de chef de la maison de Bourbon et prétendant légitimiste au trône de France, et comme prétendant carliste au trône d’Espagne, Jacques de Bourbon revendiquait la grande maîtrise des ordres dynastiques traditionnels,.
Comme prétendant légitimiste au trône de France, il revendiquait la grande maîtrise des ordres suivants :
Comme prétendant carliste au trône d'Espagne, il revendiquait la grande maîtrise des ordres suivants :
Les titres portés par les membres de la maison de Bourbon n'ont pas d'existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison. Aîné des descendants de Louis XIV, Jacques de Bourbon a porté les titres suivants :
En raison de sa position de chef de la maison de Bourbon, mais surtout d'aîné des Capétiens, Jacques de Bourbon était de facto le chef de la maison royale de France, il se revendiquait comme tel dans ses proclamations.